Épisode 58
7 minutes de lecture
Mardi 29 avril 2025
par Kinda Luwawa

Aujourd’hui, on se demande quelle est la place des femmes en politique dans le Sud-Ouest.

Cette année marque un double anniversaire : le 29 avril, avec les 80 ans du premier vote des femmes françaises. Et les 25 ans de la loi instaurant une amende pour les partis ne respectant pas la parité.

Deux grandes avancées qui nous interrogent : est-ce que ces lois ont vraiment opéré un basculement au sein des institutions politiques ? Est-ce qu’une femme a la même capacité à influencer les politiques publiques qu’un homme en France ?

Des questions qui se posent aussi à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine. Dans la région, les femmes représentent seulement 12 des 30 sénateurs, 17 parmi les 49 députés de la région et 23 % des maires.

Pour mieux comprendre la place que les femmes occupent aujourd’hui en politique, nous avons interviewé Marion Paoletti, professeure à l’université de Bordeaux, spécialiste des transformations démocratiques et du genre en politique.

Dans cette newsletter vous découvrirez pourquoi les femmes de Dax ont pu voter 10 ans avant les autres femmes, pourquoi les lois sur la parité n’ont pas permis de garantir l’égalité homme-femme et pourquoi les jeunes filles votent moins à droite que les jeunes garçons.

La politique chez les femmes de Nouvelle-Aquitaine

En matière de droit civique, la région Nouvelle-Aquitaine a souvent montré la voie : elle y a vu naître des figures pionnières et porté des initiatives électorales bien avant l’heure. 

Manon Cormier

Comment parler de luttes féministes sans citer Manon Cormier, la créatrice de la section girondine de la Ligue française pour le droit des femmes ? Féministe et révolutionnaire, elle est à l’initiative de nombres de conférences et de rencontres pour défendre le droit de vote des Françaises dans la région mais aussi à l’échelle nationale.

Elle est également l’une des premières femmes à pouvoir étudier au sein de la faculté de droit de Bordeaux, ainsi qu’une des premières Françaises à décrocher le titre d’avocate, en pleine Première Guerre mondiale après une thèse sur… le droit de vote !

Son implication dans la Résistance et ses engagements politiques la conduisirent à la déportation à Lauban puis à Ravensbrück et elle mourut d’épuisement quelques jours après la fin du conflit.

Le premier vote des femmes, c’était à Dax !

À Dax, un élu prend également les devants. En juin 1935, dix ans avant le droit de vote des femmes, la ville landaise tente une expérience inédite : pour la première fois en France, des femmes se rendent aux urnes. Elles élisent six conseillères municipales adjointes, grâce à l’initiative du sénateur-maire Eugène Milliès-Lacroix, qui a fait adopter des arrêtés pour rendre cette élection possible.

Ce scrutin est réservé aux femmes, car il s’agissait de désigner des conseillères, dont la mission est de seconder l’application des lois d’assistance sociale, d’hygiène, de protection de l’enfance et d’éducation de la jeunesse — des domaines jugés « féminins ».

Toutes les femmes âgées d’au moins 25 ans et résidant à Dax depuis décembre 1934, sont appelées à voter, le vote attire 2 676 votantes sur 4 682 inscrites. Résultat : un taux de participation spectaculaire de 57,1 %, avec un seul bureau de vote. Quelques mois plus tard, en février 1936, Milliès-Lacroix dépose une proposition de loi visant à intégrer des conseillères municipales dans toutes les communes de France, mais le texte n’a jamais vu le jour.

Édith Cresson

Et puis il y a Édith Cresson. En mai 1991, elle devient la première femme nommée Première ministre de l’histoire française. Originaire de la Vienne, ancienne maire de Châtellerault, elle accède à Matignon dans un paysage politique dominé par les hommes.

Sa nomination est immédiatement la cible d’un déluge de critiques misogynes. Harcelée par les médias, elle est dépeinte comme une femme « soumise » à François Mitterrand, jugée « incompétente » ou « frivole », bien plus en raison de son genre que de ses actions. Le climat devient si délétère qu’elle quitte le gouvernement moins d’un an plus tard.

Le sachiez-tu ?

C’est le pourcentage de femmes maires en Pyrénées-Atlantiques. Il s’agit d’un des cinq départements avec la plus faible proportion de femmes.

C’est arrivé près de chez nous

La place des femmes en politique

Entretien avec Marion Paoletti, professeure à l’université de Bordeaux, spécialiste des transformations démocratiques et du genre en politique.

Avait-on vraiment besoin d’une loi sur la parité pour avoir plus de femmes élues ?

Pour bien comprendre ces réformes, il faut revenir à leur contexte. Ce n’est que dans les années 1990 que la sous-représentation des femmes en politique a commencé à être perçue comme un véritable enjeu. Avant, il était tout à fait normal de considérer la politique comme un domaine essentiellement masculin.

Le point de départ de cette évolution, c’est la crise de la représentativité : les Français ne se reconnaissaient plus dans les politiques de l’époque. À ce moment-là, on commence à réaliser qu’une démocratie sans femmes est une démocratie affaiblie, puisque leur présence était quasi inexistante.

On entend souvent dire que les lois sur la parité ont permis de rattraper trois ou quatre générations de progrès en une décennie. Les chiffres montrent en effet des avancées notables : avant la loi de 2000, moins de 10 % des maires étaient des femmes dans la région Nouvelle-Aquitaine. En 2023, ce chiffre a presque doublé pour atteindre 23 %.

Ce qu’on voit aussi, c’est que, dès qu’il n’y a pas de cadre strict, les grandes instances ne vont pas inclure davantage de femmes d’elles-mêmes. C’est pour cela que la réforme de 2000 a instauré une pénalité, et celle de 2007 a élargi l’obligation de parité aux municipalités de plus de 1 000 habitants.

Est-ce qu’on peut se réjouir du nombre de femmes élues ? 

Cela dépend de la manière dont on regarde les choses. D’un côté, oui, les progrès sont indéniables. Aujourd’hui, les femmes occupent 36 % des postes d’élues au niveau national, un grand bond comparé à la situation d’avant les réformes, où elles étaient largement minoritaires.

Mais sur le plan qualitatif, les choses sont moins positives. Les femmes sont encore souvent cantonnées à des mandats locaux ou à des délégations dites « féminines » (affaires sociales, enfance, etc.), des domaines traditionnellement associés à leur rôle dans la société.

De plus, leur parcours politique reste souvent marqué par des trajectoires discontinues : beaucoup occupent un seul mandat avant de disparaître de la scène, un phénomène que certains chercheurs appellent des « profils étoile filante ».

Et puis la parité, reste une égalité très élitiste : seule une poignée de femmes généralement privilégiée par le système peuvent y prétendre car elles délèguent souvent leurs fonctions maternelles, le care, les travaux domestiques.

Et en Nouvelle-Aquitaine en particulier ? 

Ça dépend aussi des responsabilités de certains postes. J’ai encadré une étude sur les petites communes rurales en Gironde, où la fonction de maire est parfois plus un engagement bénévole qu’une véritable carrière politique, et on constate qu’il y a finalement plus de femmes à la tête de ces petites communes. Car le véritable pôle de décision pour les petites communes, c’est l’intercommunalité, et là il n’y a plus du tout de femmes.

Et du côté de la droite, certains préfèrent encore payer des amendes plutôt que de respecter la loi sur la parité, ce qu’ils appellent l’« impôt femme ».

Cela dit, on a aussi des contre-exemples intéressants. Prenez Christine Bost, l’actuelle présidente de la métropole de Bordeaux : elle est la première femme à occuper ce poste, ce qui prouve que certains plafonds de verre peuvent être brisés. Son ascension est importante, notamment pour l’imaginaire des jeunes filles qui peuvent désormais se projeter dans des rôles de leadership.

Mais il faut aussi noter que sa montée en puissance a eu lieu dans un contexte de transmission par son prédécesseur, où elle a dû adopter une manière de faire assez « virile » et « leader », comme c’est souvent le cas pour les femmes qui parviennent à accéder à de tels postes.

Est-ce qu’être une femme peut aussi être un atout en politique ? 

Certaines femmes ont effectivement été placées sur des listes électorales simplement parce qu’elles étaient des femmes. En 2000, plusieurs femmes ont soutenu leurs candidatures en mettant en avant des qualités féminines qui, selon elles, les rendaient plus aptes à diriger.

Pourtant, elles n’ont pas fait long feu. En 2002, après l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, dès que la politique devient « sérieuse », les femmes sont souvent écartées. À l’inverse on observe en ce moment davantage de « broligarches », des dirigeants qui mettent en scène leur virilité et en jouent.

Donc il vaudrait mieux parler d’une instrumentalisation du genre. On l’a vu aux élections européennes, où certaines élues du RN ont démissionné pour laisser leur place à des hommes. Et du côté de la droite, certains préfèrent encore payer des amendes plutôt que de respecter la loi sur la parité, ce qu’ils appellent l’« impôt femme ».

Les hommes et les femmes n’ont pas la même réception des lois égalitaires ? 

Oui, il existe toujours un « gender gap » dans les comportements électoraux. Historiquement, les femmes votaient moins que les hommes et étaient souvent plus conservatrices. Aujourd’hui, elles votent autant, mais leurs choix sont souvent plus progressistes, en particulier parmi les jeunes.

En effet, plus les femmes sont éduquées, plus leurs choix électoraux s’alignent sur ceux des hommes diplômés, ce qui explique pourquoi elles votent aujourd’hui davantage à gauche. Par exemple, lors des dernières élections européennes, les jeunes femmes ont nettement préféré les candidats du Nouveau Front populaire (49,5 %, contre 37 % chez les hommes).

Dans des pays comme la France, l’Allemagne ou les États-Unis, les jeunes femmes sont beaucoup moins enclines à voter pour l’extrême droite que les jeunes hommes. Cela reflète un clivage culturel important : les jeunes hommes, élevés dans une société prônant l’égalité, peuvent percevoir les politiques paritaires comme une remise en question de leur rôle traditionnel.

Du côté des chercheurs tout le monde n’est pas d’accord, certains y voient même un dernier « soubresaut » d’un système patriarcal en déclin. Mais ce clivage pourrait aussi traduire un choc culturel plus profond, qui pourrait s’accentuer avec le temps.

Pour aller plus loin 

📅 16 mai 1991 : Édith Cresson à Matignon, une nomination historique vue par Le Parisien. Le Parisien revient sur sa couverture médiatique suite à la nomination d’Edith Cresson. L’occasion de revenir sur les biais sexistes qui ont longtemps structuré la sphère politique.

🥊 Polémique : les femmes sont-elles des hommes politiques comme les autres ? On les dit plus douces et moins carriéristes mais est-ce que leur manière de faire de la politique est différente ? ELLE revient sur dix idées reçues pour les décortiquer à base d’arguments sociologiques.

👩‍🦰 Quartiers direct : Le rôle moteur des femmes dans les luttes des quartiers populaires. Faire de la politique c’est aussi possible à l’échelle des quartiers populaires, le Bondy Blog s’est intéressé aux luttes sociales partant des quartiers populaires.

Dans le même feuilleton

Sécheresse : Sec ton booty

Après un été 2022 caniculaire et un mois d’octobre estival, nous avons appris à côtoyer le mot « sécheresse ». Mais avons-nous bien compris ce qu’il signifie et quelles sont ses...

Méthanisation : une usine à gaz

Aujourd’hui, on se demande si on peut produire du gaz écolo en Nouvelle-Aquitaine.

Déserts médicaux : où sont les médecins ?

Aujourd’hui, on se demande si on peut encore se faire soigner près de chez nous. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 11 octobre 2022.

Collages féministes : colères sur les murs

Aujourd’hui, on célèbre les 3 ans des collages contre les féminicides. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 octobre 2022.

Centre de rétention administrative : au bord du CRAquage

Aujourd’hui, on se demande à quoi peut bien servir un centre de rétention administrative. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es

Inflation : un coût monté

Aujourd’hui, on essaie de comprendre l’inflation et son impact dans le Sud-Ouest. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 novembre 2022.

Grippe aviaire : c'est grave duckteur ?

Aujourd’hui, on passe à la loupe les conséquences de la grippe aviaire dans le Sud-Ouest.

Embûches de Noël

Aujourd’hui, on se demande si on va passer un chouette Noël. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 décembre 2022.

LGV Bordeaux-Toulouse : Fast & Furious

Aujourd’hui, on se demande si on doit toujours aller plus vite avec la LGV Bordeaux-Toulouse. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 3 janvier 2023.

Qui étaient les tirailleurs africains du Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on vous raconte l’histoire des tirailleurs africains tombés en Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 janvier 2023.

Données personnelles : data gueule à la récré

Aujourd’hui, on se demande si on peut vraiment protéger ses données personnelles.

Un chasseur sachant chasser

Aujourd’hui, on se demande s’il faut interdire la chasse. Cette newsletter a été envoyée le 28 février 2023.

Cannabis : l'herbe est plus verte dans le Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on se demande s’il faut légaliser le cannabis. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 février.

Drag queens à Bordeaux : belles de nuit

Aujourd’hui, on vous emmène à la rencontre des drag queens à Bordeaux. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 14 mars 2023.

Festival Imprimé : pour un journalisme engagé

Aujourd’hui, on vous invite à nous rencontrer au festival Imprimé. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 28 mars 2023.

Qui est Revue Far Ouest ?

Aujourd’hui, on fait un peu plus ample connaissance. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur Revue Far Ouest. Cette newsletter a été envoyée le 11 avril 2023 à nos inscrit·es....

Nucléaire en Gironde : atome et à travers ?

Aujourd’hui, on se demande ce qu’est le nucléaire. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 avril 2023.

Les raisins des nazis : le vin comme arme de guerre

Aujourd’hui, on déterre une histoire du passé. Dans cet article, vous allez comprendre quelle relation entretiennent les Allemands et les vignobles de la région, qui organisait...

Peines perdues : la prison vaut-elle la peine ?

Aujourd’hui, on revient sur l’utilité de la prison. Dans cet article, vous allez comprendre depuis quand existe la prison, si elle fonctionne et quelles peuvent être ses...

Fort·es et fièr·es : Pride was a riot

Aujourd'hui, on vous parle de fierté(s). Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 6 juin 2023.

À ceux qui sont nés quelque part : une histoire d'exil

Aujourd'hui, on donne la parole à ceux qui ne l'ont pas. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 juin 2023.

On va t’emmener loin, juste à côté de chez toi : PopEx, l'intégrale

Aujourd'hui, on vous présente PopEx. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 4 juillet 2023.

Des sorcières féministes et des vêtements écolo : balais et chiffons

Aujourd’hui, on parle mode et sorcières. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 18 juillet 2023.

Des bastons et des tampons : rivalités et ovalie

Aujourd’hui, on parle rugby et rivalités. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 1er août 2023.

Des pièces et des patounes : argent sauvage

Aujourd'hui, on parle monnaie locale et vie sauvage. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 15 août 2023.

Les possédées de Loudun : le diable est dans les détails

Aujourd’hui, on se fait un petit tuto DIY exorcisme et religieuses possédées.

Tou'Win : être gay et jouer au rugby

Aujourd’hui, on se demande où sont les hommes gay dans le rugby. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 24 octobre 2023.

L'extrême droite se sent pousser des ailes à Bordeaux

Aujourd’hui, on plonge dans la vague brune. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 7 novembre 2023.

Écriture inclusive : (dé)masculiniser la langue française

Aujourd’hui, on se demande si le masculin est vraiment neutre. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 22 novembre 2023.

Île de Ré : une Embellie pour les familles de détenus

Aujourd'hui, on découvre une prison au milieu des vacancier·eres.

La Nouvelle-Aquitaine, reine du pétrole

Aujourd'hui, on creuse pour trouver du pétrole dans le Sud-Ouest.

L'huître, l'Homme et le déni écologique

Aujourd'hui, on se demande si on peut continuer à manger des huîtres. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 janvier 2024.

Juger les militant·es de Sainte-Soline : deux poids deux mesures ?

Aujourd'hui, on s’intéresse à un tribunal qui se radicalise contre les écolos. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 6 février 2024.

Gamers Seniors : l'Âge d'Or ?

Aujourd’hui, on joue aux jeux vidéo avec Papy et Mamie.

Agriculteur·ices : au bout du sillon

Aujourd’hui, on parle mal-être chez les agriculteurs. Dans cet article, on détaille les causes de la surmortalité chez les agriculteurs, d’où vient le mal-être agricole mais...

Pénurie d’hébergement d’urgence à Bordeaux

Aujourd’hui, on parle d’hébergement d’urgence (dans un bateau).

« Épidémie » de cancers pédiatriques en Charente-Maritime

Aujourd’hui, on s’interroge sur les liens entre les cancers pédiatriques et les pesticides en Charente-Maritime.

Sécurité sociale : L’alimentation doit-elle devenir un droit ?

Aujourd’hui, on parle sécurité sociale de l’alimentation à Bordeaux.

Contraception masculine : la communauté de l'anneau

Aujourd’hui, on parle de contraception masculine.

Pourquoi on s'en fiche des élections européennes ?

Aujourd’hui, on se demande si les élections européennes nous concernent vraiment. Cette newsletter a été envoyée ) nos inscrit·es le 28 mai 2024.

Congé menstruel : rdv aux prochaines règles

Aujourd’hui, on parle du congé menstruel.  Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 11 juin 2024.

Extrême droite : localement vôtre

Aujourd’hui, on fait un point, très local, sur le programme de l’extrême droite. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·e le 25 juin 2024.

Pride rurale : la visibilité queer à la campagne

Aujourd’hui, on parle de la visibilité queer dans les campagnes de Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 9 juillet 2024.

Les fantômes ont-ils besoin de sextoys ?

Aujourd’hui, on parle de fantômes, de forêts et de sextoys. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 06 août 2024.

Ensemble on va plus loin dans la montagne

Aujourd’hui, on apprend à coopérer et à protéger la montagne. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 20 août 2024.

Réparation sur la planche

Aujourd’hui, on apprend à surfer et à réparer sa machine à café. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 03 septembre 2024.

Des échecs, de la boxe et des sirènes

Aujourd’hui, on fait pousser du cannabis avec des sirènes à cheval. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 septembre 2024.

Limousin : l'accès à l'avortement en danger ?

Aujourd’hui, on parle de l’accès à l’avortement dans les zones rurales. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 1er octobre 2024.

L'Histoire des français·es n'existe pas

Aujourd’hui, on s’interroge sur notre vision de l’histoire. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 17 octobre 2024.

Décoloniser les musées de Nouvelle-Aquitaine

Aujourd'hui, on part à la recherche des oeuvres spoliées dans les musées de la région.

Pollution lumineuse : biodiversité ou sécurité ?

Aujourd’hui on parle de la pollution lumineuse dans la région.

Jeux vidéo : nos régions ont du talent

Aujourd’hui, on consomme local... Pour nos jeux vidéo ! Cette newsletter a été envoyée le 29 novembre 2024.

Quand se chauffer devient un luxe

Aujourd’hui, on décrypte la précarité énergétique. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 10 décembre 2024.

Le vin, un truc de vieux ?

Aujourd’hui, on s’interroge sur l’impact de l’alcool sur notre vie et notre région. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 janvier 2025

Pau : protéger les mineur·es de la prostitution

Aujourd'hui, on essaie de comprendre l'augmentation de la prostitution des mineurs en Nouvelle-Aquitaine.

Pays basque : terre d'accueil & "délit de solidarité"

Aujourd’hui, on se demande pourquoi on parle d’immigration… et pourquoi on en parle aussi mal. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 25 février.

Pas d'études supérieures pour les lycéen·nes ruraux ?

Aujourd’hui, on se demande pourquoi c’est plus dur de faire des études quand on vit à la campagne en Nouvelle-Aquitaine.

Comment limiter la pollution du sport dans le Sud-Ouest

Aujourd’hui, on passe au crible la pollution dans le sport et les solutions qui existent. Peut-on aimer le sport sans détester la planète ?

Personnes trans : les difficultés de la transition en Nouvelle-Aquitaine

Aujourd’hui, on s’interroge sur la psychiatrisation des personnes trans qui souhaitent faire une transition médicale.

Où sont les femmes en politique dans le Sud-Ouest ?

Aujourd'hui, on se demande quelle est la place des femmes en politique dans le Sud-Ouest.

Protection de l’enfance en Nouvelle-Aquitaine : un système sous-tension

Aujourd’hui, on vous parle de la protection de l’enfance, à bout de souffle en Nouvelle-Aquitaine.

Ces épisodes pourraient vous intéresser
À chacun son Mai 68

Mai 68 à Périgueux : « La joie »

Mai 68 à Périgueux : « La joie »

Mai 1968 : en Dordogne, une nouvelle grève apparaît tous les jour, alors que les revendications se mêlent aux bals et à la solidarité.
Le PodCATS

PodCATS #3 : « Escape toi si tu peux »

PodCATS #3 : « Escape toi si tu peux »

Pour ce troisième épisode du PodCATS, je vais nous enfermer dans une escape room. Ce jeu, de plus en plus populaire en France, consiste à résoudre une série d’énigme en une...
Soutenez Revue Far Ouest !

Nous avons besoin de 1 000 nouvelles souscriptions pour continuer à exister.

Découvrir nos offres d’abonnement