Numéro 53
6 minutes de lecture
Mercredi 19 février 2025
par LA RÉDACTION
LA RÉDACTION
Nous sommes un média en ligne, local, indépendant, sans publicité et sur abonnement. Nous voulons partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages dont le vécu interroge notre place au sein de la collectivité.

Aujourd’hui, on essaie de comprendre l’augmentation de la prostitution des mineurs.
Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 28 janvier 2025.

En juin dernier, un homme de 19 ans a été condamné à Bayonne à un an et demi de prison ferme pour avoir prostitué sa petite amie de 16 ans. Si le travail du sexe et les droits de ses travailleur·euses sont un véritable enjeu de société, la protection des mineurs l’est aussi.

En 2024, la prostitution des mineurs est en pleine expansion selon les données de l’association Agir contre la prostitution des enfants (ACPE). Les victimes, pour 94 % des filles, sont en moyenne âgée de 14 ans au début de leur activité. Un problème national touche aussi durement la Nouvelle-Aquitaine.

Dans cette newsletter, nous vous expliquons comment ce phénomène se propage, les mécanismes qui l’alimentent, et ce que les acteurs locaux mettent en place pour tenter d’y mettre un terme.

Le coup de loupe

Pourquoi la prostitution des mineurs progresse-t-elle ? 

La réponse est, comme souvent, la même : Internet. En dix ans, la prostitution des mineurs a totalement changé de modèle opératoire : ce qui se passait dans la rue se déplace désormais en ligne par le biais des plateformes numériques. En cela on parle d’« ubérisation de la prostitution », car à la manière des plateformes comme Uber, l’offre et la demande se rencontrent en ligne. 

Les proxénètes ciblent des adolescent·es de 13 à 17 ans sur des réseaux sociaux comme Instagram ou Snapchat. Ces adolescent·es sont à 80 % des filles. De l’autre côté, les clients sont recrutés sur des forums ou des sites d’escorting. « Ce n’est plus une prostitution sur les trottoirs. Les rencontres se font dans des logements loués via des plateformes. Pas besoin de carte d’identité, donc pas besoin d’être majeur », explique Bénédicte Lavaud-Legendre, juriste à l’Université de Bordeaux, spécialiste sur le sujet.

La pandémie de Covid-19 a aggravé cette situation. « Après les confinements, le nombre de victimes a explosé. Tout le monde s’est retrouvé en ligne : les victimes, les proxénètes et les clients », souligne Mathieu Deck, directeur de l’association Pistes Solidaires à Pau, qui lutte contre ce phénomène.

Sur quoi s’appuient ces réseaux de prostitution ?

Les réseaux de prostitution des mineurs exploitent la vulnérabilité des jeunes filles pour les attirer, leur honte pour les garder et la peur des clients pédophiles de se faire arrêter pour continuer en toute impunité.

La vulnérabilité des mineures, d’abord : « Ces adolescentes, souvent déjà victimes de violences ou d’abus, deviennent des proies faciles à manipuler en raison de leur fragilité psychologique », explique la juriste, Bénédicte Lavaud-Legendre qui s’est entretenue avec des dizaines de jeunes filles. Les proxénètes, surnommés « lover boys », se servent de fausses promesses d’amour ou d’argent pour établir une emprise émotionnelle sur elles, leur donnant l’illusion d’une relation affective ou d’une opportunité de survie.

Ces proxénètes, souvent jeunes adultes ou mineurs eux-mêmes, ces hommes ont pour la plupart de l’expérience dans les trafics de drogue « Ils transfèrent leurs compétences criminelles dans une activité jugée plus rentable et à moindre risque. Ce type de prostitution n’est donc pas épargné d’une certaine violence physique », souligne Lavaud-Legendre.

Mais si l’offre existe, c’est aussi parce que la demande est bien réelle. « C’est la même chose que ce que l’on a pu observer pendant le procès de Dominique Pélicot, il n’y a pas de profil type. Ce sont des Messieurs tout le monde », explique le directeur de Pistes solidaires. « Ce n’est pas difficile de trouver des clients, j’ai mené l’expérience en créant un faux profil d’une adolescente de 14 ans sur un forum. J’ai reçu une proposition de rendez-vous en moins de 30 secondes. »

Ces clients, justement, ne risquent pas de reconnaître leurs actes et de dénoncer les proxénètes : pour les sociologues bordelais Johanna Dagorn et Clément Reversé, « la peur d’être démasqué en tant que pédophile protège indirectement les proxénètes en leur assurant un anonymat presque total ».

Est-ce qu’on peut lutter contre ce phénomène ?

Les professionnel·les recommandent d’agir à plusieurs niveaux. L’un des leviers essentiels est de s’attaquer aux vulnérabilités sociales et psychologiques des victimes. « C’est un problème systémique ; si l’on ne s’attaque pas à la racine comme la précarité et les violences sexuelles vécues durant l’enfance, les réseaux continueront de prospérer », défend le directeur de Pistes solidaires.

En cela, la prévention est cruciale : plus tôt on sensibilise, plus tôt on peut éviter ces dérives. Bénédicte Lavaud-Legendre insiste : « Une meilleure éducation sur les conséquences à court et long terme permettrait d’éviter que les jeunes ne tombent dans ces pièges. ». Il est donc fondamental de diffuser ces messages dès le plus jeune âge, en particulier dans les écoles.

Mais sensibiliser ne suffit pas ; il faut aussi former de manière adéquate les professionnels du secteur. Les éducateurs, policiers, et travailleurs sociaux doivent être capables d’identifier rapidement les signes d’exploitation. Aujourd’hui, en Nouvelle-Aquitaine, le manque de moyens et de formations adaptées est un obstacle majeur. À Bordeaux, l’unité de lutte contre le proxénétisme compte seulement huit enquêteurs pour l’ensemble de la région, un chiffre largement insuffisant face à l’ampleur du phénomène. De plus, l’absence de brigade spécialisée dans la protection des mineurs rend encore plus difficile la prise en charge des victimes.

Le dernier levier à actionner est la régulation d’Internet. Les proxénètes ont su l’exploiter, notamment les réseaux sociaux et des plateformes en ligne, pour recruter leurs victimes sans être inquiétés. Même si certains sites ont été fermés, le problème persiste. Les proxénètes trouvent rapidement de nouvelles plateformes pour poursuivre leurs activités. Et les contrôles parentaux sont rarement utilisés. Cela permet aux pratiques illégales de continuer dans l’ombre.

Le sachiez-tu 

C’est le nombre de mineurs qui se prostituent en France selon une étude du docteur en psychologie, Aziz Essadek.

C’est arrivé près de chez nous

En novembre, l’association Pistes Solidaires à Pau a lancé une série de six vidéos sur la prostitution des mineurs dans le cadre de son projet JERICHO. Réalisées par l’illustrateur local Prisme Vert, ces capsules visent à sensibiliser le public à cette réalité qui touche de plus en plus de jeunes filles.

« Je l’ai fait qu’une fois mais c’était celle de trop », « Je n’ai plus le choix, je suis forcée », « Quand on commence ce genre de choses c’est difficile de s’en sortir ». Le projet est basé sur des témoignages réels de jeunes filles ayant vécu des situations liées à la prostitution. Parmi elles, des adolescentes de Mauléon, Pau et Biarritz.

« L’objectif était de partir de témoignages authentiques pour refléter la diversité des parcours », explique Mathieu Deck, directeur de Pistes solidaires. « Introduire le sujet par des histoires c’est aussi une manière de toucher plus de monde. La prostitution des mineurs c’est un sujet qui remue, ça fait peur car ça touche des enfants et que ça parait très obscur. Pour autant cette peur ne doit pas donner lieu à un tabou. »

Une réalité aussi dans les campagnes

Pourquoi Pau ? « Pourquoi pas ? La prostitution des mineurs touche tout le monde, peu importe l’endroit, que ce soit dans les grandes villes ou les petites communes comme Orthez ou Mauléon. On a souvent tendance à penser que ce phénomène se produit uniquement dans les grandes agglomérations. Mais en réalité, le seul facteur commun que l’on observe pour l’instant c’est la vulnérabilité psychologique des victimes », précise Mathieu Deck.

Pour toucher directement les jeunes, Pistes solidaires a misé sur une forte présence sur les réseaux sociaux, notamment Instagram et TikTok. « Nous avons été contactés sur TikTok par une jeune fille qui nous a parlé de sa propre expérience. Cela fait partie de notre travail d’écoute et d’orientation vers les structures d’aide », souligne Mathieu Deck. Le projet a également eu un impact concret : « Une policière nous a contactés pour aider une jeune fille de 13 ans qui se prostitue. C’est souvent difficile pour les acteurs de terrain de savoir comment réagir face à de telles situations. Notre campagne est là pour insuffler un mouvement de ce côté-là également. »

Les vidéos ne se contentent pas d’être diffusées sur les réseaux sociaux, elles sont aussi utilisées lors d’ateliers dans les établissements scolaires et les Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC) de la région. L’objectif est de faire réfléchir les jeunes sur des sujets souvent tabous, comme la sexualité et les violences sexuelles. « Ce qui est frappant, c’est qu’au début, les jeunes sont souvent gênés d’aborder ces sujets. Mais à la fin, beaucoup d’entre eux reconnaissent des situations qu’ils ont vécues ou observées et nous laissent leurs coordonnées », témoigne Mathieu Deck. Selon l’association, après avoir visionné les capsules, 30 % des jeunes admettent que le sujet les touche personnellement.

Pour aller plus loin

💥 De Paris à Mulhouse, quand la prostitution des mineures explose. Pendant une heure, France Culture explore ce phénomène en interrogeant psychologues et sociologues. Comment expliquer cette montée en puissance ? Comment y faire face de manière concrète et efficace ?

📓 Bao, 16 ans, s’est prostituée pendant 2 ans. Adolescente, Bao a été happée dans un réseau de prostitution. Elle se confie au micro de Faustine Bollaert pour partager son histoire et faire la promotion de son livre paru en octobre intitulé 16 ans, prostituée.

👁️‍🗨️ Le fléau de la prostitution des mineurs. L’œil du 20 h mène son enquête en rencontrant des prostituées adolescentes et leurs clients pour comprendre leurs motivations. Un reportage qui met en lumière les dynamiques sociales qui traversent ces personnages.

– Cette newsletter a été conçue par Kinda Luwawa et Clémence Postis.

LA RÉDACTION
Nous sommes un média en ligne, local, indépendant, sans publicité et sur abonnement. Nous voulons partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages dont le vécu interroge notre place au sein de la collectivité.
Dans le même feuilleton

Sécheresse : Sec ton booty

Après un été 2022 caniculaire et un mois d’octobre estival, nous avons appris à côtoyer le mot « sécheresse ». Mais avons-nous bien compris ce qu’il signifie et quelles sont ses...

Méthanisation : une usine à gaz

Aujourd’hui, on se demande si on peut produire du gaz écolo en Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 27 septembre 2022.

Déserts médicaux : où sont les médecins ?

Aujourd’hui, on se demande si on peut encore se faire soigner près de chez nous. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 11 octobre 2022.

Collages féministes : colères sur les murs

Aujourd’hui, on célèbre les 3 ans des collages contre les féminicides. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 octobre 2022.

Centre de rétention administrative : au bord du CRAquage

Aujourd’hui, on se demande à quoi peut bien servir un centre de rétention administrative. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es

Inflation : un coût monté

Aujourd’hui, on essaie de comprendre l’inflation et son impact dans le Sud-Ouest. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 novembre 2022.

Grippe aviaire : c'est grave duckteur ?

Aujourd’hui, on passe à la loupe les conséquences de la grippe aviaire dans le Sud-Ouest.

Embûches de Noël

Aujourd’hui, on se demande si on va passer un chouette Noël. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 décembre 2022.

LGV Bordeaux-Toulouse : Fast & Furious

Aujourd’hui, on se demande si on doit toujours aller plus vite avec la LGV Bordeaux-Toulouse. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 3 janvier 2023.

Qui étaient les tirailleurs africains du Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on vous raconte l’histoire des tirailleurs africains tombés en Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 janvier 2023.

Données personnelles : data gueule à la récré

Aujourd’hui, on se demande si on peut vraiment protéger ses données personnelles. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 31 janvier 2023.

Un chasseur sachant chasser

Aujourd’hui, on se demande s’il faut interdire la chasse. Cette newsletter a été envoyée le 28 février 2023.

Cannabis : l'herbe est plus verte dans le Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on se demande s’il faut légaliser le cannabis. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 février.

Drag queens à Bordeaux : belles de nuit

Aujourd’hui, on vous emmène à la rencontre des drag queens à Bordeaux. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 14 mars 2023.

Festival Imprimé : pour un journalisme engagé

Aujourd’hui, on vous invite à nous rencontrer au festival Imprimé. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 28 mars 2023.

Qui est Revue Far Ouest ?

Aujourd’hui, on fait un peu plus ample connaissance. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur Revue Far Ouest. Cette newsletter a été envoyée le 11 avril 2023 à nos inscrit·es....

Nucléaire en Gironde : atome et à travers ?

Aujourd’hui, on se demande ce qu’est le nucléaire. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 avril 2023.

Les raisins des nazis : le vin comme arme de guerre

Aujourd’hui, on déterre une histoire du passé. Dans cet article, vous allez comprendre quelle relation entretiennent les Allemands et les vignobles de la région, qui organisait...

Peines perdues : la prison vaut-elle la peine ?

Aujourd’hui, on revient sur l’utilité de la prison. Dans cet article, vous allez comprendre depuis quand existe la prison, si elle fonctionne et quelles peuvent être ses...

Fort·es et fièr·es : Pride was a riot

Aujourd'hui, on vous parle de fierté(s). Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 6 juin 2023.

À ceux qui sont nés quelque part : une histoire d'exil

Aujourd'hui, on donne la parole à ceux qui ne l'ont pas. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 juin 2023.

On va t’emmener loin, juste à côté de chez toi : PopEx, l'intégrale

Aujourd'hui, on vous présente PopEx. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 4 juillet 2023.

Des sorcières féministes et des vêtements écolo : balais et chiffons

Aujourd’hui, on parle mode et sorcières. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 18 juillet 2023.

Des bastons et des tampons : rivalités et ovalie

Aujourd’hui, on parle rugby et rivalités. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 1er août 2023.

Des pièces et des patounes : argent sauvage

Aujourd'hui, on parle monnaie locale et vie sauvage. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 15 août 2023.

Les possédées de Loudun : le diable est dans les détails

Aujourd’hui, on se fait un petit tuto DIY exorcisme et religieuses possédées. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 3 octobre 2023.

Tou'Win : être gay et jouer au rugby

Aujourd’hui, on se demande où sont les hommes gay dans le rugby. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 24 octobre 2023.

L'extrême droite se sent pousser des ailes à Bordeaux

Aujourd’hui, on plonge dans la vague brune. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 7 novembre 2023.

Écriture inclusive : (dé)masculiniser la langue française

Aujourd’hui, on se demande si le masculin est vraiment neutre. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 22 novembre 2023.

Île de Ré : une Embellie pour les familles de détenus

Aujourd'hui, on découvre une prison au milieu des vacancier·eres. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 5 décembre 2023.

La Nouvelle-Aquitaine, reine du pétrole

Aujourd'hui, on creuse pour trouver du pétrole dans le Sud-Ouest. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 19 décembre 2023.

L'huître, l'Homme et le déni écologique

Aujourd'hui, on se demande si on peut continuer à manger des huîtres. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 janvier 2024.

Juger les militant·es de Sainte-Soline : deux poids deux mesures ?

Aujourd'hui, on s’intéresse à un tribunal qui se radicalise contre les écolos. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 6 février 2024.

Gamers Seniors : l'Âge d'Or ?

Aujourd’hui, on joue aux jeux vidéo avec Papy et Mamie. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 20 février 2024.

Agriculteur·ices : au bout du sillon

Aujourd’hui, on parle mal-être chez les agriculteurs. Dans cet article, on détaille les causes de la surmortalité chez les agriculteurs, d’où vient le mal-être agricole mais...

Pénurie d’hébergement d’urgence à Bordeaux

Aujourd’hui, on parle d’hébergement d’urgence (dans un bateau).

« Épidémie » de cancers pédiatriques en Charente-Maritime

Aujourd’hui, on s’interroge sur les liens entre les cancers pédiatriques et les pesticides en Charente-Maritime.

Sécurité sociale : L’alimentation doit-elle devenir un droit ?

Aujourd’hui, on parle sécurité sociale de l’alimentation. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 16 avril 2024.

Contraception masculine : la communauté de l'anneau

Aujourd’hui, on parle de contraception masculine. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 mai 2024.

Pourquoi on s'en fiche des élections européennes ?

Aujourd’hui, on se demande si les élections européennes nous concernent vraiment. Cette newsletter a été envoyée ) nos inscrit·es le 28 mai 2024.

Congé menstruel : rdv aux prochaines règles

Aujourd’hui, on parle du congé menstruel.  Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 11 juin 2024.

Extrême droite : localement vôtre

Aujourd’hui, on fait un point, très local, sur le programme de l’extrême droite. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·e le 25 juin 2024.

Pride rurale : la visibilité queer à la campagne

Aujourd’hui, on parle de la visibilité queer dans les campagnes de Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 9 juillet 2024.

Les fantômes ont-ils besoin de sextoys ?

Aujourd’hui, on parle de fantômes, de forêts et de sextoys. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 06 août 2024.

Ensemble on va plus loin dans la montagne

Aujourd’hui, on apprend à coopérer et à protéger la montagne. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 20 août 2024.

Réparation sur la planche

Aujourd’hui, on apprend à surfer et à réparer sa machine à café. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 03 septembre 2024.

Des échecs, de la boxe et des sirènes

Aujourd’hui, on fait pousser du cannabis avec des sirènes à cheval. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 septembre 2024.

Limousin : l'accès à l'avortement en danger ?

Aujourd’hui, on parle de l’accès à l’avortement dans les zones rurales. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 1er octobre 2024.

L'Histoire des français·es n'existe pas

Aujourd’hui, on s’interroge sur notre vision de l’histoire. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 17 octobre 2024.

Décoloniser les musées de Nouvelle-Aquitaine

Aujourd'hui, on part à la recherche des oeuvres spoliées dans les musées de la région.

Pollution lumineuse : biodiversité ou sécurité ?

Aujourd’hui on parle de la pollution lumineuse dans la région. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 12 novembre 2024.

Jeux vidéo : nos régions ont du talent

Aujourd’hui, on consomme local... Pour nos jeux vidéo ! Cette newsletter a été envoyée le 29 novembre 2024.

Quand se chauffer devient un luxe

Aujourd’hui, on décrypte la précarité énergétique. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 10 décembre 2024.

Le vin, un truc de vieux ?

Aujourd’hui, on s’interroge sur l’impact de l’alcool sur notre vie et notre région. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 janvier 2025

Pau : protéger les mineur·es de la prostitution

Aujourd'hui, on essaie de comprendre l'augmentation de la prostitution des mineurs. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 28 janvier 2025.

Pays basque : terre d'accueil & "délit de solidarité"

Aujourd’hui, on se demande pourquoi on parle d’immigration… et pourquoi on en parle aussi mal. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 25 février.

Pas d'études supérieures pour les lycéen·nes ruraux ?

Aujourd’hui, on se demande pourquoi c’est plus dur de faire des études quand on vit à la campagne en Nouvelle-Aquitaine.

Ces épisodes pourraient vous intéresser
À la croisée des destins

Journaliste privé de droit

Journaliste privé de droit

Urmondzhon Sufiev est journaliste indépendant. Ses enquêtes sur la corruption qui gangrène son pays, le Tadjikistan, l’ont placé dans l’œil du cyclone : c’est contraint et forcé...
Les Apprenti·e·s

Giulia Foïs : "Le viol, c’est le chaos complet"

Giulia Foïs : "Le viol, c’est le chaos complet"

Le temps d’une émission radio, les élèves du lycée professionnel Pablo Picasso de Périgueux ont reçu la journaliste et autrice Giulia Foïs. Victime d’un viol à 23 ans, elle...
Soutenez Revue Far Ouest !

Nous avons besoin de 1 000 nouvelles souscriptions pour continuer à exister.

Découvrir nos offres d’abonnement