Numéro 55
6 minutes de lecture
Mardi 18 mars 2025
par Kinda Luwawa

Aujourd’hui, on se demande pourquoi c’est plus dur de faire des études quand on vit à la campagne en Nouvelle-Aquitaine.

Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 11 mars 2025.

La course contre la montre est lancée : tous les élèves de Terminale doivent formuler leurs vœux sur Parcoursup avant le 13 mars. Créée en 2018, cette plateforme centralise les formations publiques pour l’accès à l’enseignement supérieur.

En Nouvelle-Aquitaine, plus de 75 % des formations se trouvent à Bordeaux selon l’UNEF, un vrai casse-tête pour les lycéens des zones rurales, souvent confrontés à des coûts élevés pour se déplacer.

Dans cette newsletter, vous découvrirez les freins structurels qui compliquent l’accès des jeunes ruraux aux études supérieures, les enjeux locaux liés à l’éducation, et les solutions alternatives offertes par les Campus Connectés.

Le coup de loupe

Pourquoi les études supérieures sont-elles concentrées dans les grandes villes ?

Historiquement, les grandes villes proches des centres de pouvoir ont accueilli les universités. Bordeaux, Poitiers, Limoges… Depuis le Moyen Âge, l’élite intellectuelle se formait dans ces pôles, développant infrastructures et centres de recherche. Au XXe siècle, avec l’explosion du nombre d’étudiants, cette centralisation s’est amplifiée.

Pourquoi ? Principalement pour des raisons économiques. Construire et maintenir une université coûte cher, et l’État a jugé plus rentable de concentrer ces ressources sur de grands campus plutôt que de les disperser. »On se dit que les campagnes sont un grand territoire qui coûte très cher et qu’il n’y a pas nécessairement un intérêt fou à mettre trop de choses en place », analyse le sociologue spécialiste des jeunesses rurales, Clément Reversé, dans un article pour les Champs d’Ici.

Depuis les années 1990, des efforts de décentralisation ont été entrepris, avec la création d’universités à Pau et La Rochelle et des antennes à Angoulême ou Niort. Mais la réalité est que ces sites restent minoritaires. Pour des formations comme la médecine ou le droit, il faut toujours se tourner vers les grandes agglomérations.

Oui, mais peut-être que ces jeunes n’ont pas envie de faire d’études longues ?

C’est un peu plus compliqué que ça. Tout d’abord, il existe un effet de reproduction sociale : les jeunes s’inspirent des modèles professionnels qui les entourent. Dans certaines régions, comme le Limousin, où 35 % des parents n’ont pas poursuivi d’études au-delà du lycée, l’université peut sembler un horizon lointain, faute d’informations.

Mais quand on interroge ces jeunes sur leurs métiers de rêve — avocat·e, vétérinaire, instituteur·ice —, leurs aspirations ne sont pas si différentes de celles des jeunes urbains. Ces jeunes font juste face à ce qu’on appelle en sociologie un « deuil des grands métiers » exacerbé et précoce : dès le lycée, ils se tournent vers des orientations et des emplois plus concrets. 

L’éloignement des universités, le coût des études et le manque de soutien familial sont des freins réels : 60 % des jeunes ruraux issus de milieux modestes estiment ne pas avoir les « épaules » pour suivre des études longues. C’est 32 points de plus que leurs pairs en ville, alors que leurs résultats scolaires sont souvent équivalents, voire meilleurs. Ce sentiment explique aussi l’attrait pour les formations courtes : 47 % des jeunes ruraux s’orientent vers un BTS ou un DUT, contre 38 % en milieu urbain.

Est-ce qu’ils sont pénalisés par Parcoursup ?  

Oui, clairement. Parcoursup permet aux lycéens de soumettre leurs vœux pour l’enseignement supérieur de manière centralisée. Un changement majeur avec Parcoursup est l’introduction d’une sélection accrue dans les formations non sélectives, comme les licences de droit ou de psychologie. Avant, ces formations ne pouvaient pas trier elles-mêmes les candidats. Résultat : selon l’INSEE, la proportion d’élèves issus de milieux favorisés a augmenté de 7 points dans ces formations après l’instauration de Parcoursup.

Car cette sélection repose sur des critères comme les notes, le CV, la lettre de motivation, et même le lycée d’origine. Face à la compétition nationale, les lycéens ruraux, moins accompagnés vers ces études longues sont de fait désavantagés.

En plus, les critères varient d’une université à l’autre. Par exemple, à Poitiers, 75 % de la sélection repose sur les résultats scolaires, tandis qu’à Bordeaux, la licence LEA privilégie les « méthodes de travail » sans tenir compte des notes. Qu’est-ce que c’est ? Comment évaluer cela dans un dossier ? Difficile d’y répondre tout seul.

Le sachiez-tu ?

C’est le pourcentage d’élèves dans les zones rurales de l’académie de Limoges qui n’ont pas reçu d’avis favorable aux vœux de leurs choix et qui sont restés sans affectation en 2024.

C’est arrivé près de chez nous

Des « Campus connectés » en Nouvelle-Aquitaine

Peut-être avez-vous déjà entendu parler des Campus Connectés ? Lancé en 2019, ce dispositif reste encore méconnu. Pourtant, il permet aux étudiant·es éloigné·es des grandes villes de suivre une formation à distance tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé. En Nouvelle-Aquitaine, neuf Campus Connectés sont en activité, notamment en Charente, en Corrèze, en Dordogne et en sud Gironde.

Le principe est simple : les étudiant·es s’inscrivent d’abord à une formation à distance au sein d’une université via Parcoursup ou le CNED. Cela leur permet d’accéder à une large gamme de diplômes (BTS, licences, masters…). Ensuite, ils rejoignent le Campus Connecté le plus proche, où ils disposent de salles de travail, d’un accès numérique et de l’encadrement des tuteur·ices.

Étudier sans partir : un modèle qui convainc 

Clara, 25 ans, a choisi le Campus Connecté de Mont-de-Marsan pour suivre sa Licence 3 de psychologie de l’Université de Clermont-Ferrand. »J’avais commencé une licence à Bordeaux, mais avec le Covid, j’ai décroché », raconte-t-elle. Après une période de travail grâce à son BAFA, elle décide de reprendre ses études. « Mais vivre à Bordeaux, avec le coût de la vie et la distance, ce n’était pas possible. »

Le campus requiert une présence minimale de 12 heures par semaine sur le site. Là-bas, les cinquante étudiant·es de Mont-de-Marsan disposent de trois salles pour étudier et participent à des ateliers variés : rédaction de CV, méthodologie, initiation aux métiers… « On fonctionne comme un vrai campus : on travaille, on s’entraide et on a aussi des loisirs pour nous aider à souffler », souligne Clara. Chaque année, des activités sportives sont proposées pour favoriser la cohésion entre étudiants. Récemment, ils ont pu s’initier à la boxe et au canoë.

Un remède à l’isolement et au décrochage

Les Campus Connectés luttent contre un problème majeur de l’enseignement à distance : le taux d’abandon élevé. Grâce à un cadre structurant et un suivi régulier garanti par les tuteur·ices présent·e·s sur le campus, les étudiant·e·s avancent à leur rythme sans être isolés. À Mont-de-Marsan, le taux de réussite de la promotion 2023-2024 atteint 61,3 %, un score supérieur à la moyenne nationale des étudiants en présentiel.

Toutefois, le dispositif présente des limites. Certaines universités, comme Aix-Marseille ou Caen, permettent de passer les examens directement sur le campus. Pour d’autres en revanche, il faut se déplacer sur le site de son université. « Du coup je dois aller jusqu’à Clermont-Ferrand pour valider mes partiels », précise Clara.

Un coût supplémentaire qu’il faut anticiper, mais « c’est toujours moins cher qu’un logement à Bordeaux à l’année. » Et pour cause, Bordeaux est la troisième ville étudiante la plus chère de France. Le coût de la vie étudiante à Bordeaux avoisine les 1282 euros par mois selon l’UNEF.

Autre contrainte : certaines formations se prêtent mal à l’enseignement à distance. « J’aimerais faire un master de psychologie clinique mais il n’y en a qu’un seul à distance, celui de Paris 8 et il est très demandé », explique Clara. Partir ou rester ? L’étudiante se dit prête à poursuivre ses études en présentiel à Bordeaux, quitte à revenir à Mont-de-Marsan plus tard.

L’alternative serait-elle d’encourager la mobilité des étudiants ruraux vers les grandes villes ? L’université de Bordeaux s’est posé la question avant de constater que beaucoup préfèrent rester proches de leur territoire. « Ici j’ai un équilibre. Avec ce système, je suis autonome, je reste près de mes proches et je peux travailler à côté. », souligne Clara.

Et la demande explose. « Il faut s’inscrire dès février mars pour espérer obtenir une place à la rentrée », explique Clara. Les campus reçoivent un grand nombre de candidatures et « organisent des entretiens pour s’assurer de la motivation des candidats ».

Reste une inconnue : la pérennité du dispositif. À Villeneuve-sur-Lot, le plus grand Campus Connecté de Nouvelle-Aquitaine, 54 étudiants sont inscrits. D’ici 2027, ce nombre devra doubler, alors même que les financements publics seront réduits.

Pour aller plus loin 

💬 Quelle évolution pour le dispositif Parcoursup ? L’émission « Dimanche en politique Limousin » invite professeurs, élèves, syndicats et référents Parcoursup pour débattre des flous et des enjeux de cette plateforme de sélection.

😓 « J’ai rencontré des gens pour qui le départ en ville a été compliqué » pourquoi les jeunes quittent-ils la campagne… et pourquoi certains y retournent ? Jérémy Laporte, sociologue, lève le voile sur les parcours des jeunes de la Creuse.

🙌 Ces lycéens d’origine rurale qui ont dépassé l’autocensure. L’étudiant a rencontré des jeunes issus de la campagne qui ont osé se lancer dans de longues études. Comment ont-ils surmonté les obstacles ? Comment se sentent-ils dans leurs vies maintenant ?

Cette newsletter a été préparée par Kinda Luwawa et Clémence Postis

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