5 minutes de lecture
Mardi 1 octobre 2024
par LA RÉDACTION
LA RÉDACTION
Nous sommes un média en ligne, local, indépendant, sans publicité et sur abonnement. Nous voulons partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages dont le vécu interroge notre place au sein de la collectivité.

Aujourd’hui, on parle de l’accès à l’avortement dans les zones rurales.
Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 1er octobre 2024.

Depuis mars, l’avortement est reconnu comme une « liberté fondamentale » dans la Constitution. Pourtant, en Nouvelle-Aquitaine, comme dans d’autres régions, le manque de centres et de praticiens en zone rurale continue de limiter son accès.

Dans cette newsletter, vous comprendrez les inégalités territoriales qui entourent l’avortement, les causes de ces disparités, et les initiatives déployées par les acteurs locaux pour y remédier.

Illustration de boîte de médicaments pour une IVG médicamenteuse

Le coup de loupe

Quelles sont les étapes à suivre pour procéder à une interruption volontaire de grossesse (IVG) ? 

Pour commencer, il faut prendre rendez-vous avec un·e médecin ou un·e sage-femme agréé·e. Selon la loi, un rendez-vous doit être proposé dans les 5 jours suivant cet appel. Lors de cette première rencontre, un bilan complet est réalisé : prise de sang, examen gynécologique et échographie. Ces étapes permettent de déterminer le stade de la grossesse et d’informer la personne qui souhaite avorter sur les différentes méthodes disponibles.

À la deuxième consultation, la demande d’IVG doit être confirmée par écrit et la·e patient·e choisit la méthode d’IVG qui lui convient le mieux, qu’elle soit médicamenteuse ou chirurgicale. À la fin de ce rendez-vous, un document est remis, ouvrant l’accès à l’intervention. 

Enfin, une consultation de suivi est programmée entre le 14e et le 21e jour après l’IVG. Ce contrôle est essentiel pour vérifier l’absence de complications et discuter des options de contraception pour l’avenir.

Comment l’accès à l’avortement varie entre les zones urbaines et les zones rurales ?

Considérablement ! C’est ce qu’épingle le rapport parlementaire sur l’IVG, rédigé par Marie-Noëlle Battistel (PS) et Cécile Muschotti (LREM) en 2020 en vue de renforcer le droit à l’avortement en France. Leur travail met en avant que « les femmes vivant en zones rurales sont particulièrement affectées par le manque de professionnels de santé. »

Cette observation est soutenue par une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS), qui révèle que le pourcentage d’IVG réalisées en dehors du département de résidence est très élevé dans les zones rurales. Autrement dit, les patient·es vivant à la campagne sont plus enclins à changer de département pour avorter. Dans la Creuse, ce taux atteint 29,5 %, contre seulement 5 % en Gironde.

Pour illustrer ces disparités, le Planning familial de Nouvelle-Aquitaine a développé une carte interactive sur son site « Ton Plan à Toi ». Colline Bost, coordinatrice régionale, précise : « Cette carte met en évidence les zones avec une offre abondante, comme Bordeaux et Poitiers, et celles où les services sont plus rares, comme le Limousin et le sud des Pyrénées-Atlantiques. »

Un homme et une femme en tenue de docteur

Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas assez de médecins généralistes et de sages-femmes qui pratiquent des IVG ?

Pour réaliser une IVG, les sages-femmes et médecins généralistes doivent être conventionnés. Ce processus administratif rigoureux garantit que les professionnels respectent les normes de santé établies et assurent une prise en charge adéquate des patientes. D’après la DRESS en 2018, seuls 2,9 % des généralistes et gynécologues contre 3,5 % des sages-femmes pratiquent des IVG en France.

Autre élément en cause : la double clause de conscience, décriée par les associations féministes comme le Planning Familial. Cette clause, spécifique à l’IVG, permet à tout médecin, sage-femme ou infirmier·e de refuser de pratiquer une IVG pour des raisons morales ou religieuses sans avoir à se justifier.

Le sachiez-tu

Le chiffre 11

C’est le nombre de jours qu’il faut attendre en moyenne en Nouvelle-Aquitaine entre la prise de rendez-vous et la réalisation effective d’une IVG. Il s’agit du délai le plus élevé de France, la moyenne nationale oscille autour des 7 jours.

C’est arrivé près de chez nous

Une femme avec porte-voix

Limousin : l’accès à l’avortement en danger ?

Dans le Limousin, accéder à une IVG reste un véritable parcours du combattant pour celles et ceux qui en ont besoin. En Creuse, par exemple, le Centre hospitalier de Guéret est le seul lieu où des avortements, qu’ils soient médicamenteux ou chirurgicaux, sont pratiqués. Pour pallier ce manque, les centres hospitaliers et plannings familiaux de la Haute-Vienne, de la Creuse et de la Corrèze collaborent étroitement. Leur objectif : assurer une prise en charge de personnes souhaitant avorter, le plus près possible de chez elles et dans le respect des délais légaux. 

Car à Guéret, l’équipe médicale, composée de trois praticiens et d’une sage-femme, fait face à une charge de travail importante. Chaque année, c’est près de 180 IVG qui y sont réalisées. À lui seul, l’hôpital assure autant d’IVG que les départements dans la moyenne nationale. Pas de solution miracle : le personnel ne compte pas ses heures. « Je ne devais pas travailler aujourd’hui, mais avec le nombre d’IVG programmées, j’ai dû réajuster mon emploi du temps », confie Valérie Picot, la sage-femme conventionnée de l’établissement.

70 km pour avorter 

Mais face à cette offre dispersée, un défi majeur persiste : celui de la mobilité des patient·e·s. En effet, si une personne de Tarnac en Corrèze souhaite avorter chirurgicalement, elle doit parcourir pas moins de 70 kilomètres jusqu’au centre le plus proche, à Limoges en Haute-Vienne. Une contrainte en termes de temps et d’argent, car si l’IVG est gratuite en France, les frais de déplacement eux ne sont pas pris en charge. C’est un obstacle supplémentaire pour les personnes en situation de précarité.

Alors pour alléger ces difficultés, des initiatives locales ont vu le jour. En Creuse comme en Corrèze, les salariés du Planning familial peuvent accompagner les patient·e·s vers leurs lieux d’avortement. De leur côté, les centres hospitaliers s’efforcent également de limiter les trajets inutiles. « Pour les patientes qui habitent loin, on essaie au maximum de regrouper leurs rendez-vous sur un même jour », assure Valérie Picot.

Aucun médecin généraliste conventionné 

Malgré ces efforts, plusieurs obstacles demeurent. Le manque de personnel qualifié, notamment de sages-femmes formées à l’IVG, met les services hospitaliers sous pression. Et la médecine de ville, qui pourrait offrir des IVG médicamenteuses, est encore peu développée dans la région. En Creuse et en Haute-Vienne, aucun médecin généraliste n’est conventionné pour pratiquer des IVG, laissant de nombreuses personnes sans options accessibles. 

Difficile également de s’adapter aux nouvelles mesures avec peu de ressources. L’allongement du délai légal de l’IVG à 14 semaines voté en 2022 n’est pas encore applicable partout en raison de la technicité de l’opération. Et pour la méthode d’anesthésie, là aussi le choix est moindre. Pour l’essentiel, elle sera générale, car l’anesthésie locale au niveau du col de l’utérus nécessite elle aussi une formation supplémentaire. « Normalement c’est les patients qui choisissent le choix de l’anesthésie. En l’état, notre rôle c’est surtout de rassurer les réfractaires », pointe Valérie Picot. 

« Ce que cela traduit, c’est un manque de moyens pour les organisations qui luttent pour les droits et la santé des femmes », explique Isabelle Doyon du Planning familial de Peyrelevade en Corrèze. Pour répondre à cette problématique, les animatrices du Planning familial ont créé des permanences itinérantes à bord d’un camion aménagé. « Une de nos missions c’est aussi de sensibiliser à la contraception et à l’avortement en amont, afin que les personnes concernées sachent quoi faire en cas de besoin. »

Pour aller plus loin

🌻 Avorter au mois d’août en France : un parcours de combattante. Pendant la période estivale de nombreux établissements réduisent leurs effectifs. Par conséquent, l’accès aux services devient encore plus difficile pour celles et ceux qui souhaitent interrompre leur grossesse.

🥊 Pour l’IVG, les luttes encore à mener. Depuis mars, l’IVG est inscrite dans la Constitution en tant que « liberté » mais qu’en est-il réellement de l’accès à l’avortement ? Dans cet épisode de Penser les luttes, l’émission revient sur les questions d’accès à l’IVG depuis la loi Veil en 1975.

💬 IVG : le droit d’en parler. Dans ce film documentaire France TV Slash, Léa Bordier brise le tabou autour de l’avortement à travers des témoignages de femmes ayant avorté. 

LA RÉDACTION
Nous sommes un média en ligne, local, indépendant, sans publicité et sur abonnement. Nous voulons partir de chez nous, du local, pour ancrer des histoires et des personnages dont le vécu interroge notre place au sein de la collectivité.
Retrouvez cet article dans le feuilleton :

Newsletter

Sécheresse : Sec ton booty

Après un été 2022 caniculaire et un mois d’octobre estival, nous avons appris à côtoyer le mot « sécheresse ». Mais avons-nous bien compris ce qu’il signifie et quelles sont ses...

Méthanisation : une usine à gaz

Aujourd’hui, on se demande si on peut produire du gaz écolo en Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 27 septembre 2022.

Déserts médicaux : où sont les médecins ?

Aujourd’hui, on se demande si on peut encore se faire soigner près de chez nous. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 11 octobre 2022.

Collages féministes : colères sur les murs

Aujourd’hui, on célèbre les 3 ans des collages contre les féminicides. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 octobre 2022.

Centre de rétention administrative : au bord du CRAquage

Aujourd’hui, on se demande à quoi peut bien servir un centre de rétention administrative. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es

Inflation : un coût monté

Aujourd’hui, on essaie de comprendre l’inflation et son impact dans le Sud-Ouest. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 novembre 2022.

Grippe aviaire : c'est grave duckteur ?

Aujourd’hui, on passe à la loupe les conséquences de la grippe aviaire dans le Sud-Ouest Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 06 décembre 2022.

Embûches de Noël

Aujourd’hui, on se demande si on va passer un chouette Noël. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 décembre 2022.

LGV Bordeaux-Toulouse : Fast & Furious

Aujourd’hui, on se demande si on doit toujours aller plus vite avec la LGV Bordeaux-Toulouse. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 3 janvier 2023.

Qui étaient les tirailleurs africains du Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on vous raconte l’histoire des tirailleurs africains tombés en Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 janvier 2023.

Données personnelles : data gueule à la récré

Aujourd’hui, on se demande si on peut vraiment protéger ses données personnelles. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 31 janvier 2023.

Un chasseur sachant chasser

Aujourd’hui, on se demande s’il faut interdire la chasse. Cette newsletter a été envoyée le 28 février 2023.

Cannabis : l'herbe est plus verte dans le Sud-Ouest ?

Aujourd’hui, on se demande s’il faut légaliser le cannabis. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 février.

Drag queens à Bordeaux : belles de nuit

Aujourd’hui, on vous emmène à la rencontre des drag queens à Bordeaux. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 14 mars 2023.

Festival Imprimé : pour un journalisme engagé

Aujourd’hui, on vous invite à nous rencontrer au festival Imprimé. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 28 mars 2023.

Qui est Revue Far Ouest ?

Aujourd’hui, on fait un peu plus ample connaissance. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur Revue Far Ouest. Cette newsletter a été envoyée le 11 avril 2023 à nos inscrit·es....

Nucléaire en Gironde : atome et à travers ?

Aujourd’hui, on se demande ce qu’est le nucléaire. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 25 avril 2023.

Les raisins des nazis : le vin comme arme de guerre

Aujourd’hui, on déterre une histoire du passé. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 9 mai 2023.

Peines perdues : la prison vaut-elle la peine ?

Aujourd’hui, on revient sur l’utilité de la prison. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 23 mai 2023.

Fort·es et fièr·es : Pride was a riot

Aujourd'hui, on vous parle de fierté(s). Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 6 juin 2023.

À ceux qui sont nés quelque part : une histoire d'exil

Aujourd'hui, on donne la parole à ceux qui ne l'ont pas. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 20 juin 2023.

On va t’emmener loin, juste à côté de chez toi : PopEx, l'intégrale

Aujourd'hui, on vous présente PopEx. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 4 juillet 2023.

Des sorcières féministes et des vêtements écolo : balais et chiffons

Aujourd’hui, on parle mode et sorcières. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 18 juillet 2023.

Des bastons et des tampons : rivalités et ovalie

Aujourd’hui, on parle rugby et rivalités. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 1er août 2023.

Des pièces et des patounes : argent sauvage

Aujourd'hui, on parle monnaie locale et vie sauvage. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 15 août 2023.

Les possédées de Loudun : le diable est dans les détails

Aujourd’hui, on se fait un petit tuto DIY exorcisme et religieuses possédées. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 3 octobre 2023.

Tou'Win : être gay et jouer au rugby

Aujourd’hui, on se demande où sont les hommes gay dans le rugby. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 24 octobre 2023.

L'extrême droite se sent pousser des ailes à Bordeaux

Aujourd’hui, on plonge dans la vague brune. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 7 novembre 2023.

Écriture inclusive : (dé)masculiniser la langue française

Aujourd’hui, on se demande si le masculin est vraiment neutre. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 22 novembre 2023.

Île de Ré : une Embellie pour les familles de détenus

Aujourd'hui, on découvre une prison au milieu des vacancier·eres. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 5 décembre 2023.

La Nouvelle-Aquitaine, reine du pétrole

Aujourd'hui, on creuse pour trouver du pétrole dans le Sud-Ouest. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 19 décembre 2023.

L'huître, l'Homme et le déni écologique

Aujourd'hui, on se demande si on peut continuer à manger des huîtres. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 22 janvier 2024.

Juger les militant·es de Sainte-Soline : deux poids deux mesures ?

Aujourd'hui, on s’intéresse à un tribunal qui se radicalise contre les écolos. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 6 février 2024.

Gamers Seniors : l'Âge d'Or ?

Aujourd’hui, on joue aux jeux vidéo avec Papy et Mamie. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 20 février 2024.

Agriculteur·ices : au bout du sillon

Aujourd’hui, on parle mal-être chez les agriculteurs. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 05 mars 2024.

Pénurie d’hébergement d’urgence à Bordeaux

Aujourd’hui, on parle d’hébergement d’urgence (dans un bateau). Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 19 mars 2024.

« Épidémie » de cancers pédiatriques en Charente-Maritime

Aujourd’hui, on s’interroge sur les liens entre les cancers pédiatriques et les pesticides en Charente-Maritime. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 2 avril 2024....

Sécurité sociale : L’alimentation doit-elle devenir un droit ?

Aujourd’hui, on parle sécurité sociale de l’alimentation. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 16 avril 2024.

Contraception masculine : la communauté de l'anneau

Aujourd’hui, on parle de contraception masculine. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 14 mai 2024.

Pourquoi on s'en fiche des élections européennes ?

Aujourd’hui, on se demande si les élections européennes nous concernent vraiment. Cette newsletter a été envoyée ) nos inscrit·es le 28 mai 2024.

Congé menstruel : rdv aux prochaines règles

Aujourd’hui, on parle du congé menstruel.  Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 11 juin 2024.

Extrême droite : localement vôtre

Aujourd’hui, on fait un point, très local, sur le programme de l’extrême droite. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·e le 25 juin 2024.

Pride rurale : la visibilité queer à la campagne

Aujourd’hui, on parle de la visibilité queer dans les campagnes de Nouvelle-Aquitaine. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 9 juillet 2024.

Les fantômes ont-ils besoin de sextoys ?

Aujourd’hui, on parle de fantômes, de forêts et de sextoys. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 06 août 2024.

Ensemble on va plus loin dans la montagne

Aujourd’hui, on apprend à coopérer et à protéger la montagne. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 20 août 2024.

Réparation sur la planche

Aujourd’hui, on apprend à surfer et à réparer sa machine à café. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 03 septembre 2024.

Des échecs, de la boxe et des sirènes

Aujourd’hui, on fait pousser du cannabis avec des sirènes à cheval. Cette newsletter a été envoyée aux inscrit·es le 17 septembre 2024.

Limousin : l'accès à l'avortement en danger ?

Aujourd’hui, on parle de l’accès à l’avortement dans les zones rurales. Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 1er octobre 2024.

Ces épisodes pourraient vous intéresser
Mystères, Mystères

Aliens : l'État mène l'enquête

Aliens : l'État mène l'enquête

Depuis 1977, le Geipan tente d’apporter des réponses aux témoins d’OVNI. Ce service du Centre National d’Études Spatiales (CNES) mène ses enquêtes depuis Toulouse et traque les...
Cahiers de vacances

Fabienne Sintès : Les femmes dans les médias

Fabienne Sintès : Les femmes dans les médias

La voix du soir de France inter, Fabienne Sintès, était présente au Festival International de Journalisme de Couthures pour une conférence sur la place des femmes dans les...
Soutenez Revue Far Ouest !

Nous avons besoin de 1 000 nouvelles souscriptions pour continuer à exister.

Découvrir nos offres d’abonnement