Numéro 54
7 minutes de lecture
Mardi 11 mars 2025
par LA RÉDACTION
LA RÉDACTION
Nous sommes un média en ligne, local, indépendant, sans publicité et sur abonnement. Nous voulons partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages dont le vécu interroge notre place au sein de la collectivité.

Aujourd’hui, on se demande pourquoi on parle d’immigration… et pourquoi on en parle aussi mal.
Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 25 février.

La CommemorAction est la journée mondiale pour se souvenir des milliers de migrants morts aux frontières. Le 6 février, elle a « fêté » ses 11 ans. Cette date symbolique rend hommage aux victimes du drame de Tarajal, survenu en 2014 à Ceuta, en Espagne : ce jour-là, la Guardia Civil a tiré des balles en caoutchouc pour repousser des migrants tentant d’atteindre la côte espagnole, provoquant la noyade de 15 personnes.

À la frontière basque, cette violence envers les personnes en migration prend une autre forme. En 2023, plus de 4000 migrants ont été évacués de force, un chiffre en forte hausse, marquant l’intensification des contrôles et des expulsions. Derrière ces chiffres se cache une réalité bien plus complexe : le Pays basque est une zone de passage devenue un terrain de lutte, où la solidarité est désormais vue comme un délit. 

Dans cette newsletter, nous revenons sur la manière dont les chiffres sont manipulés à des fins politiques, pourquoi la frontière basque est devenue un point de friction majeur et comment l’État traque ceux qui apportent leur aide aux migrants.

Le Coup de Loupe

L’immigration est-elle en train d’exploser en France ? 

Non. On pourrait le penser car en un siècle, la population immigrée a presque triplé. En fait, ce phénomène est mondial : entre 2000 et 2020, le nombre d’immigrés a augmenté de 82 % à l’échelle du globe. En France, les immigrés représentent seulement 10,7 % de la population, loin des 15 % observés aux États-Unis ou des 16 % en Suède.

Pourtant, une étude d’Eurostat montre que les Français surestiment largement le nombre de migrants : ils imaginent qu’ils accueillent trois à quatre fois plus de personnes que dans les faits. Comment expliquer ce décalage ? En grande partie par un discours idéologique qui instrumentalise la peur. François Héran, sociologue et professeur au Collège de France, parle de « déni d’immigration ». « Les chiffres et les effets de l’immigration sont amplifiés afin de justifier la nécessité de réduire drastiquement ces flux », affirme-t-il au Monde.

Un exemple récent illustre bien cette distorsion : le mois dernier, un député de la Creuse a affirmé sur le plateau de BFM que l’immigration avait bondi de 462 % en cinq ans dans la commune de La Souterraine, 5000 habitants.

Sauf que c’est faux. Le nombre d’immigrés à La Souterraine est resté stable à 303 personnes entre 2017 et 2021. En réalité, le député s’est appuyé sur une étude qui retrace 15 ans d’évolutions démographiques au sein des territoires. De plus, le cas de La Souterraine est anecdotique : un Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA) y a été ouvert en 2017. Ces chiffres incluent donc des populations temporaires, bien loin d’une immigration permanente.

Mais la France reste une terre d’accueil pour les migrants, non ? 

Non plus. En 2023, la France a délivré 326 954 premiers titres de séjour, dont un tiers pour des étudiants, 60 000 pour des réfugiés et environ 40 000 pour des travailleurs. Là encore, la France est loin derrière la Pologne (700 264), l’Allemagne (538 690) et l’Espagne (466 712). L’immigration reste donc régulée, principalement motivée par des raisons spécifiques et souvent temporaires.

De plus, entre 2014 et 2020, la France a traité 106 000 demandes d’asile, soit seulement 4,5 % des 2,33 millions de demandes déposées dans l’Union européenne. Ce chiffre relatif, plutôt faible, nuance l’idée d’une « attractivité excessive » de la France, surtout quand on la compare à des voisins européens comme l’Allemagne, qui la devance désormais sur ce terrain. 

Par ailleurs, en France la lutte contre l’immigration irrégulière s’intensifie. Depuis 2020, le pays maintient ses contrôles aux frontières. En Nouvelle-Aquitaine, les expulsions ont augmenté de 18 % en un an, et un nouveau centre de rétention (CRA) ouvrira à Bordeaux en 2026 pour accélérer les procédures.

C’est quoi la différence entre un immigré et un expatrié ? 

Dans l’imaginaire collectif, ces deux termes évoquent des réalités très différentes. L’expatrié, souvent un cadre dynamique, est vu comme un aventurier moderne, un homme ou une femme qui réussit à l’étranger. En revanche, l’immigré est souvent perçu comme une personne originaire d’un pays défavorisé, fuyant la misère.

Cette distinction repose sur des préjugés culturels. Comme le souligne Morgan Lans, sociologue à l’Université de Pau, « l’histoire coloniale pèse lourd sur ces représentations, ces “détails” sémantiques sont très révélateurs des rapports asymétriques entre la France et certains pays d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb ». En d’autres termes, ce que l’on valorise chez l’expatrié, on le stigmatise chez l’immigré. 

Car, au fond, « expatrié » et « immigré » désignent la même réalité : une personne née à l’étranger et résidant dans un autre pays. En France, l’immigration est bien plus diverse qu’on l’imagine : en Nouvelle-Aquitaine, les immigrés viennent principalement du Portugal, du Maroc et… du Royaume-Uni.

Le Sachiez-tu ?

 35 000. C’est le nombre de migrants qui sont passés par le centre d’accueil d’urgence la Pausa à Bayonne depuis sa création en 2018. Début février, l’État français a été condamné à rembourser plus de 800 000 euros à l’agglomération qui se chargeait seule du bon fonctionnement du centre.

C’est arrivé près de chez nous

 Le Pays basque, terre d’accueil et de résistance

Le Pays basque, à cheval entre la France et l’Espagne, est une terre d’accueil historique pour les exilés. Des républicains espagnols fuyant la guerre civile aux Portugais échappant à la dictature salazariste, aujourd’hui ce sont majoritairement les migrants venus d’Afrique du Nord et de l’Ouest qui tentent d’y trouver un refuge.

« Ici, la solidarité fait partie de notre ADN », affirme Amaia Fontang, porte-parole de la fédération Etorkinekin-Diakité. Fondée en 2021, cette fédération regroupe plusieurs associations basques qui offrent un accompagnement complet aux migrants : aide au logement, accès aux soins médicaux, assistance pour la régularisation et soutien à une intégration durable. « Nous ne nous contentons pas de l’humanitaire, nous voulons aller au-delà, en facilitant une intégration qui soit durable », précise-t-elle.

Cette solidarité se heurte aujourd’hui à une situation de plus en plus complexe. Depuis 2018, l’Espagne est devenue la principale porte d’entrée des migrants en Europe. Beaucoup cherchent à poursuivre leur route vers la France, la Belgique ou l’Allemagne. La frontière basque est ainsi devenue un passage stratégique, mais aussi un goulot d’étranglement.

« Ici, il n’y a pas d’extrême droite organisée, ce qui nous permet de travailler dans un climat moins hostile. Mais paradoxalement, cela rend la question migratoire moins visible, alors qu’elle est cruciale », explique Amaia Fontang. Pour sensibiliser la population, les militants vont à la rencontre des habitants, sur les marchés, dans les villages.« Il ne s’agit pas de convaincre les convaincus, mais d’impliquer tout le monde. »

Deux réalités de part et d’autre de la frontière

La situation diffère radicalement entre l’Espagne et la France. Au sud, les autorités basques disposent d’une large autonomie qui leur permet d’adapter leurs politiques d’accueil.« Elles peuvent créer des centres, mettre en place des dispositifs concrets sans attendre Madrid », souligne Morgan Lans, spécialiste des politiques migratoires.

Au nord, en revanche, tout dépend de Paris. « La centralisation française complique tout. Même les collectivités locales volontaires se heurtent aux décisions de l’État », poursuit le chercheur. Résultat : une approche plus restrictive et une répression accrue aux points de passage.

Pour les exilés, franchir la frontière franco-espagnole est un parcours du combattant. Depuis 2021, neuf personnes ont perdu la vie en tentant de traverser le fleuve Bidassoa ou en longeant les rails. Séfir, un jeune Guinéen arrivé à Bayonne, témoigne : « On sait tous que c’est dangereux, mais on n’a pas le choix. La police nous traque, et si elle nous attrape, elle nous renvoie en Espagne. Je n’ai pas fait tout ce chemin pour repartir. »

Une criminalisation des associatifs

Cette pression policière ne touche pas que les migrants. Ceux qui leur viennent en aide sont aussi dans le viseur des autorités, c’est ce que les associatifs désignent en dénonçant le « délit de solidarité ». Ce terme qui n’a pas d’existence juridique en France est utilisé par les associatifs pour dénoncer l’ensemble des répressions de l’aide humanitaire.

En janvier, sept militants devaient été jugés pour avoir aidé 36 exilés à franchir la frontière lors de la Korrika, une course transfrontalière symbolique.« Ce sont les politiques migratoires qui sont criminelles, pas la solidarité », réagit Amaia Fontang. En soutien, 3 713 personnes ont signé un formulaire d’autoaccusation, revendiquant avoir elles aussi aidé des migrants.

En 2023, certains militants ont même retrouvé des balises GPS sous leurs véhicules, preuve des pressions extrêmes exercées sur les acteurs solidaires.« Les récentes décisions du ministère de l’Intérieur montrent que la situation ne s’améliorera pas », déplore Amaia Fontang. Pourtant, au Pays basque, la lutte continue. Citoyens et militants refusent de laisser l’humanité être criminalisée et poursuivent leur combat pour que chaque migrant puisse vivre dans la dignité et la sécurité. « Inor ez de ilegala ». Personne n’est illégal en basque.

Pour aller plus loin 

🆘 Pausa : offrir une halte. Dans Courage, la première revue de Revue Far Ouest, Justine Vallée est allée à la rencontre des bénéficiaires et bénévoles du centre d’accueil La Pausa. Un reportage au cœur d’un refuge où humanité et solidarité se croisent.

💬 Paroles de migrants, l’odyssée vers le Pays basque. Doutes, rêves, espoirs… Mediabask donne la parole à celles et ceux qui ont tout quitté pour un avenir meilleur. Une série en trois volets pour comprendre les réalités de la migration vers le Pays basque.

❤️‍🩹 L’accueil au village, l’exemple de Saint-Etienne-de-Baigorry. Pendant trois mois, ce village basque a ouvert ses portes à une cinquantaine de réfugiés. Comment cette initiative a-t-elle transformé la vie de chacun ? Une série documentaire captivante sur la force de l’hospitalité.

– Cette newsletter a été conçue par Kinda Luwawa et Clémence Postis.

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