Numéro 24
6 minutes de lecture
Jeudi 26 octobre 2023
par LA RÉDACTION
LA RÉDACTION
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Aujourd’hui, on se fait un petit tuto DIY exorcisme et religieuses possédées.
Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 3 octobre 2023.

Ça vous fait peur les punaises de lit ? Croyez-moi, ça pourrait être pire. Vous pourriez être possédés par le diable. Saviez-vous que le cas le plus emblématique de possession par le diable a eu lieu en Nouvelle-Aquitaine ? C’était en 1632 à Loudun.

Dans cette newsletter, nous allons vous raconter cette histoire, comprendre comment cela a profondément changé la ville de Loudun, et surtout, se rendre compte que c’était une belle arnaque.

Le coup de loupe

Qui sont les possédées de Loudun ?

Tout commence en 1632, à Loudun, au cœur de la Vienne. Nous sommes au couvent des Ursulines, un ordre religieux catholique. Des religieuses y affirment voir et entendre leur confesseur. Petit problème : il est mort quelques mois plus tôt. Dans le même temps, une étrange boule noire traverse leur réfectoire, avant de disparaître à travers le mur. Petit à petit, toutes les Ursulines du couvent vont être affectées par des événements terrifiants. Elles se mettent à convulser pendant la messe, à blasphémer, à insulter Dieu et même à recracher l’hostie. La nuit, qu’il pleuve ou qu’il vente, elles courent à demi-nue dans le couvent, escaladent les arbres et les toits…

Au fil des semaines, un étrange fantôme vient les harceler, moralement et sexuellement. Et ce fantôme, elles le reconnaissent : c’est Urbain Grandier, le curé de Loudun. Un suppôt du diable ! À noter que la plupart des sœurs n’ont jamais rencontré ce fameux Urbain qu’elles accusent pourtant de sorcellerie.

Mais cela n’est guère surprenant : cette affaire suit ici un scénario classique pour le XVII° siècle. Celui des vagues possessionistes.

C’est quoi la vague possessioniste ?

En France, au XVII° siècle, le diable est partout. Littéralement. Son petit pêché mignon ? Posséder des innocent·es. Il va ainsi posséder de 1610 à 1611 des religieuses de l’ordre des Ursulines à Aix-en-Provence. De 1612 à 1614, il s’arrête auprès des Brigittines, des religieuses de l’ordre de Sainte-Brigitte à Lilles. On le retrouve ensuite à Agen (1618-1619), à Nancy (1618-1625), à Loudun (1632-1638), à Louviers (1643-1647), et enfin à Auxonne (1658-1663). En 50 ans, on comptabilise ainsi sept affaires de possessions célèbres, et bien plus encore dans les campagnes alentour. 

C’est cela que les historiens appellent “la vague possessioniste” du XVII° siècle. Le scénario est souvent le même : de jeunes religieuses ou des laïques sont harcelées par le diable et déclarées possédées.  On lance une enquête, à base d’exorcismes bien sûr, pour débusquer et éliminer le ou les sorciers responsables. Il s’agit généralement d’un prêtre, parfois un médecin et, dans le cas d’Auxonne, d’une sorcière, une religieuse accusée d’être à l’origine de la possession. 

Une des spécificités de ces événements est que l’on mêle religieux et magistrats. En effet, une fois que les prêtres exorcistes ont débusqué le coupable, ce n’est pas un tribunal religieux qui le condamne, mais des magistrats de profession. Pas de panique, la finalité reste la même : le bûcher.

Mais qu’est-ce qu’il fout là, le diable ?

Pour mieux comprendre, un peu de contexte. De 1562 à 1598, huit guerres civiles se sont succédées dans le royaume de France. C’est ce que l’on appelle “les guerres de religion”. Elles opposent les catholiques et les protestants. Ces derniers sont partisans de la Réforme, un mouvement de transformation du christianisme initié par Martin Luther et popularisé en France par Jean Calvin. Les conflits sont violents, parfois ce sont carrément des batailles rangées qui opposent les deux parties. Il faut attendre le fameux Édit de Nantes, qui assure la liberté de culte en 1598, pour que les guerres de religions prennent fin.

Sauf que le protestantisme a beaucoup gagné de terrain pendant toutes ces années, notamment dans la noblesse. Le Sud-Ouest est particulièrement protestant, comme le Béarn, la Rochelle… et Loudun.

La religion catholique perd des fidèles. Comment faire remonter sa cote de popularité ? En prouvant l’existence du diable. Sans entrer dans les détails théologiques, les protestants ne croient pas au diable en tant qu’entité personnifiée. Donc, ils ne croient absolument pas à la possession. 

Mais, si vous pouvez, via un exorcisme, prouver la réalité du diable et sa capacité à vous posséder… vous démontrez que les protestants ont tort, et qu’il faut se convertir. Les possessions et exorcismes de cette époque ont pour but de mettre en valeur les “victoires” de l’Église catholique avant toute chose, pour convaincre les ouailles égarées de se convertir. 

Pour aller plus loin

👩‍🏫 Possession et sorcellerie en France au XVIIe siècle. Pour mieux comprendre les mécanismes à l’oeuvre, rien ne vaut un bon texte d’universitaires.

😈 Exorcismes et possessions. Dans le podcast Nuit Blanche, hommes d’église et prêtres-exorcistes se posent une question : les forces du mal sont-elles une réalité ou la part obscure de notre vaste psyché?

😇 Les guerres de religions. Vous voulez en savoir plus sur ce conflit sanglant entre catholiques et protestant ? Geo vous propose un petit résumé.

Le sachiez-tu ?

C’est le nombre de sœurs ursulines qui seront « possédées » par le diable pendant l’affaire. Soit la totalité des religieuses de la communauté.

C’est arrivé près de chez nous

Le diable est à Loudun

L’affaire des possédées de Loudun, qui s’est déroulée en Vienne dans les années 1630, est emblématique de cette époque où le diable sert — malgré lui ? — l’Église catholique. Loin d’être une simple histoire de superstition, elle a également marqué et transformé durablement la ville.

Reprenons là où nous nous sommes arrêtés. Les religieuses vont subir de multiples séances d’exorcismes dont la plupart ont lieu à l’église Sainte-Croix, au cœur de la ville. L’église, que l’on peut encore visiter aujourd’hui, est immense et accueille des centaines de spectateurs et spectatrices venues se presser derrière l’autel. « C’est un spectacle que personne ne voudrait rater », raconte Sylvette Noyelle, historienne spécialiste de l’affaire. 

 Les sœurs font des grimaces, hurlent des injures, se contorsionnent dans des positions à la limite du supportable… Et à la question fatidique, « qui vous possède ? », elles répondent : Urbain Grandier, « l’envoyé du diable ». « Les exorcistes n’attendent que ça, affirme Sylvette Noyelle, parce qu’ils font partie des ennemis d’Urbain Grandier. »

Mais qui est-il ? Nous l’avons déjà dit, il est curé à Loudun. « Il va prendre beaucoup d’emprise sur la ville de Loudun, parce que c’est un bon théologien, un bon orateur, et il est bel homme… » Cet attrait physique peut vous paraître anecdotique, mais il s’agit de la première brindille posée sur le bûcher d’urbain Grandier.

« Il fourre, il fourre, le curé… »

Urbain Grandier enchaîne les maîtresses, qu’il choisit parmi ses paroissiennes. « Il a une réputation sulfureuse au moment où les possessions commencent », rappelle Sylvette Noyelle. Ce qui lui vaut quelques ennemis : les notables cocufiés d’une part, les autres prêtres de l’autre, qui ne trouvent pas cette attitude bien catholique. 

Comble du comble : il écrit le Traité contre le célibat des prêtres. Étant donné qu’il n’est mention nulle part dans la Bible d’une telle contrainte, les prêtres doivent pouvoir se marier et fonder une famille. « Là, il s’est beaucoup compromis, car il reprend des théories protestantes, à une époque où la Contre-Réforme prône le célibat des prêtres. »

Voici le cœur de cette affaire : protestants contre catholiques. Réforme et Contre-Réforme. 

En 1632, les Guerres de religion sont terminées depuis à peine 30 ans, et Loudun a été une place forte protestante. Grâce à ses remparts, la ville a même tenu plusieurs sièges des armées catholiques. Et les murailles de Loudun ne vont pas arranger la cause d’Urbain Grandier.

Richelieu, le Valérie Damidot des remparts

C’est ici qu’entre en scène un nom bien connu : Richelieu. Le cardinal, tête pensante du gouvernement de l’époque, a lancé une grande campagne de destruction des remparts et des châteaux fortifiés dans le royaume de France. Il n’est plus question que les nobles et les villes puissent se défendre, il faut asseoir le pouvoir et l’autorité du roi. Et Urbain Grandier n’est pas vraiment d’accord… fort de son influence, il s’oppose à la destruction des remparts de Loudun. « Urbain Grandier est un opposant politique qu’on écoute, rappelle l’historienne Sylvette Noyer. Il s’oppose à la destruction des fortifications autour des villes. Il s’oppose à la politique anti-protestante. Il s’oppose, en fait, au cardinal Richelieu, qui est l’homme le plus puissant de France. »

Richelieu impose une « procédure extraordinaire » à l’encontre de Grandier afin de pouvoir conduire un procès expéditif sans appel. Arrêté en décembre 1633, la condamnation à mort de Grandier le 18 août 1634. Comme pour les exorcismes, son exécution est un véritable spectacle.

« Il y a une foule absolument considérable, évaluée entre 6000 et 8000 personnes. » Par la suite, les remparts de Loudun seront détruits et la ville perdra son rôle de place forte du protestantisme.

Tour d’horizon 

🔎 Tout savoir du Loudun. Nous avons été obligés de BEAUCOUP résumer l’affaire de Loudun. Si le sujet vous passionne, vous pouvez commencer par l’excellente vidéo de Sonya Lwu.

⛪ L’exorciste de Bordeaux. Découvrez Arnaud de Vaujuas, prêtre exorciste de Bordeaux depuis 2019. Un titre loin d’être simplement cosmétique, car il est sollicité plusieurs fois par semaine.

🥺 Histoires d’hystéries collectives. Danser à en mourir d’épuisement, être pris de fous rires pendant 16 jours de suite… L’histoire regorge d’étranges épidémies contaminant des centaines de personnes, qui prennent leurs racines dans des phénomènes d’hystérie collective.

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