Épisode 9
9 minutes de lecture
Mardi 29 octobre 2019
par Mejdaline MHIRI

Au-delà de l’engouement manifesté lors de la Coupe du monde de football en juin dernier, le football au féminin gagne en reconnaissance depuis plusieurs années. En première division, onze équipes sur douze sont liées à des grands clubs masculins, à leur savoir-faire et à leurs infrastructures. L’ASJ Soyaux, club totalement féminin, est désormais le seul à se développer en toute autonomie. Alors que le niveau du championnat augmente chaque saison, l’historique club charentais fait face à une multitude de défis.

L’ASJ Soyaux a-t-il un avenir au plus haut niveau ? Immersion dans la banlieue d’Angoulême pour dégager quelques éléments de réponse.

Photo de couverture : L’ASJ contre le FCF91 — Giovani Pablo

« Quand je suis arrivée pour jouer à Soyaux, je ne connaissais même pas le nom de la ville, se remémore, le sourire aux lèvres, Siga Tandia. C’est valable pour tous les gens qui vivent hors de Charente ! Mais une fois qu’on est là, on adhère au projet. Ici, il y a des personnes avec un gros cœur. Par contre, je ne suis pas certaine qu’on arrive à changer notre image. Dans la tête des gens, quand ils entendent “Soyaux”, c’est toujours négatif. On aura beau arriver troisième du championnat, ils diront que c’est du hasard… » Cette confession, c’est celle de la milieu de terrain et capitaine de l’ASJ Soyaux, l’un des clubs historiques du football au féminin hexagonal. Une structure riche de son passé.

L’histoire raconte qu’en 1982 les dirigeants du club de football, lui-même fondé en 1968, avaient supprimé la section féminine, car les résultats des filles faisaient de l’ombre aux garçons. Une cinquantaine de licenciées et quelques dirigeants avaient alors mené la fronde puis répliqué en créant l’Association Sportive Jeunesse de Soyaux. Depuis, le club n’a quasiment jamais quitté l’élite. En 1984, l’ASJ remporta même le titre de championne de France. C’est également ce maillot que Corinne Diacre, actuelle sélectionneuse des Bleues, a défendu comme joueuse durant dix-neuf saisons (1988-2007). À la fin de sa carrière, c’est le premier banc que « Coco » occupa comme entraîneuse (2007-2013). Voilà pour les souvenirs et les heures de gloire de l’ASJ Soyaux.

Le terrain du club de Soyaux.
« Dans le travail, on peut aller encore plus loin » — Photo : Mejdaline Mhiri

Aujourd’hui, le club est confronté au plus grand défi qu’il ait jamais rencontré : passer le cap de la professionnalisation et de ses exigences. Quitter le monde de l’amateurisme et des bonnes volontés. Pour le club d’une ville de moins de 10 000 habitants jouxtant Angoulême, le défi relève presque de la gageure. Mais les différents acteurs de l’ASJ Soyaux travaillent dur pour y parvenir.

Un effectif totalement professionnel

À commencer par les principales intéressées : les joueuses. Depuis la saison dernière, chacune est passée sous contrat fédéral, ce qui s’apparente à un contrat professionnel. Une évolution majeure qui permet très concrètement de s’entraîner deux fois par jour pour affiner encore et toujours le projet de jeu.

La présence depuis deux saisons de l’entraîneur Sébastien Joseph coïncide avec la mise en place de moyens supplémentaires à l’ASJ. À son arrivée, le tacticien a immédiatement structuré le travail autour de son groupe et étoffé son staff. « On ne peut pas être manager, analyste vidéo et entraîneur des gardiennes à fois, explique-t-il. Cet encadrement m’a dégagé du temps pour pousser ma réflexion sur les contenus des entraînements, des matchs. Si je voulais aller plus loin, j’aimerais qu’on ait un(e) analyste vidéo, un(e) préparateur/trice mental(e). »

Les rendez-vous biquotidiens avec son groupe lui offrent l’occasion de soigner les détails. « Dans le travail, on peut aller encore plus loin, poursuit le coach de 39 ans. C’est cette exigence qui nous permettra de nous maintenir dans l’élite. Le niveau progresse tellement que si on se contente de faire la même chose que la saison dernière, on va finir par reculer au classement. Le fait que chaque année on se maintienne autour de la cinquième, sixième place, montre qu’on progresse. »

L'entraîneur de l'ASJ Soyaux Sébastien Joseph dans un gradin.
L’entraîneur Sébastien Joseph est présent depuis deux saisons — Photo : Mejdaline Mhiri

L’amélioration de l’encadrement médical est une prochaine étape. « Sur ce point, on est à la ramasse, reconnaît Siga Tandia. On n’a pas de kiné présent aux entraînements. S’il y a une blessée pendant les séances, il se passe quoi ? Les performances passeront aussi par une bonne récupération, un bon suivi médical. » Avant d’évoquer la structuration de l’ASJ dans son ensemble. « Le développement du partenariat, on s’y met tout juste. C’est aussi ça la marge de manœuvre que l’on a pour passer dans le professionnalisme et développer le club. »

Pas les plus pauvres

En terme financier, l’ASJ Soyaux n’est pas le moins bien loti. Même si les écarts de budgets sont abyssaux dans ce championnat à deux vitesses. Selon différentes sources, l’Olympique Lyonnais (7,5 millions) et le PSG (6,5 millions) se partagent plus de la moitié de la totalité des budgets de la division (autour de 26 millions d’euros). L’ASJ Soyaux (750 000 euros) arrive en huitième position du classement, devant le FC Metz ou le Stade de Reims (autour de 600 000 euros). Mais au football ces disparités sont monnaie courante. Selon nos confrères de l’Équipe, chez les masculins, sur la saison 2018-2019, le PSG disposait de 500 millions d’euros lorsque Nîmes, plus petit budget de Ligue 1, plafonnait à 20 millions d’euros.

Désormais unique équipe à ne pas être structurée au sein d’un club masculin, l’ASJ Soyaux incarne dans la sphère du football au féminin l’image de l’irréductible village gaulois, campé sur ses traditions locales. Ses adversaires s’appellent l’Olympique de Marseille ou les Girondines de Bordeaux. Ces dernières années, nombreux en effet ont été les cadors du ballon rond à lancer une section féminine, y trouvant de nombreux intérêts : grossir le nombre de licenciés, développer la marque du club ou s’approcher d’un nouveau public.

C’est une autre politique qu’il nous faut désormais installer. Comme les joueuses sont toutes payées, le rapport devient celui d’employeur-employé.

Pour autant, cette nouvelle orientation des grands clubs ne s’accompagne pas d’une volonté marquée de mettre en avant les performances féminines. Au moins sur la communication. Quelques minutes passées sur les sites internet des clubs de première division permettent facilement de le constater. En majorité, l’effectif est présenté comme « les féminines ». À l’inverse, nul besoin de mentionner « les masculins » concernant les hommes pour qui l’on indique uniquement la division. L’idée sous-jacente est donc que les équipes masculines sont la norme tandis que, s’agissant des équipes féminines, il faut spécifier davantage le sexe que le niveau de jeu. Trois clubs font exception. L’Olympique Lyonnais, qui fut l’un des premiers à se doter d’un réel projet concernant les femmes, Fleury 91, et bien sûr l’ASJ Soyaux.

Mais pour Soyaux aussi, il a également été question de se marier avec un club masculin. La saison dernière, l’ASJ et l’AFCF (Angoulême Football Charente Club) annonçaient leurs fiançailles. Finalement rompues en mai pour des divergences dont les motifs n’ont pas été clairement explicités. « Nous en avons pris acte puisque nous avons été mis devant le fait accompli », constate Martine Ferré, présidente de l’ASJ Soyaux. Investie dans la structure depuis des années, autrefois cadre de l’Éducation Nationale, elle a été nommée à la tête des Bleu et Blanc en juillet 2018.

Une joueuse s'entraîne le ballon aux pieds, d'autres avec d'autres matériels.
L’équipe s’entraîne deux fois par jour — Photo : ASJ Soyaux

Pour elle, le passage à la professionnalisation du club n’a rien d’évident même s’il est nécessaire. « Le club n’est pas encore professionnel, analyse l’ancienne joueuse. On essaie de mettre des choses en place pour qu’il le devienne. Nous fonctionnons grâce à une ossature de bénévoles à qui on demande d’être présents en permanence, de répondre très vite aux attentes. Pour nous tous, c’est très lourd », confesse-t-elle. « C’est une autre politique qu’il nous faut désormais installer. Comme les joueuses sont toutes payées, le rapport devient celui d’employeur-employé. Ça change totalement les choses par rapport à ce que j’ai connu. C’est plus complexe, la mentalité évolue. Quelque part, je le déplore. Je crains qu’à terme on soit davantage dans un esprit d’équipe plutôt que dans un esprit club. »

La Coupe du Monde, et après ?

Cela n’a échappé à personne, les féminines du ballon rond occupent (enfin) une part de l’actualité sportive. Les Bleues ont tenu en haleine le pays durant la Coupe du Monde jusqu’à cette défaite contre les championnes du monde américaines. Cette visibilité et cet engouement ont évidemment nourri les espoirs de toutes les personnes impliquées sur le développement du football au féminin. Notamment ceux d’Hawa Cissoko, arrivée à l’été 2018 en Charente.

La défenseuse compte deux sélections sous le maillot tricolore. « J’ai été voir tous les matchs de l’équipe de France, sauf contre le Brésil précise la joueuse de 22 ans. C’était magique. Certains ont découvert le foot féminin, certains ont révisé leurs préjugés. Et puis, il y aura toujours ceux qui râleront. De toute manière, il faut qu’on arrête la comparaison avec les hommes. C’est le seul sport où elle est faite sans cesse. C’est un sport, des fois ce sont les gars qui jouent, des fois ce sont les filles, mais les règles sont les mêmes ! »

Dans le groupe actuel, il y a quand même trois joueuses formées au PSG et à Lyon.

Passée par l’Olympique de Marseille et le PSG, Hawa Cissoko est devenue une fervente défenseure de l’ASJ Soyaux. « Je suis heureuse de jouer ici. J’avais signé un an et je viens de resigner pour une année supplémentaire. Je sens que j’ai progressé, j’ai appris de nouvelles choses avec un groupe de qualité. Même si au niveau shopping ce n’est pas Paris, en termes de football, l’expérience est top, rigole-t-elle. Du coup, j’ai fait venir Anissa. Alors qu’avant, on faisait partie des filles qui charriaient Soyaux ! Quand je venais jouer ici plus jeune, on mettait des gros scores face à l’ASJ Soyaux, il faut y être pour comprendre ! »

Depuis la Coupe du Monde et le parcours des co-équipières de Wendy Renard, les clubs retiennent leur souffle, souhaitant que la compétition ait convaincu les jeunes filles d’enfiler short et chaussettes pour les rejoindre. Même si elle l’espère, Martine Ferré ne s’attend pas pour autant à une arrivée massive. « Je mise plutôt sur une dizaine de gamines supplémentaires. Je pense que les parents, les grands frères, ne laisseront pas forcément faire… À la limite je ne l’espère pas parce que je n’ai plus de terrain ! » Le problème des infrastructures, un mal récurrent dans le sport français, frappe les féminines de plein fouet.

À Soyaux, une rénovation de leur habituel stade Léo Lagrange est en cours, et durera un an. Un chantier qui force les joueuses à s’entraîner sur le stade des rochers, qu’elles partagent notamment avec une équipe de rugby de la ville, la réserve du SA XV, équipe de ProD2 de rugby, dont le club lui-même ne veut pas dans son stade Chanzy. Les footballeuses n’ont pas eu le choix et se retrouvent devant le fait accompli. « C’est ça qui n’est pas compatible avec le haut niveau, soupire Sébastien Joseph. Alors qu’on aurait plutôt besoin d’une infrastructure encore plus développée compatible avec la D1 ! Si le club de football masculin d’Angoulême jouait en Ligue 1 ou Ligue 2, il n’aurait pas eu droit au même traitement… »

L’image « du petit club de campagne amateur »

L’ensemble des rencontres du championnat de première division française est retransmis sur Canal+ depuis un an. Et ce pour une durée minimale de quatre ans. En juin, l’entreprise chimique Arkema annonçait qu’elle achetait la première division via un contrat de naming. Une fructueuse opération qui a directement rapporté 80 000 euros aux douze clubs de la compétition. Sans compter l’augmentation indirectement générée pour chaque partenaire des différents clubs. Un panneau publicitaire apparaissant à la télévision est forcément vendu plus cher aux sponsors concernés.

Deux joueuses sur le terrain de Soyaux sourient à l'objectif
Les joueuses gagnent toute la même chose — Photo : ASJ Soyaux

Cette reconnaissance sur le plan télévisuel modifie l’image des joueuses auprès de leur public. « Les gens d’ici sont fiers de cette visibilité, affirme Siga Tandia. On nous reconnaît davantage dans la rue. Les mecs du Champ de Manœuvre (un quartier de la ville, NDLR) me disent “On a vu votre match, ça me fait tellement plaisir quand j’allume la télévision et que je vois marquer Soyaux !” »

Avec la professionnalisation de son effectif, l’ASJ a augmenté de manière significative sa masse salariale. Une hausse que l’entraîneur et les dirigeants ont encadrée avec une certaine philosophie. « Sur la masse salariale, on est supérieur à beaucoup de clubs de D1, affirme Sébastien Joseph. Les joueuses gagnent entre 1500 euros et 2000 euros. Ce ne sont pas des gros salaires, mais elles ont toutes ça. Il n’y a pas de grands écarts. Cela évite des tensions dans le vestiaire. »

Pour continuer à exister au plus haut niveau, l’ASJ cherche donc à se développer sur le plan commercial, à améliorer l’encadrement médical et à augmenter le nombre et la qualité de ses infrastructures. Pour attaquer cette nouvelle saison, Sébastien Joseph et son équipe ont souhaité conserver quasiment le même groupe. Histoire de démarrer la saison avec un temps d’avance par rapport aux autres collectifs. « Pour un club comme Soyaux si chaque année on peut repartir en D1, c’est qu’on fait un bon travail, juge-t-il. Si demain il y a une Ligue Europa, on pourra avoir des objectifs autres. On se donne les moyens d’aller vers ça. » Une deuxième compétition européenne serait dans les tuyaux.

« Là où on peut changer l’image de l’ASJ, c’est que lorsque les filles viennent, elles réalisent ce qui est mis en place et ont envie de rester. Dans le groupe actuel, il y a quand même trois joueuses formées au PSG et à Lyon. Elles y trouvent leur compte. Mais tant qu’on voudra nous coller cette image de petit club de campagne amateur… » soupire le technicien.

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