Numéro 47
6 minutes de lecture
Mercredi 23 octobre 2024
par LA RÉDACTION
LA RÉDACTION
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Aujourd’hui, on s’interroge sur notre vision de l’histoire.
Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 17 octobre 2024.

Le 8 octobre dernier, France 2 diffusait les deux premiers épisodes de sa nouvelle série documentaire Notre histoire de France. Depuis des années, l’histoire à la côte auprès du grand public.

Mais est-ce que « L’histoire de France », la « nôtre » qui plus est, ça existe ? Dans cette newsletter nous avons eu envie de nous intéresser à l’Histoire, comment on la raconte et surtout, comment nous la percevons.

En Juillet dernier au Festival International de Journalisme, nous avons échangé avec la vulgarisatrice scientifique Charlie Danger. Sur sa chaîne Youtube Les Revues du Monde, elle parle de science, d’archéologie et d’histoire depuis dix ans. Dans cette interview, elle nous donne des clés pour mieux appréhender l’histoire et développer notre esprit critique.

Qu’est-ce que l’effet Tiffany ?

Tout part d’une anecdote. Tiffany, c’est un prénom que l’on considère comme étant un prénom un peu « beauf ». Surtout aux États-Unis et dans les pays anglo-saxons, ce prénom est vraiment très connoté.

Si je vous disais qu’il y a une fermière du XIIe siècle en Angleterre qui s’appelait Tiffany, vous allez sûrement lever un sourcil… C’est trop bizarre, c’est comme s’il y avait une fermière en France qui s’appelait Jessica ou un fermier qui s’appelait Kevin. Ça crée une sorte de dissonance cognitive. Alors qu’en réalité, Tiffany est un prénom très ancien qui date du Moyen-Âge et qui vient mot « Epiphanie ».

Les historiens s’accordent à dire qu’en réalité, « le peuple français », ça ne veut vraiment rien dire.

Et cet effet-là, il a été surnommé l’effet Tiffany. Il englobe plus largement le fait d’avoir une sorte de vision, de perception de l’histoire et de notre passé, qui n’est pas forcément réelle. Elle est basée sur des stéréotypes et des préjugés qu’on va avoir par rapport à ce qui nous a été donné comme ressource, comme nourriture historique. Par exemple, les films, les livres, etc. Et on en vient à ne pas accepter la réalité comme étant ce qu’elle est.

Quelles peuvent être les conséquences de cet effet Tiffany ?

C’est un problème et en même temps, ce n’en est pas un. En soi, avoir des stéréotypes, des préjugés sur certaines époques c’est tout à fait normal. Parfois, ça permet même de vulgariser plus largement l’histoire, notamment dans des films qui prennent des raccourcis pour raconter une histoire. Moi, je n’ai aucune rancœur vis-à-vis de ça, parce que je sais qu’un film est un support : on n’est pas là pour faire un cours.

L’histoire est faite de plein de nuances, de plein de « alors oui, mais ». Si à chaque fois dans un film sur Napoléon, on devait dire : « alors oui, mais peut-être que ça ne s’est pas passé comme ça, on n’est pas sûr… » Ça rendrait le truc imbuvable.

De l’autre côté, le pendant négatif de l’effet Tiffany, c’est qu’on peut instrumentaliser certains narratifs historiques. C’est le cas notamment de beaucoup de partis politiques qui vont instrumentaliser l’histoire pour en faire quelque chose d’autre, pour créer des sortes de convictions générales.

On l’a vu beaucoup avec la notion de peuple, de civilisation française. Il y a beaucoup de personnes d’extrême droite qui sont très attachées au fait d’être des Gaulois, au fait d’être de « vrais Français », et qu’il faudrait défendre la « vraie France ». Comme si on était un peuple qui a toujours été là, on est toujours les mêmes. Alors que les historiens s’accordent à dire qu’en réalité, « le peuple français », ça ne veut vraiment rien dire.

Parce que nous sommes le produit d’un million de brassages culturels. Il y a eu tellement de peuples qui se sont succédés qu’en réalité on ne peut pas définir une identité française, ce serait un non-sens d’un point de vue historiographique.

 Cette notion de chronologie, elle n’existait pas il y a encore 200 ou 300 ans.

Et c’est plein de petites choses comme ça où on revisite l’histoire pour créer une sorte de récit national, pour créer une sorte de cohérence ou pour servir des intentions. L’instrumentalisation de l’histoire c’est quelque chose qui s’est toujours fait. Pouvoir avoir un œil vigilant sur ça permet de ne pas tomber dans ce fameux effet Tiffany.

On dit souvent « pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient ». Qu’en pensez-vous ?

Oui, c’est tout le principe du fait d’apprendre l’histoire à l’école. Maintenant, il ne faut pas oublier qu’avoir un point de vue objectif sur quelque chose de profondément subjectif… ça reste malgré tout très difficile. 

On peut prendre l’exemple des manuels d’histoire juste après la guerre froide. Si on compare les manuels d’histoire de l’URSS et ceux des États-Unis, vous allez avoir deux versions d’une même histoire racontée de façon totalement différente.

L’historien n’est pas là pour trancher, pour dire quel camp a raison. En réalité, il existe plein de versions d’une histoire et c’est ce qui fait toute la complexité du travail d’historiographie. C’est-à-dire réunir tous les récits et voir déjà ce qui est factuellement vrai. Parce que demain on retrouve une tablette qui date de la Mésopotamie sur laquelle il est marqué « Moi, Kevin, je suis le roi du monde », ça ne veut pas forcément dire que parce que la tablette est datée, Kevin dit la vérité et qu’il a vraiment été le roi du monde à cette époque-là.

Donc il y a plein de choses comme ça qu’il faut prendre en compte quand on étudie l’histoire. On raconte une histoire avec un certain point de vue. Ça ne veut pas dire qu’elle est fausse, ça veut juste dire qu’il faut garder en tête le fait que c’est un point de vue. Pour les manuels scolaires, c’est celui de l’éducation nationale, parce qu’elle juge que c’est celui qui est le plus approprié pour les futurs générations.

Est-ce que c’est important d’apprendre l’histoire pour développer son esprit critique ?

Moi, je trouve à la fois que c’est important d’apprendre l’histoire pour savoir d’où on vient – mais vraiment dans un truc de culture générale, juste parce que c’est intéressant de savoir ce qu’il s’est passé avant. D’un autre côté, faire ce travail d’historiographie, c’est une excellente manière d’apprendre à forger son esprit critique et d’apprendre aussi à lâcher nos lunettes de l’époque moderne.

Je vous donne un exemple de quelque chose qui m’a fascinée pour un épisode sur lequel j’ai travaillé, qui s’appelle « Le futur n’existe pas ». Et tout le principe de cet épisode, c’est de remettre complètement en question notre chronologie. C’est-à-dire que nous, on apprend l’histoire avec une forme de frise chronologique : il y a le passé, le présent, le futur.

Cette façon d’apprendre l’histoire et de concevoir le monde va déterminer toute notre vie future. Par exemple, si je vous demande de penser à ce que vous faisiez il y a dix ans, vous allez mentalement projeter le « il y a dix ans » comme un point sur cette espèce de frise chronologique. Il y a cette notion de continuité et d’avancement. Cette notion de chronologie, elle n’existait pas il y a encore 200 ou 300 ans. C’est quelque chose de très récent à l’échelle de l’humanité.

On a commencé à conceptualiser le temps à peu près au moment de l’industrialisation, où il a été nécessaire de mesurer le temps pour que les travailleurs soient plus efficaces. Mais avant ça, le temps n’existait pas tel qu’on le conçoit.

Si par exemple, vous posez la question à un paysan du Moyen-Âge au XIIe siècle de « qu’est-ce que tu as fait il y a dix ans ? » ou « comment tu vois ta vie dans dix ans ? », il ne comprendra probablement même pas les notions de futur.

Et tout ça, c’est juste une façon de conceptualiser, d’appréhender le monde. On a nos sens, on est capable de toucher, d’entendre, de voir. On a besoin, avec notre cerveau, de mettre des points de repère communs. Pour qu’une société fonctionne, il faut qu’on ait des points de repère communs. Et le temps, en particulier le futur, est un point de repère qui est totalement inventé, qui n’existe pas en dehors de notre façon de visualiser le monde actuel.

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