Numéro 56
7 minutes de lecture
Mardi 1 avril 2025
par Kinda Luwawa

Aujourd’hui, on passe au crible la pollution dans le sport et les solutions qui existent.
Peut-on aimer le sport sans détester la planète ?

Si vous êtes fans de foot, vous avez certainement passé votre week-end suspendus à votre TV pour regarder Bordeaux — Blois ou Poitiers — Saint-Brieuc.

Mais saviez-vous que le football français émet plus de 1 800 000 tonnes de CO₂ par an ? C’est ce qu’a révélé le mois dernier le think tank le Shift Project dans son rapport « Décarbonons le sport » invitant à repenser ses modèles économiques.

La Nouvelle-Aquitaine n’est pas épargnée. En plus des événements habituels elle a récemment accueilli certains matchs de la coupe du monde de rugby 2023 et des Jeux olympiques de Paris 2024. Deux gros moments où on a un peu parlé d’écologie… Mais pas trop quand même.

Alors qu’on s’approche dangereusement d’un réchauffement à +1,5 °C, est-ce que l’écologie peut rester un sujet marginal dans le sport ?

Dans cette newsletter vous découvrirez pourquoi certains sports génèrent une empreinte carbone colossale, comment le changement climatique pourrait bouleverser vos sports préférés et les pistes en cours de réflexion pour rendre le sport plus vert.

Le coup de Loupe 

Qu’est-ce qui pollue dans le sport ?

Tout ! Si vous êtes adepte de course à pied, vous avez peut-être participé au semi-marathon de Bordeaux cette année. Une belle fête, des milliers de coureurs dans les rues… Et pourtant, derrière l’exploit sportif, c’est un autre chiffre qui donne le vertige : 200 tonnes de CO₂ émises à chaque édition. L’équivalent de ce qu’un Français moyen produit en un an. La faute à quoi ? Aux déplacements, principalement. Et c’est là que ça surprend : plus des deux tiers des participants vivent déjà dans le département.

« On observe la même chose dans tous les sports. Selon la taille des événements sportifs, le transport est responsable entre 70 et 90 % des émissions », résume Olivier Bessy, sociologue spécialiste du sport durable à l’université de Pau. « Aller s’entraîner, partir en compétition, assister à un match : on prend la voiture. Ou pire, l’avion pour les événements sportifs professionnels. »

En Nouvelle-Aquitaine, c’est encore plus flagrant pour les sports collectifs : à chaque match, ce sont des milliers de supporters qui affluent. Et il y a aussi tout ce qu’on ne voit pas. Les stades qui tournent à plein régime, même quand les gradins sont vides. Les projecteurs allumés en plein jour. Les pelouses arrosées toute l’année. Le stade Matmut Atlantique par exemple consomme autant d’électricité en un an que 500 familles réunies.

Faire du sport demandera plus d’effort, pour moins de résultats.

Vous pensez être épargné·e parce que vous partez en rando entre amis près de chez vous ? Raté. Ces pratiques aussi laissent des traces. « Les dunes, par exemple, sont des milieux fragiles. Elles subissent une érosion accélérée dès qu’il y a des rassemblements pour des trails ou des courses de VTT », explique Olivier Bessy.

Pour d’autres disciplines « nature », il faut aussi compter l’impact du matériel. Une planche de surf de 3 kilos génère à elle seule 6 kilos de déchets toxiques lors de sa fabrication. Résines, solvants, néoprène… Des matériaux ni recyclables ni biodégradables.

Faire du sport à +2 degrés ça ressemble à quoi ? 

À +2 °C, faire du sport ne sera plus une évidence. Au-delà de 32 °C, toute activité physique devient risquée, selon le Fonds national pour la nature. Avec +2 °C sur le thermomètre, on dépasserait ce seuil 24 jours de plus par an. Autrement dit : 24 jours où courir, pédaler ou simplement bouger dehors deviendra franchement déconseillé. À +4 degrés, on perdrait deux mois.

Forcément, les performances vont en prendre un coup. Difficile d’imaginer battre des records quand l’organisme lutte en permanence contre la chaleur. Sans parler de la qualité de l’air car plus il fait chaud, plus la pollution augmente et avec elle, les risques respiratoires. Faire du sport demandera plus d’effort, pour moins de résultats.

Les compétitions devront s’adapter : repenser leurs calendriers, ou déménager vers des régions plus fraîches. C’est déjà ce qui se profile pour les sports d’hiver ! À +2 °C, seules trois stations des Pyrénées pourront encore garantir un enneigement suffisant. À +4 °C, aucune n’y survivra.

Tout le tissu sportif est concerné : les clubs, les infrastructures de proximité, les équipements du quotidien… En France, 80 clubs de voile sur 576 seront menacés par la montée des eaux. Et plus de 60 000 salles de sport pourraient devenir impraticables, faute de conditions adaptées.

Est-ce que le sport peut avoir un effet positif sur l’environnement ? 

Alors, il y en a déjà quelques-uns. « Il ne faut pas oublier que certaines pratiques encouragent la préservation des milieux naturels pour garantir une qualité de jeu et de pratique », souligne le sociologue Olivier Bessy. Randonnée, plongée, trail… Pour exister, ces activités ont besoin d’un environnement sain, ce qui pousse à sa protection. Certains clubs et fédérations l’ont bien compris et s’engagent dans des démarches écologiques comme l’entretien des sentiers, le nettoyage des plages et encouragent une gestion raisonnée des espaces naturels. 

Mais pour que l’impact de ces initiatives soit pleinement positif, une transformation plus profonde est nécessaire. « Le dérèglement climatique est une conséquence de nos modes de consommation, cette logique du toujours plus fort, toujours plus grand, toujours plus d’argent. Il faut donc travailler en amont : réduire la voilure de certains événements, penser plus sobre, plus simple. », explique le sociologue.

Le problème c’est que si sur le principe tout le monde est d’accord pour rendre les événements plus verts, dans les faits ça coince. Une étude de l’International Trail Running Association (ITRA) montre ce paradoxe : 77 % des coureurs se disent prêt à soutenir davantage des événements axés sur la durabilité, mais 22 % seulement paieraient plus pour financer ces initiatives.

Le sachiez-tu ?

C’est le nombre de m3 consommés par les golfs du littoral aquitain par an, soit 80 piscines olympiques. Il s’agit des golfs qui arrosent les plus de France selon la Fédération française de golf

C’est arrivé près de chez nous 

Le rugby en pleine mêlée climatique

Quand on pense sport dans le Sud-Ouest, difficile de ne pas penser au rugby. Impossible d’y échapper : un·e licencié·e sur cinq en France réside en Nouvelle-Aquitaine, selon l’INSEE. Mais cette passion a un prix : 390 000 tonnes de CO₂ par an, d’après The Shift Project, un think tank spécialisé dans l’atténuation du changement climatique.

Cela ne vous étonne peut-être pas ? Après tout, il y a deux mois à peine, les joueurs du stade Toulousain parcouraient 22 000 km pour disputer un match de 80 minutes à Durban, en Afrique du Sud ! Sauf que… c’est le rugby amateur qui pollue le plus. Chaque année, les licencié·es et leurs spectateur·rices génèrent 220 000 tonnes de CO₂, près de 40 % sont liés aux déplacements en voiture.

Du côté des rencontres professionnelles, le problème est le même pour les spectateur·ices. En Nouvelle-Aquitaine, les rencontres du Top 14 ou de la Pro D2 attirent près de 2 millions de spectateurs dans les stades. Des spectateur·ices qui viennent généralement… en voiture.

Quelques clubs s’engagent

Face à ce constat, certains clubs tentent d’agir. La Section paloise, par exemple, a mis en place l’Ovaligne, un service de navettes gratuites reliant le stade aux parkings relais des communes voisines, afin de limiter l’usage de la voiture individuelle. Une initiative qui lui a valu d’être le premier club de rugby à recevoir le label « Fair Play for Planet », récompensant les clubs sportifs engagés dans une transition écologique.

Le club béarnais va encore plus loin : maillots en matières recyclées, écocups aux buvettes, produits locaux et suppression des programmes papier au profit du numérique. Des efforts notables, mais encore trop limités face à l’ampleur du problème. « Le problème, c’est le rythme, la grandeur, le monde. Ce ne serait jamais durable d’avoir une telle cadence. », tempère Olivier Bessy, chercheur au laboratoire Transition énergétique et environnementale.

Un événement n’est pas réussi parce qu’on a attiré des gens du monde entier, mais parce que l’expérience sur place a satisfait les spectateurs tout en valorisant l’image du territoire. 

La question se pose notamment pour les grands tournois. Lors de la Coupe du monde de rugby 2023, des centaines de milliers de spectateur·ices ont voyagé à travers la France, générant une empreinte carbone considérable : 830 kt de CO₂ pour un mois et demi de compétition, soit l’équivalent des émissions annuelles d’une ville de 90 000 habitants comme Poitiers.

Retrouver les bases d’un sport durable et social

Certaines figures du rugby commencent à prendre la parole. Julien Pierre, ancien international français, appelle à une prise de conscience collective. « Si demain, un joueur comme Antoine Dupont déclare qu’il refuse un déplacement pour des raisons écologiques, les organisateurs devront en tenir compte », affirme-t-il pour Reporterre.

Mais, selon le sociologue Olivier Bessy, le changement ne pourra pas venir uniquement des joueurs ou des supporters. « La responsabilité doit venir d’en haut, des collectivités et des instances sportives. Les gens veulent se divertir, s’amuser, et c’est normal, insiste-t-il. Le problème c’est que les territoires voient surtout ces événements comme des catalyseurs de développement touristique. Il est normal que la dimension économique soit prise en compte, mais elle doit trouver un équilibre avec les logiques socioculturelles et environnementales. »

Contrairement à la région Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine peine à évaluer l’impact de ses propres compétitions. « Il n’y a pas de stratégie événementielle claire, chaque organisateur fait ce qu’il veut. On manque d’harmonisation et de critères environnementaux solides pour influencer les pratiques », regrette le sociologue du sport.

Pour lui, le rugby — comme d’autres disciplines — est à un moment charnière. « Pour que ce projet fonctionne, il faut opérer une triple transition : sociétale, écologique et économique. Cela passe par une nouvelle approche : partir des territoires, identifier leurs besoins et changer de paradigme. Un événement n’est pas réussi parce qu’on a attiré des gens du monde entier, mais parce que l’expérience sur place a satisfait les spectateurs tout en valorisant l’image du territoire. »

D’où l’importance de redéfinir les bases d’un sport écoresponsable : des compétitions accessibles à tous, une économie mieux répartie localement, et des pratiques alignées avec les enjeux climatiques. « Ce n’est qu’à cette condition qu’on pourra vraiment parler de sport durable », conclut le sociologue.

Pour aller plus loin : 

🏟️ Ces athlètes veulent réconcilier sport et écologie. Est-ce que le sport peut être un levier de prise de conscience écologique ? Reporterre est parti à la rencontre des « Climatosportifs », un collectif porté par trois athlètes qui dénoncent les dérives capitalistes au sein du sport.

🚴 Touristes, tous·tes en selle ? On parle de plus en plus de tourisme vert mais qu’en est-il de nos habitudes touristiques sportives ? Le podcast Vent Debout répond à cette question en interrogeant Jeanne Lepoix, influenceuse cyclisme et Rémy Knafou, géographe spécialiste du tourisme. Le tout dans un cadre bucolique.

🎣 Et si le sport prônait la coopération et la lenteur ? Le sport apparaît comme le lieu d’exaltation de la compétition, de l’excès et de la domination, des « valeurs » à contre-courant des enjeux écologiques actuels. Comment repenser le sport pour qu’il devienne un allié du vivant ?

– Cette newsletter a été écrite par Kinda Luwawa et éditorialisée par Clémence Postis.

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