Numéro 07
6 minutes de lecture
Vendredi 24 mars 2023
par LA RÉDACTION
LA RÉDACTION
Nous sommes un média en ligne, local, indépendant, sans publicité et sur abonnement. Nous voulons partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages dont le vécu interroge notre place au sein de la collectivité.

Aujourd’hui, on se demande si on doit toujours aller plus vite avec la LGV Bordeaux-Toulouse.
Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 3 janvier 2023.

L’année 2023 sera, on vous le souhaite, ponctuée de grandes joies et de petits bonheurs. Mais elle sera aussi marquée par des projets de taille qui devraient voir le jour en Nouvelle-Aquitaine. Parmi eux : la LGV entre Bordeaux et Toulouse. 

Dans cette newsletter, on vous explique les tenants et aboutissants de ce projet, pourquoi il a tant traîné à être mis sur les rails, et quels problèmes cela pose pour l’environnement.

Un train pour illustrer la LGV

Le coup de loupe

Il consiste en quoi ce projet de LGV ?

La future ligne à grande vitesse prévoit de relier Bordeaux à Toulouse en une heure de train, au lieu de deux actuellement. Il permettra ainsi aux habitants de la ville rose de rejoindre Paris en trois heures. Ce projet comporte également un deuxième volet : la construction d’une nouvelle ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Dax. Au total, les travaux impliquent la construction de plus de 300 km de rails et trois nouvelles gares : Mont-de-Marsan, Agen et Montauban. 

Ce projet, on en parle depuis au moins 2005 – année du début des concertations publiques. Depuis, le « feuilleton LGV » a connu pas mal de rebondissements et d’oppositions, et on aurait pu croire qu’il ne verrait jamais le jour. Première cause de réticence : son prix. Le coût prévisionnel du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) s’élève à 14 milliards d’euros, dont 10,3 milliards d’euros sont consacrés à la branche Bordeaux-Toulouse. Ce coût est réparti entre l’État (40 %), les 25 collectivités d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine qui participent au projet (40 %) et l’Europe (20 %). 

Mais les communes ne sont pas toutes d’accord avec cette levée de fonds. En avril 2022, 80 élus girondins, tous opposés au projet, ont constitué un collectif pour dénoncer « l’impôt LGV », voté dans le cadre du projet de loi de finances 2022. Une taxe qui concerne toutes les personnes qui vivent à une heure ou moins d’une gare LGV. Donc la quasi-totalité des Girondins, et pas mal de monde dans les Landes, le Lot-et-Garonne, la Dordogne, la Charente et les Pyrénées-Atlantiques. Si vous vivez dans un de ces départements, vous risquez donc de voir vos impôts locaux augmenter.

Malgré la réticence des élus, le projet s’est accéléré en 2022 : les premières conventions financières à présenter à l’État ont été approuvées ; un conseil de surveillance et un directeur pour le GPSO ont été nommés ; le gouvernement a confirmé son financement… Tout laisse à penser qu’en 2023, les travaux de la LGV commenceront, 18 ans après les premières réunions publiques. Objectif ? Une mise en service de la ligne en 2032.

Pourquoi a-t-on besoin d’une LGV ?

Pour aller plus vite… Mais pas que. Que ce soit pour Frédéric Gineste (vice-président du département du Lot) ou encore Alain Rousset (président de la région Nouvelle-Aquitaine), un train plus rapide permettra de désenclaver les départements du Lot et du Lot-et-Garonne, et toutes les collectivités où vont passer les nouvelles lignes. Il s’agit de rapprocher les villes moyennes et petites des grandes métropoles comme Bordeaux et Toulouse. Selon la préfecture d’Occitanie, le GPSO permettra « d’amplifier le développement économique et social et l’emploi dans tous les territoires concernés, sans compter les milliers d’emplois qui seront créés par le projet ».

D’autres, en revanche, dénoncent un projet dépassé et à côté de la plaque. L’association Très Grande Vigilance en Albret, dans le Lot-et-Garonne, a demandé à Robert Claraco, expert auprès des tribunaux, spécialisé dans le transport ferroviaire, d’analyser les études de la GPSO. Pour lui, la rénovation des lignes existantes coûterait trois fois moins cher et permettrait déjà aux trains d’aller beaucoup plus vite.

Une gare pour illustrer la LGV

Pour Robert Claraco (comme pour Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux), le projet a vu le jour dans les années 2000 et n’a été que très peu modifié depuis. Il n’est plus en phase avec les besoins et les enjeux actuels. 

Déjà, en 2015, une commission d’enquête publique avait rendu un avis défavorable au projet. « Impacts sur l’environnement insuffisamment pris en compte », « rentabilité socio-économique insuffisante », « financement public incertain », « alternatives à la grande vitesse insuffisamment explorées »…
De quoi freiner les ardeurs. Pourtant, le Conseil d’État a ignoré cette enquête et a déclaré le GPSO « d’intérêt public » en 2016. Dans les années qui ont suivi, sept recours visant à annuler cette décision ont été défendus devant le Conseil d’État. Sans succès.

Mais, c’est écolo ou pas ?

Selon les porteurs du projet, le GPSO permettra d’économiser 340 000 tonnes de C02 par an, notamment en changeant les habitudes des usagers : la LGV pourrait ainsi faire baisser de 20 % les transports aériens, et éviter 7,7 millions de trajets en voiture. Sans oublier le transport de marchandises : actuellement, 10 000 camions circulent chaque jour sur l’axe Bordeaux-Espagne. Souvenez-vous, dans le projet est également inclus une LGV Bordeaux-Dax. Dans une deuxième phase de travaux, cette ligne devrait rejoindre l’Espagne. Grâce à la LGV, le fret ferroviaire augmenterait (de 3 % actuellement à 18 %) et diminuerait ainsi le transport routier.

Mais tout le monde n’est pas d’accord avec ce calcul. C’est le cas de Philippe Barbedienne, président de l’association Sepanso Gironde. « Gommer des collines et détruire les vallées va émettre 4,5 millions de tonnes de CO2. Des émissions qu’il est impossible de récupérer. » Selon la contre-enquête du collectif Nina (LGV Ni ici, ni ailleurs), l’extraction d’autant de gaz à effet de serre représente l’équivalent de 28 millions de personnes faisant l’aller-retour Toulouse-Paris en avion. 

Le bilan carbone de ce projet serait ainsi négatif jusqu’en 2050. Et là où ça coince, c’est pour la mobilité des habitants autour du projet. Le chantier demandera de telles infrastructures que plusieurs routes et gares de campagnes seront fermées. Ils seront obligés de faire une multitude de détours en voiture pour se rendre à une gare où passe la LGV. 

Le sachiez-tu ?

Le nombre 35

C’est, en millions d’euros, le coût moyen d’un kilomètre de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse. Elle serait la plus coûteuse de toutes les lignes à grande vitesse françaises déjà construites.

C’est arrivé près de chez nous

La vallée du Ciron : victime colossale de la LGV

La vallée du Ciron est située au sud de Langon, entre les Landes et le Lot-et-Garonne. Elle est reconnue par les scientifiques pour sa biodiversité exceptionnelle. Sa rivière longue de 97 kilomètres et sa forêt de hêtres vieille de 40 000 ans lui ont permis d’obtenir le label européen Natura 2000. Autrement dit, la vallée fait désormais partie des sites naturels dont les espaces et les habitats menacés sont protégés. Il est par exemple interdit d’utiliser des produits phytosanitaires et de faire construire une maison sur ce territoire. Pourtant, la future LGV passerait en plein dans la vallée. 

Pour Virginie, membre du collectif Ni ici, ni ailleurs, cette décision est incompréhensible. « C’est le plus grand chantier des dix prochaines années, c’est un boulet écologique dans une zone naturelle précieuse. » Le tracé prévu de la LGV forme un triangle ferroviaire autour du Ciron, entre les communes de Bernos-Beaulac, Captieux et Lerm-et-Musset afin de relier les branches Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse de la ligne. Mais pour ce faire, trois viaducs devraient enjamber le Ciron. Pierre Barbedienne, président de la Sepanso de Gironde, alarme : « Les écoulements d’eau ne se feront plus. Les affluents du Ciron seront coupés ce qui créera un barrage, puis une dépression qui réchauffera inévitablement les eaux. » 

Des coulées de béton en pleine nature

Une décision qui, à terme, modifierait drastiquement le microclimat de la vallée et ferait disparaître les espèces menacées comme la loutre d’Europe ou les chauve-souris. Le vin de Sauternes n’existerait probablement plus lui non plus, sans ce microclimat particulier qui développe le champignon de la « pourriture noble » qui lui donne son goût sucré.

En plus d’un impact sur la qualité de l’eau, c’est aussi l’artificialisation des sols qui pose problème : la LGV prévoit de détruire 4 500 hectares de zones naturelles et 1 500 hectares de zones agricoles, un effondrement pour la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine. « La faune et la flore seront remplacées par des coulées de béton, des pelleteuses et une artificialisation des sols pour faire place aux rails », se désole Philippe Barbedienne. D’autant que l’eau de la rivière sera automatiquement polluée par le désherbage chimique pour l’entretien des voies. Face à ce chantier colossal, plusieurs collectifs comme Nina ou Stop LGV Bordeaux métropole s’allient pour faire de la pédagogie aux citoyens.

Mais vont-ils réussir à faire dérailler le projet de LGV ? 

Pour aller plus loin

Le Ciron, prochain Notre-Dame-des-Landes ? Des citoyens s’organisent pour créer une Zone à Défendre sur le territoire.

🎙️ Drame en trois actes. Le podcast C’est bientôt demain revient en 3 épisodes sur l’histoire du Ciron et la lutte contre la LGV.

🪧Le sujet des oppositions à la LGV vous intéresse ? Le site Alternative LGV réunit des élus, acteurs associatifs et citoyens qui militent pour une rénovation des lignes existantes.

– Cette newsletter a été conçue par Clémence Postis, Amandine Sanial, Ana Hadj-Rabah et Margaux Pantobe.

LA RÉDACTION
Nous sommes un média en ligne, local, indépendant, sans publicité et sur abonnement. Nous voulons partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages dont le vécu interroge notre place au sein de la collectivité.
Dans le même feuilleton

Sécheresse : Sec ton booty

Après un été 2022 caniculaire et un mois d’octobre estival, nous avons appris à côtoyer le mot « sécheresse ». Mais avons-nous bien compris ce qu’il signifie et quelles sont ses...

Méthanisation : une usine à gaz

Aujourd’hui, on se demande si on peut produire du gaz écolo en Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 27 septembre 2022.

Déserts médicaux : où sont les médecins ?

Aujourd’hui, on se demande si on peut encore se faire soigner près de chez nous. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 11 octobre 2022.

Collages féministes : colères sur les murs

Aujourd’hui, on célèbre les 3 ans des collages contre les féminicides. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 octobre 2022.

Centre de rétention administrative : au bord du CRAquage

Aujourd’hui, on se demande à quoi peut bien servir un centre de rétention administrative. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es

Inflation : un coût monté

Aujourd’hui, on essaie de comprendre l’inflation et son impact dans le Sud-Ouest. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 novembre 2022.

Grippe aviaire : c'est grave duckteur ?

Aujourd’hui, on passe à la loupe les conséquences de la grippe aviaire dans le Sud-Ouest Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 06 décembre 2022.

Embûches de Noël

Aujourd’hui, on se demande si on va passer un chouette Noël. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 décembre 2022.

LGV Bordeaux-Toulouse : Fast & Furious

Aujourd’hui, on se demande si on doit toujours aller plus vite avec la LGV Bordeaux-Toulouse. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 3 janvier 2023.

Qui étaient les tirailleurs africains du Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on vous raconte l’histoire des tirailleurs africains tombés en Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 janvier 2023.

Données personnelles : data gueule à la récré

Aujourd’hui, on se demande si on peut vraiment protéger ses données personnelles. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 31 janvier 2023.

Un chasseur sachant chasser

Aujourd’hui, on se demande s’il faut interdire la chasse. Cette newsletter a été envoyée le 28 février 2023.

Cannabis : l'herbe est plus verte dans le Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on se demande s’il faut légaliser le cannabis. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 février.

Drag queens à Bordeaux : belles de nuit

Aujourd’hui, on vous emmène à la rencontre des drag queens à Bordeaux. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 14 mars 2023.

Festival Imprimé : pour un journalisme engagé

Aujourd’hui, on vous invite à nous rencontrer au festival Imprimé. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 28 mars 2023.

Qui est Revue Far Ouest ?

Aujourd’hui, on fait un peu plus ample connaissance. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur Revue Far Ouest. Cette newsletter a été envoyée le 11 avril 2023 à nos inscrit·es....

Nucléaire en Gironde : atome et à travers ?

Aujourd’hui, on se demande ce qu’est le nucléaire. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 avril 2023.

Les raisins des nazis : le vin comme arme de guerre

Aujourd’hui, on déterre une histoire du passé. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 9 mai 2023.

Peines perdues : la prison vaut-elle la peine ?

Aujourd’hui, on revient sur l’utilité de la prison. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 23 mai 2023.

Fort·es et fièr·es : Pride was a riot

Aujourd'hui, on vous parle de fierté(s). Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 6 juin 2023.

À ceux qui sont nés quelque part : une histoire d'exil

Aujourd'hui, on donne la parole à ceux qui ne l'ont pas. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 juin 2023.

On va t’emmener loin, juste à côté de chez toi : PopEx, l'intégrale

Aujourd'hui, on vous présente PopEx. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 4 juillet 2023.

Des sorcières féministes et des vêtements écolo : balais et chiffons

Aujourd’hui, on parle mode et sorcières. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 18 juillet 2023.

Des bastons et des tampons : rivalités et ovalie

Aujourd’hui, on parle rugby et rivalités. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 1er août 2023.

Des pièces et des patounes : argent sauvage

Aujourd'hui, on parle monnaie locale et vie sauvage. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 15 août 2023.

Les possédées de Loudun : le diable est dans les détails

Aujourd’hui, on se fait un petit tuto DIY exorcisme et religieuses possédées. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 3 octobre 2023.

Tou'Win : être gay et jouer au rugby

Aujourd’hui, on se demande où sont les hommes gay dans le rugby. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 24 octobre 2023.

L'extrême droite se sent pousser des ailes à Bordeaux

Aujourd’hui, on plonge dans la vague brune. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 7 novembre 2023.

Écriture inclusive : (dé)masculiniser la langue française

Aujourd’hui, on se demande si le masculin est vraiment neutre. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 22 novembre 2023.

Île de Ré : une Embellie pour les familles de détenus

Aujourd'hui, on découvre une prison au milieu des vacancier·eres. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 5 décembre 2023.

La Nouvelle-Aquitaine, reine du pétrole

Aujourd'hui, on creuse pour trouver du pétrole dans le Sud-Ouest. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 19 décembre 2023.

L'huître, l'Homme et le déni écologique

Aujourd'hui, on se demande si on peut continuer à manger des huîtres. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 janvier 2024.

Juger les militant·es de Sainte-Soline : deux poids deux mesures ?

Aujourd'hui, on s’intéresse à un tribunal qui se radicalise contre les écolos. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 6 février 2024.

Gamers Seniors : l'Âge d'Or ?

Aujourd’hui, on joue aux jeux vidéo avec Papy et Mamie. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 20 février 2024.

Agriculteur·ices : au bout du sillon

Aujourd’hui, on parle mal-être chez les agriculteurs. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 05 mars 2024.

Pénurie d’hébergement d’urgence à Bordeaux

Aujourd’hui, on parle d’hébergement d’urgence (dans un bateau). Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 19 mars 2024.

« Épidémie » de cancers pédiatriques en Charente-Maritime

Aujourd’hui, on s’interroge sur les liens entre les cancers pédiatriques et les pesticides en Charente-Maritime. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 2 avril 2024....

Sécurité sociale : L’alimentation doit-elle devenir un droit ?

Aujourd’hui, on parle sécurité sociale de l’alimentation. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 16 avril 2024.

Contraception masculine : la communauté de l'anneau

Aujourd’hui, on parle de contraception masculine. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 mai 2024.

Pourquoi on s'en fiche des élections européennes ?

Aujourd’hui, on se demande si les élections européennes nous concernent vraiment. Cette newsletter a été envoyée ) nos inscrit·es le 28 mai 2024.

Congé menstruel : rdv aux prochaines règles

Aujourd’hui, on parle du congé menstruel.  Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 11 juin 2024.

Extrême droite : localement vôtre

Aujourd’hui, on fait un point, très local, sur le programme de l’extrême droite. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·e le 25 juin 2024.

Pride rurale : la visibilité queer à la campagne

Aujourd’hui, on parle de la visibilité queer dans les campagnes de Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 9 juillet 2024.

Les fantômes ont-ils besoin de sextoys ?

Aujourd’hui, on parle de fantômes, de forêts et de sextoys. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 06 août 2024.

Ensemble on va plus loin dans la montagne

Aujourd’hui, on apprend à coopérer et à protéger la montagne. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 20 août 2024.

Réparation sur la planche

Aujourd’hui, on apprend à surfer et à réparer sa machine à café. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 03 septembre 2024.

Des échecs, de la boxe et des sirènes

Aujourd’hui, on fait pousser du cannabis avec des sirènes à cheval. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 septembre 2024.

Limousin : l'accès à l'avortement en danger ?

Aujourd’hui, on parle de l’accès à l’avortement dans les zones rurales. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 1er octobre 2024.

L'Histoire des français·es n'existe pas

Aujourd’hui, on s’interroge sur notre vision de l’histoire. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 17 octobre 2024.

Décoloniser les musées de Nouvelle-Aquitaine

Aujourd'hui, on part à la recherche des oeuvres spoliées dans les musées de la région. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 29 octobre 2024.

Pollution lumineuse : biodiversité ou sécurité ?

Aujourd’hui on parle de la pollution lumineuse dans la région. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 12 novembre 2024.

Jeux vidéo : nos régions ont du talent

Aujourd’hui, on consomme local... Pour nos jeux vidéo ! Cette newsletter a été envoyée le 29 novembre 2024.

Ces épisodes pourraient vous intéresser
Nous ne voulons pas dormir

Alternatiboak, ces autres fêtes de Bayonne

Alternatiboak, ces autres fêtes de Bayonne

L’Assemblée des jeunes Bayonnais, une association d’habitants âgés de 17 à 28 ans, organise depuis 2007 une alternative aux célèbres journées rouges et blanches de la ville....
Les rendez-vous manqués

Fantasy : imaginaire (dé)bridé

Fantasy : imaginaire (dé)bridé

Quelles sont les limites qu’un auteur de fantasy rencontre dans ses récits ? Trois auteurs aux univers riches et différents les uns des autres dévoilent les coulisses de leurs...
Soutenez Revue Far Ouest !

Nous avons besoin de 1 000 nouvelles souscriptions pour continuer à exister.

Découvrir nos offres d’abonnement