Numéro 16
5 minutes de lecture
Mercredi 10 mai 2023
par LA RÉDACTION
LA RÉDACTION
Nous sommes un média en ligne, local, indépendant, sans publicité et sur abonnement. Nous voulons partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages dont le vécu interroge notre place au sein de la collectivité.

Aujourd’hui, on déterre une histoire du passé.
Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 9 mai 2023.

Photo de couverture : Halte en Charente d’une unité de la Wehrmacht après une livraison de vin (été 1940). Collection privée de Christophe Lucand

Il y a 78 ans et un jour, la Seconde Guerre mondiale prenait fin. Et avec elle, une histoire peu glorieuse tombait aux oubliettes. Sous l’Occupation, de nombreux vignobles ont collaboré avec l’ennemi, en fournissant du vin aux soldats allemands et en l’exportant vers Allemagne. Mais le sujet reste encore tabou dans le bordelais. Alors, que s’est-il vraiment passé ? 

Dans cette newsletter, vous allez comprendre quelle relation entretiennent les Allemands et les vignobles de la région, qui organisait cette collaboration, et connaître le sort de ces châteaux à la Libération.

Une grappe de raisin

Le coup de loupe

Quel rapport entre les nazis et le vin de Bordeaux ?  

Avant tout, un peu de contexte. Nous sommes le 22 juin 1940, la France signe l’armistice avec l’Allemagne nazie. Le territoire est divisé en deux, et les Allemands prennent bien soin d’inclure les vignobles bordelais en zone occupée. Si Hitler n’a jamais apprécié l’alcool, Göring, l’un des principaux dirigeants du IIIe Reich, était lui un grand amateur de vin, de cognac et de champagne. 

Dès le début de l’Occupation, il ordonne à des troupes de soldats allemands le pillage des caves à vins françaises. “Mais cette pratique n’a pas trop plu à Berlin, qui ne voulait pas être mal vu”, explique Antoine Dreyfus, journaliste et auteur d’une enquête sur le sujet, Les Raisins du Reich. Les dirigeants du IIIe Reich créent alors un système d’achat et commencent à collaborer avec les vignobles français, qui vont s’enrichir grâce à ce marché. 

Comment s’est concrétisée cette collaboration dans le Sud Ouest ? 

À cette époque, Bordeaux est le premier producteur de vin au monde, l’affaire est plus qu’alléchante pour les Allemands. Berlin instaure, dès l’été 1940, une centrale d’achats des vins : dans les régions viticoles, Hitler envoie des Weinführer”, des responsables allemands chargés d’acheter du vin afin de l’exporter en Allemagne.

À Bordeaux, le Weinführer s’appelle Heinz Bömers. Originaire de Brême où il est importateur de vin français, il installe son bureau sur les quais bordelais pendant l’Occupation. Ici, il se charge des négociations entre les professionnels du Bordelais et l’Allemagne. Dans ce bureau, Heinz Bömers voit passer tour à tour courtiers, négociants et vendeurs de vin. La règle est simple : plus vous êtes proche de Heinz Bömers, plus vous vendez de vin.

Louis Eschenauer, surnommé “le roi de Bordeaux”, n’hésite pas une seconde à collaborer ouvertement avec l’ennemi. Le numéro 1 des négociants bordelais faisait déjà affaire avec Heinz Bömers avant la guerre. Ils vont continuer à travailler tous les deux sous l’Occupation, en rachetant les domaines appartenant à des juifs et des Anglais voulant partir en zone libre. 

On parle alors de collaboration économique. Mais une collaboration choisie, pour Antoine Dreyfus : “Jusqu’où va-t-on pour vendre son produit ? Où met-on le curseur entre besoin et profit ?” 

L'aigle symbole du 3° reich et des nazis

 Quel sort ont connu les vignobles à la Libération ? 

En 1944, la Libération met un terme à quatre années d’Occupation. La plupart des négociants ayant collaboré avec l’ennemi passent entre les mailles du filet. Les plus zélés, comme Louis Eschenauer, seront condamnés. Il sera envoyé en prison et devra payer des amendes pour sa collaboration avec le régime nazi. Mais les vignobles bénéficient globalement d’une grande indulgence : plusieurs lois d’amnistie sont votées et la plupart des négociants ont uniquement dû payer des amendes. “Dès la Libération, on parle de reconstruire la France, et pour cela, il faut de l’argent”, rappelle Antoine Dreyfus.

Le monde viticole étant une source d’emploi et d’argent, la justice restera très bienveillante à leur égard. Les négociants se défendent en répétant qu’ils n’ont pas collaboré, mais simplement survécu en vendant de la “piquette” aux Allemands. Des déclarations qui seront contredites par Madame Kircher, la secrétaire de Heinz Bömers qui a aidé les Forces françaises de l’Intérieur à retrouver les collabos (et dont on vous raconte l’histoire juste en-dessous.)

Pour aller plus loin

🍷 Le vin de Bordeaux, mais pas que. Les châteaux bordelais n’ont pas été les seuls à collaborer. En Bourgogne aussi, les nazis ont fait main basse sur le vin.

🪖 Le maire collabo de Bordeaux. Ministre de l’Intérieur sous le régime de Vichy, Adrien Marquet a été un des fers de lance de la collaboration pendant l’Occupation. Sur Revue Far Ouest, on vous raconte l’histoire de cet ancien maire de Bordeaux, devenu l’un des plus grands tabous de la ville. 

Le port de la Lune en guerre. Dès 1942, l’Allemagne nazie fait du port de Bordeaux une grande base militaire de sous-marins. Ce magazine de France 3 Nouvelle-Aquitaine raconte l’histoire de l’imposante base sous-marine du quartier Bacalan.

Illustration d'une feuille de vigne

Le sachiez-tu ? 

Le nombre 40

En quatre ans (1940 à 1944), on estime que l’Allemagne a importé 40 d’hectolitres de nos vins.

“C’est un chiffre estimé, car la majeure partie des volumes sont livrés sans factures ni aucune déclarations”, explique Christophe Lucand, historien spécialiste du vin et auteur de Le Vin et la guerre.

C’est arrivé près de chez nous

La résistance de madame Kircher

1944, Heinz Bömers prend la fuite. Le soldat nazi chargé de l’achat en France des vins destinés au Reich s’enfuit en laissant derrière lui Gertrude Kircher. À seulement 23 ans, elle est la secrétaire de Heinz Bömers depuis 1941. Juste avant de prendre la fuite, Bömers lui ordonne de “brûler tous les documents”. Mais à la Libération, Gertrude Kircher va finalement livrer l’intégralité des archives de son patron aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI). Madame Kircher “fait partie d’une minorité, les Sudètes”, précise le journaliste Antoine Dreyfus. Une population à majorité germanophone de Tchécoslovaquie, territoire que le Reich s’approprie.

Illustration d'une casquette nazie

La jeune femme livre également une liste détaillée des Bordelais particulièrement proches de Heinz Bömers et décrit toutes les relations que les négociants avaient avec le soldat nazi. Elle rend aussi tous les papiers d’archives de la société qu’il avait avec Louis Eschenauer. 

La vinasse pour les Allemands

Ces déclarations permettent au FFI de condamner la plupart des collaborateurs avec le régime nazi. C’est aussi à ce moment qu’on se rend compte que Bömers achetait essentiellement de très bons vins. “Donc, dire que les vignerons français auraient délibérément vendu de la vinasse à des Allemands qui n’y connaissaient rien, c’est totalement faux, hormis peut-être quelques exceptions”, souligne Antoine Dreyfus. 

Grâce à ses révélations, Gertrude Kircher obtient la nationalité française. Elle décide même de changer de nom et prénom, elle s’appelle désormais Lucienne Dentz. Mais depuis toutes ces années, aucun historien n’a retrouvé la trace de Madame Kircher, à leur grand regret. 

Tour d’horizon

🇨🇿 C’est quoi, les Sudètes ? À cheval sur trois pays, l’histoire des Sudètes est remplie d’histoire et de conflits. Arte est revenu sur les expulsions sauvages de cette population. 

Des femmes résistantes. Le documentaire Désobéir dresse le portrait de femmes engagées à qui l’on doit la Libération de la France. 

🕍 La rafle de la synagogue de Bordeaux. Durant la Seconde Guerre mondiale, environ 1 600 juifs ont été déportés depuis Bordeaux et envoyés dans les camps de la mort. Cet article de Sud Ouest fait le récit de la dernière rafle anti-juive d’Aquitaine, le 10 janvier 1944.

⚖️ Maurice Papon : un procès hors norme. Le 2 avril 1998, l’ancien haut fonctionnaire de Vichy est condamné pour ‘complicité de crimes contre l’humanité”, pour son rôle dans la déportation des juifs de la région bordelaise.

LA RÉDACTION
Nous sommes un média en ligne, local, indépendant, sans publicité et sur abonnement. Nous voulons partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages dont le vécu interroge notre place au sein de la collectivité.
Dans le même feuilleton

Sécheresse : Sec ton booty

Après un été 2022 caniculaire et un mois d’octobre estival, nous avons appris à côtoyer le mot « sécheresse ». Mais avons-nous bien compris ce qu’il signifie et quelles sont ses...

Méthanisation : une usine à gaz

Aujourd’hui, on se demande si on peut produire du gaz écolo en Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 27 septembre 2022.

Déserts médicaux : où sont les médecins ?

Aujourd’hui, on se demande si on peut encore se faire soigner près de chez nous. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 11 octobre 2022.

Collages féministes : colères sur les murs

Aujourd’hui, on célèbre les 3 ans des collages contre les féminicides. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 octobre 2022.

Centre de rétention administrative : au bord du CRAquage

Aujourd’hui, on se demande à quoi peut bien servir un centre de rétention administrative. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es

Inflation : un coût monté

Aujourd’hui, on essaie de comprendre l’inflation et son impact dans le Sud-Ouest. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 novembre 2022.

Grippe aviaire : c'est grave duckteur ?

Aujourd’hui, on passe à la loupe les conséquences de la grippe aviaire dans le Sud-Ouest Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 06 décembre 2022.

Embûches de Noël

Aujourd’hui, on se demande si on va passer un chouette Noël. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 décembre 2022.

LGV Bordeaux-Toulouse : Fast & Furious

Aujourd’hui, on se demande si on doit toujours aller plus vite avec la LGV Bordeaux-Toulouse. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 3 janvier 2023.

Qui étaient les tirailleurs africains du Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on vous raconte l’histoire des tirailleurs africains tombés en Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 janvier 2023.

Données personnelles : data gueule à la récré

Aujourd’hui, on se demande si on peut vraiment protéger ses données personnelles. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 31 janvier 2023.

Un chasseur sachant chasser

Aujourd’hui, on se demande s’il faut interdire la chasse. Cette newsletter a été envoyée le 28 février 2023.

Cannabis : l'herbe est plus verte dans le Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on se demande s’il faut légaliser le cannabis. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 février.

Drag queens à Bordeaux : belles de nuit

Aujourd’hui, on vous emmène à la rencontre des drag queens à Bordeaux. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 14 mars 2023.

Festival Imprimé : pour un journalisme engagé

Aujourd’hui, on vous invite à nous rencontrer au festival Imprimé. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 28 mars 2023.

Qui est Revue Far Ouest ?

Aujourd’hui, on fait un peu plus ample connaissance. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur Revue Far Ouest. Cette newsletter a été envoyée le 11 avril 2023 à nos inscrit·es....

Nucléaire en Gironde : atome et à travers ?

Aujourd’hui, on se demande ce qu’est le nucléaire. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 avril 2023.

Les raisins des nazis : le vin comme arme de guerre

Aujourd’hui, on déterre une histoire du passé. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 9 mai 2023.

Peines perdues : la prison vaut-elle la peine ?

Aujourd’hui, on revient sur l’utilité de la prison. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 23 mai 2023.

Fort·es et fièr·es : Pride was a riot

Aujourd'hui, on vous parle de fierté(s). Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 6 juin 2023.

À ceux qui sont nés quelque part : une histoire d'exil

Aujourd'hui, on donne la parole à ceux qui ne l'ont pas. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 juin 2023.

On va t’emmener loin, juste à côté de chez toi : PopEx, l'intégrale

Aujourd'hui, on vous présente PopEx. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 4 juillet 2023.

Des sorcières féministes et des vêtements écolo : balais et chiffons

Aujourd’hui, on parle mode et sorcières. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 18 juillet 2023.

Des bastons et des tampons : rivalités et ovalie

Aujourd’hui, on parle rugby et rivalités. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 1er août 2023.

Des pièces et des patounes : argent sauvage

Aujourd'hui, on parle monnaie locale et vie sauvage. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 15 août 2023.

Les possédées de Loudun : le diable est dans les détails

Aujourd’hui, on se fait un petit tuto DIY exorcisme et religieuses possédées. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 3 octobre 2023.

Tou'Win : être gay et jouer au rugby

Aujourd’hui, on se demande où sont les hommes gay dans le rugby. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 24 octobre 2023.

L'extrême droite se sent pousser des ailes à Bordeaux

Aujourd’hui, on plonge dans la vague brune. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 7 novembre 2023.

Écriture inclusive : (dé)masculiniser la langue française

Aujourd’hui, on se demande si le masculin est vraiment neutre. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 22 novembre 2023.

Île de Ré : une Embellie pour les familles de détenus

Aujourd'hui, on découvre une prison au milieu des vacancier·eres. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 5 décembre 2023.

La Nouvelle-Aquitaine, reine du pétrole

Aujourd'hui, on creuse pour trouver du pétrole dans le Sud-Ouest. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 19 décembre 2023.

L'huître, l'Homme et le déni écologique

Aujourd'hui, on se demande si on peut continuer à manger des huîtres. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 janvier 2024.

Juger les militant·es de Sainte-Soline : deux poids deux mesures ?

Aujourd'hui, on s’intéresse à un tribunal qui se radicalise contre les écolos. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 6 février 2024.

Gamers Seniors : l'Âge d'Or ?

Aujourd’hui, on joue aux jeux vidéo avec Papy et Mamie. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 20 février 2024.

Agriculteur·ices : au bout du sillon

Aujourd’hui, on parle mal-être chez les agriculteurs. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 05 mars 2024.

Pénurie d’hébergement d’urgence à Bordeaux

Aujourd’hui, on parle d’hébergement d’urgence (dans un bateau). Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 19 mars 2024.

« Épidémie » de cancers pédiatriques en Charente-Maritime

Aujourd’hui, on s’interroge sur les liens entre les cancers pédiatriques et les pesticides en Charente-Maritime. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 2 avril 2024....

Sécurité sociale : L’alimentation doit-elle devenir un droit ?

Aujourd’hui, on parle sécurité sociale de l’alimentation. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 16 avril 2024.

Contraception masculine : la communauté de l'anneau

Aujourd’hui, on parle de contraception masculine. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 mai 2024.

Pourquoi on s'en fiche des élections européennes ?

Aujourd’hui, on se demande si les élections européennes nous concernent vraiment. Cette newsletter a été envoyée ) nos inscrit·es le 28 mai 2024.

Congé menstruel : rdv aux prochaines règles

Aujourd’hui, on parle du congé menstruel.  Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 11 juin 2024.

Extrême droite : localement vôtre

Aujourd’hui, on fait un point, très local, sur le programme de l’extrême droite. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·e le 25 juin 2024.

Pride rurale : la visibilité queer à la campagne

Aujourd’hui, on parle de la visibilité queer dans les campagnes de Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 9 juillet 2024.

Les fantômes ont-ils besoin de sextoys ?

Aujourd’hui, on parle de fantômes, de forêts et de sextoys. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 06 août 2024.

Ensemble on va plus loin dans la montagne

Aujourd’hui, on apprend à coopérer et à protéger la montagne. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 20 août 2024.

Réparation sur la planche

Aujourd’hui, on apprend à surfer et à réparer sa machine à café. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 03 septembre 2024.

Des échecs, de la boxe et des sirènes

Aujourd’hui, on fait pousser du cannabis avec des sirènes à cheval. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 septembre 2024.

Limousin : l'accès à l'avortement en danger ?

Aujourd’hui, on parle de l’accès à l’avortement dans les zones rurales. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 1er octobre 2024.

Ces épisodes pourraient vous intéresser
Far Ouest Radio

Les femmes de Nouvelle-Aquitaine se font mousser

Les femmes de Nouvelle-Aquitaine se font mousser

Déconstruire les clichés tenaces liés à leur genre et donner de la visibilité à leurs actions locales, tels sont les objectifs du collectif des femmes brasseuses de...
En vrai, en vrac

Sabine Delcour : Odyssée dans l'empire du milieu

Sabine Delcour : Odyssée dans l'empire du milieu

SABINE DELCOUR. Dans sa nouvelle série, la photographe nous plonge dans la frénésie urbanistique de la Chine et la vertigineuse transformation de la ville démesurée, connectée...
Soutenez Revue Far Ouest !

Nous avons besoin de 1 000 nouvelles souscriptions pour continuer à exister.

Découvrir nos offres d’abonnement