Numéro 67
6 minutes de lecture
Mardi 14 octobre 2025
par Kinda Luwawa

Aujourd’hui on se demande si l’urbanisme est sexiste. 

Cet été, le journal Sud-Ouest a remarqué que les sportifs sur les quais de Bordeaux couraient torse nu. Une anecdote pour certains. Pour d’autres, le symbole du partage (difficile) de l’espace urbain entre les hommes et les femmes.

Selon notre genre, l’usage de la ville change. Des études menées sur Bordeaux révèlent que l’espace public urbain est encore perçu comme un territoire essentiellement masculin. La perception de la ville n’est pas figée et n’est pas vécue pareil par tout le monde.

Illustration d'une ville pour parler de l'urbanisme genrée

Dans cette newsletter, vous comprendrez l’empreinte masculine de l’urbanisme, les leviers pour réinventer l’espace commun, et l’expérience de Mérignac où une cour d’école s’est transformée en laboratoire d’égalité.

Le coup de Loupe

Comment ça, « une ville sexiste » ? 

Qualifier une ville de « sexiste » peut surprendre. Pourtant, c’est bien ce que révèlent les effets de l’aménagement urbain sur la vie des femmes et des minorités de genre. Aujourd’hui encore, il reste largement pensé par et pour des hommes.

En Nouvelle-Aquitaine, les femmes ne représentent que 34 % des architectes et elles restent également minoritaires parmi les élu·e·s et les responsables de travaux. La géographe bordelaise spécialiste du genre, Edith Maruéjouls, pointe l’impact de ce déséquilibre : « Aménager un espace, c’est d’abord identifier les besoins pour permettre à chacun·e de vivre ensemble en société. Le problème, c’est que les besoins des femmes, liés à leurs modes de vie, n’ont pas été pris en compte.»

Manque de bancs ou de toilettes, transports mal adaptés aux trajets quotidiens, éclairage insuffisant… Autant de détails qui pèsent sur leurs déplacements. Beaucoup modifient leurs trajets, évitent certains lieux, avancent leur retour ou renoncent à sortir seules. À Bordeaux, cette réalité se lit dans les chiffres :  les femmes représentent 53 % des piéton·nes en journée. La nuit, elles ne sont plus que 44 %. Et dans ce groupe, à peine 9 % se déplacent seules après le coucher du soleil.

Oui mais avec la ville durable, les choses s’améliorent, non ?

Pas forcément. À Bordeaux, la promotion du vélo et la piétonnisation montrent que ces aménagements ne répondent pas toujours aux besoins des femmes. Leurs déplacements sont plus fragmentés et plus chargés — trajets scolaires, courses, enfants, sacs — et les pistes tracées au milieu de la circulation manquent de sécurité. Résultat, elles restent minoritaires à vélo et représentent seulement 38 % des cyclistes.

La ville durable impose encore pour l’instant un modèle implicite : celui d’un homme jeune, valide, sans enfants ni charges domestiques. Or, la logistique de la transition écologique (tri, alimentation, organisation quotidienne) repose déjà en grande partie sur les femmes. Pour Édith Maruéjouls, le risque est clair : « si la ville durable ajoute des contraintes aux femmes au lieu de leur en retirer, alors elle se trompe de projet. L’urbanisme doit d’abord permettre de vivre ensemble plus librement, pas de renforcer les injonctions déjà subies. »

Les inégalités se prolongent dans les budgets municipaux : 75 % des aides sportives de la métropole profitent aux hommes, car concentrées sur des pratiques dites « masculines » comme le football, le rugby, les city stades ou les skateparks. Pourtant, les femmes et minorités de genre pratiquent tout autant d’activités sportives !

Donc on fait quoi ? On reconstruit tout ? 

Pas besoin de raser la ville. Certaines transformations sont déjà possibles, à petite échelle, et produisent des effets rapides. À Poitiers par exemple, des marches exploratoires ont conduit à renforcer l’éclairage autour de la gare et à installer de nouveaux bancs

Mais ces améliorations restent ponctuelles. Elles ne suffisent pas à transformer la logique d’ensemble d’une ville. C’est ce que rappellent des associations comme Genre et Ville en Gironde ou Médoc’elles : au-delà des détails, il faut former les technicien·nes, réorienter les budgets, féminiser la toponymie. Bref, inscrire la question du genre au cœur de la planification urbaine. Et ça, c’est un travail de longue haleine. Construire un immeuble, revoir un plan de transport… ça se pense sur des années.

Mais il peut aussi connaître des moments de bascule. Quand des manifestations féministes, des marches de nuit ou des occupations éphémères réinvestissent la rue, elles rappellent que l’espace public n’est pas seulement aménagé d’en haut : il peut être repris d’en bas.

Le sachiez-tu ?

C’est le pourcentage des rues du Médoc portant un nom de femme, contre 10 % en moyenne à France. Même dans ces rares cas, on observe un biais genré : les femmes mises en avant sont surtout des saintes ou des reines, alors que les hommes célébrés sont savants, politiques ou militaires.

C’est arrivé près de chez nous

La cour, un lieu ordinaire… traversé par des dynamiques de genre

Dans la cour de l’école élémentaire des Bosquets, à Mérignac, le ballon rond ne dicte plus sa loi. Depuis 2019, cet espace a été entièrement repensé pour briser les codes : fini le monopole des garçons et du terrain de foot, place à une cour vraiment partagée.  À l’origine de ce changement, on trouve la géographe Édith Maruéjouls et son bureau d’études. L’Atelier Recherche Observatoire Égalité (L’AroBe) accompagne les collectivités dans la création d’espaces inclusifs.

« C’est quoi l’égalité ? » ; « Est-ce que l’amitié fille-garçon existe ? » Aux Bosquets, ces questions font surgir des réponses parlantes : certains (et surtout certaines) « jouent au bord pour ne pas déranger », d’autres « évitent le centre pour ne pas être traités de filles ». Ces propos, loin d’être anecdotiques, montrent comment les enfants intériorisent très tôt des règles implicites de genre et apprennent à se situer dans l’espace en fonction de celles-ci.

Pour Édith Maruéjouls, qui observe depuis plus de dix ans les déplacements et les jeux d’enfants, la cour n’est pas neutre. Elle est structurée par des hiérarchies invisibles qui reproduisent les stéréotypes sociaux. Sa méthode repose sur trois étapes : comprendre, consentir, agir.

Quand les enfants pensent l’égalité

Comprendre, c’est d’abord s’interroger sur l’égalité filles-garçons. Dessins, débats et observations révèlent comment chacun occupe l’espace. Vient ensuite le temps du consentir : « Est-ce qu’on accepte le partage ? Qu’est-ce que ça dit dans le paysage ? », interroge la géographe. Enseignants, animateurs, parents et enfants imaginent ensemble une cour plus équitable. Enfin, il faut proposer une autre manière d’organiser l’espace : « À l’issue de ce travail, on propose des scénarios d’aménagement pendant une semaine pour organiser les choses différemment. »

Dans la cour de récréation se joue la mise en scène des stéréotypes sociétaux

Aux Bosquets, la première transformation a été de déplacer le terrain de football. Installé non plus au centre mais sur un axe vertical, il a cessé d’occuper tout l’espace. Les tracés ont été repensés pour laisser place à d’autres usages, comme les parcours improvisés, jeux de poursuite ou créations collectives des enfants. Pour varier encore les pratiques, une « roue du hasard » désigne chaque jour l’activité du moment : ballon prisonnier, épervier, Quidditch façon Harry Potter… ou football. « Le but n’était pas de bannir le foot, mais de rompre avec sa domination qui, de fait, exclut nécessairement les filles », précise la géographe.

De Mérignac à d’autres écoles

Même les toilettes ont été repensées. « L’enjeu, c’est de restaurer un droit fondamental : celui de la dignité », souligne Édith Maruéjouls. Filets au-dessus des cabines, portes sécurisées, séparation des urinoirs… autant de détails pour mettre fin aux moqueries. Mais il a aussi fallu jouer sur la perception : de la musique, des Post-its colorés collés aux murs, comme pour réenchanter un lieu souvent redouté.

Les effets sont immédiats. Les élèves qui restaient aux marges traversent enfin la cour, les filles investissent le centre, les garçons découvrent d’autres jeux. Même les animateurs revoient leurs habitudes, en testant de nouvelles façons de partager et réguler l’espace. « Dans la cour de récréation se joue la mise en scène des stéréotypes sociétaux », rappelle Édith Maruéjouls. Transformer l’espace, c’est transformer les comportements présents et futurs.

Le succès mérignacais essaime : après les Bosquets, l’école Marcelin-Berthelot d’Arlac a suivi et sept cours d’école sont désormais végétalisées, avec cinq projets en cours. Le projet des Bosquets s’inscrit dans la démarche de l’Académie de Bordeaux, qui développe le label Égalité filles-garçons dans ses établissements. Une initiative qui prouve qu’un autre partage de l’espace est possible. Une leçon d’égalité qui transforme notre rapport au vivre-ensemble, une cour après l’autre.

Pour aller plus loin

Où sont les femmes en architecture ? Dans une série que France Culture lui consacre, Odile Decq, rare figure féminine de l’architecture française, raconte son parcours, marqué par la solitude d’une femme à la tête d’une agence et par les nombreuses portes qui se sont refermées devant elle.

🔫 Mais pourquoi donc certains hommes aiment-ils faire pipi dehors ? Dans une enquête de 20 Minutes, des chercheurs et des témoins expliquent ce penchant : entre confort physiologique, sentiment de liberté, argument écologique ou même « pipi social », la pratique reste répandue malgré les amendes et les enjeux d’hygiène.

ℹ️ Pourquoi féminiser les noms de rues ? Derrière une plaque de rue se joue bien plus qu’un simple choix administratif. Une vidéo de Ouest-France dévoile qui décide vraiment de ces attributions… et pourquoi, malgré les discours, la majorité des propositions restent encore masculines.

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