8 minutes de lecture
Mardi 15 avril 2025
par Kinda Luwawa

Aujourd’hui, on s’interroge sur la psychiatrisation des personnes trans qui souhaitent faire une transition médicale.

Cette newsletter a été envoyée à nos inscrit·es le 8 avril 2025.

Il y a quinze ans, la France était le premier pays du monde à retirer la transidentité de la liste des maladies mentales. Une décision symbolique… mais en 15 ans on peut s’interroger sur ce qui a vraiment changé depuis. Accès aux soins, reconnaissance des droits, respect du parcours de chacun·e : où en est-on aujourd’hui ?

Dans cette newsletter, vous comprendrez les conséquences de l’approche psychiatrisante auprès des personnes trans, la pluralité des parcours de transition et avec le Réseau Santé Trans Nouvelle-Aquitaine, une alternative qui tente de pallier aux manquements dans la région.

Le Coup de Loupe

Pourquoi est-ce qu’on a longtemps considéré la transidentité comme une maladie mentale ?

Eh bien, parce qu’elle remettait en question les normes sociales et médicales, qui se sont fondées sur une vision binaire et « naturelle » du genre. La psychiatrie, en tant que baromètre du « normal », a alors rapidement classé la transidentité comme un trouble, interprétant essentiellement le vécu trans comme une souffrance liée au rejet du sexe anatomique.

Cette définition a influencé la manière de traiter les personnes trans et non binaires. Les hormones et les chirurgies (phalloplastie, vaginoplastie, vulvoplastie) étaient alors considérées comme des traitements pour « corriger » ce trouble. De fait, une personne trans n’était pas reconnue en tant que telle si elle ne désirait pas entamer ce parcours médical. 

Avant 2016, une opération chirurgicale était imposée pour changer d’état civil. Finalement les progrès ne sont que très récents : la France n’a retiré la transidentité des maladies mentales qu’en 2010, l’OMS en 2022. Encore aujourd’hui, la grande majorité des professionnel·les de santé ne reçoivent aucune formation sur l’accompagnement respectueux des personnes trans au cours de leurs études. Résultat : les discriminations persistent. En janvier, un gynécologue de Pau a été suspendu après avoir refusé de soigner une patiente trans : « Il y a des services spécialisés pour les hommes comme vous. »

Toutes les personnes trans ne souhaitent pas transitionner médicalement ?

Non ! En France, seuls 17 % des personnes trans choisissent de recourir à des traitements médicaux, d’après une étude Eurostat. Toutes les personnes trans ne ressentent pas nécessairement une dysphorie de genre — une souffrance liée au décalage entre son genre assigné à la naissance et son genre réel —. Il n’existe donc pas de « parcours de transition type ».

Ce parcours peut notamment comprendre une transition hormonale (bloqueurs de puberté, prise d’hormones à vie ou sur du moyen terme jusqu’à obtention des effets souhaités), une transition chirurgicale (face, torse, seins, vulve, vagin, pénis), et/ou une transition sociale (évolution du style vestimentaire, coming out, changement de prénom avec ou sans modification de changement d’identité à l’état civil).

Il ne s’agit pas de « valider » une transition, mais de procéder comme n’importe quel suivi.

C’est avant tout une histoire de ressenti mais aussi de contraintes très concrètes : les démarches administratives parfois lourdes, le coût des soins, l’accès aux professionnels de santé…

Jeanne*, qui vit près de Bayonne a décidé de transitionner médicalement 10 ans après son coming out : « J’ai mis du temps à réfléchir, à peser le pour et le contre. Ce n’était pas une évidence pour moi. »

Peut aussi s’ajouter une certaine pression sociale, notamment pour les personnes qui vivent loin d’autres personnes concernées  : « J’avais l’impression qu’il n’y avait pas de solutions pour être acceptée : faire toutes les opérations pour une femme transgenre c’est rassurant d’une certaine manière car on s’inscrit à nouveau dans un rapport binaire qui peut rassurer les personnes cisgenres [Ndlr : les personnes qui ne sont pas trans]. De l’autre, ne pas transitionner peut donner l’idée d’être moins extrême. »

Est-ce que pour transitionner médicalement un avis psychiatrique est toujours obligatoire ?  

C’est compliqué. Officiellement depuis que la transidentité n’est plus classée comme un trouble psychiatrique, les endocrinologues, les gynécologues et les urologues peuvent prescrire des hormones. Pour les opérations chirurgicales en revanche, seuls les généralistes peuvent délivrer des courriers d’adressage. 

Mais dans la pratique, la psychiatrie reste souvent incontournable, surtout dans le public. C’est ce que souligne Jeanne*, 34 ans, qui a suivi son parcours au CHU de Bordeaux : « Il faut être suivi au moins deux ans par un psychiatre avant d’accéder aux hormones. On est suivi par plusieurs médecins, mais c’est lui qui structure et décide de notre parcours de soin à toutes les étapes de la transition. » 

Dans le privé, beaucoup de médecins, même dans les grandes villes comme Bayonne, La Rochelle ou Bordeaux, n’appliquent pas la loi et considèrent encore le triptyque « psychiatre, endocrinologue, chirurgien » comme indispensable. Pourquoi ? Car ils considèrent l’avis psychiatrique comme une garantie pour s’assurer que la transidentité ne soit pas confondue avec certaines pathologies. Selon eux, l’avis psychiatrique permettrait également l’accompagnement dans une période difficile médicalement et administrativement.

Un avis : non. Un suivi : « pourquoi pas ? », s’il est voulu. C’est ce que défendent les associations et les militant·es trans : il ne s’agit pas de « valider » une transition, mais de procéder comme n’importe quel suivi. S’intéresser à la personne en son intégralité. « On a forcément un peu d’appréhension quand on aborde un psy en tant que personne trans, rendre ça quasi obligatoire y participe : c’est stressant et on se sent infantilisé », témoigne Jeanne.

L’accompagnement psy pourrait également être une manière d’aborder le stress minoritaire, ce stress chronique causé par des discriminations. En effet, le vécu des personnes trans et non-binaires peut-être très violent : 85 % ont été victimes de transphobie à un moment au cours de leur vie, 37 % ont été victimes d’actes discriminants de manière répétée durant l’année.

*Le prénom a été modifié.

Le sachiez-tu

 72 %

C’est le pourcentage de personnes trans qui se sont senties mal à l’aise face au corps médical d’après les travaux du sociologue bordelais Arnaud Alessandrin

C’est arrivé près de chez vous 

Le Réseau de Santé Trans Nouvelle-Aquitaine

En Nouvelle-Aquitaine, une nouvelle alternative est en train de se mettre en place. Face aux nombreux obstacles d’accès aux soins courants et aux soins d’affirmation de genre, le Réseau de Santé Trans (ReST) Nouvelle-Aquitaine s’organise. Son objectif : construire un réseau solidaire et inclusif, où chaque personne trans et non binaire peut recevoir des soins adaptés, sans jugement ni discrimination en lien avec son identité de genre.

Créé en 2024, le ReST NA met en relation les professionnel·les de santé avec des formations pertinentes pour améliorer la prise en charge des personnes trans et met en lien les patient·es avec des associations locales. « Il existait déjà des praticien·nes, mais ils étaient isolés. Aujourd’hui, même si la plupart sont à Bordeaux, on compte au moins un ou deux personnes par département, y compris dans les zones rurales », précise Cyrielle*, membre de l’association et psychologue pour l’Espace Santé Étudiants Bordeaux. L’association a également mis en ligne une carte interactive sur le paysage des associations et des collectifs trans, LGBTQIA+ et/ou spécialisés sur la santé sexuelle dans la région.

En Nouvelle-Aquitaine, le programme Transgender du CHU de Bordeaux est souvent la première porte vers un parcours de transition médicale. Mais cette structure, rattachée à l’hôpital psychiatrique Charles Perrens, fait l’objet de critiques de la part des concerné·es.

Il y a 6 ans, Komitid publiait une enquête sur la Société française d’Études et de prise en Charge de la Transidentité (Sofect), ces équipes dites « officielles » du parcours trans. Aujourd’hui encore, certains témoignages dénoncent une mauvaise prise en charge. Propos transphobes, absence de recul sur la non-binarité, refus d’accompagner certaines personnes dont les personnes autistes…

Tant que toutes les personnes trans, sans distinction, ne sont pas correctement prises en charge, on ne pourra pas garantir un véritable accès aux soins

Certain·es praticien·ne·s auraient également tenu des propos violents à l’égard des personnes opérées chirurgicalement dans le libéral : un médecin du CHU de Bordeaux aurait notamment qualifié le corps d’un·e de ces patient·es en tant que « corps mutilé ». Contacté le CHU n’a pas souhaité répondre « en raison du secret médical ».

Construire un réseau intersectionnel

C’est entre autres pour répondre à ces carences que le ReST NA développe un réseau de soignant·es. Une cinquantaine de praticien·nes formé·es participent déjà à cette dynamique en encadrant des centaines de personnes. « L’enjeu est double : garantir des soins respectueux et accompagner les professionnel·les qui souhaitent se former », explique Robin*, membre du ReST NA et psychologue. 

Le réseau est piloté avec des professionnel·les de santé, pour certain·es également des personnes trans, ce qui constitue à la fois une force et un défi. « Être concerné·e permet de mieux comprendre les besoins. Mais quand les formations sont pensées par et pour les personnes trans, elles sont parfois perçues comme du militantisme. Cela freine leur reconnaissance par les institutions », constate Robin*.

Un autre défi majeur est le manque de formation sur les discriminations croisées. « Même auprès des soignant·es que l’on recommande, on a parfois des mauvais retours. Les professionel·les de santé ne sont pas toujours formés sur toutes les oppressions et peuvent avoir une attitude et des propos discriminants, notamment racistes et/ou grossophobes », regrette Cyrielle*. Pour y remédier, le ReST NA est en train de construire ses propres formations. « Tant que toutes les personnes trans, sans distinction, ne sont pas correctement prises en charge, on ne pourra pas garantir un véritable accès aux soins », affirme-t-elle.

L’autodétermination au cœur du soin 

Le ReST défend un principe fondamental : l’autodétermination. « Une personne trans sait ce dont elle a besoin. Notre rôle, c’est d’accompagner ce moment de vie, pas de remettre en cause sa légitimité », insiste la psychologue clinicienne, Cyrielle*. « Dans ma pratique professionnelle, quand une personne trans vient me consulter simplement parce qu’on lui a suggéré de le faire, on prend le temps d’explorer sa demande : les raisons de sa présence, ses attentes, etc. Et parfois, il arrive qu’au bout de la séance on réalise ensemble que ce suivi n’est finalement pas nécessaire, dans ce cas on arrête. »

Le ReST Nouvelle-Aquitaine trace une autre voie : celle d’un réseau horizontal, humain et solidaire, à l’échelle de toute la région. « On construit un contre-pouvoir médical ancré dans la réalité des personnes concernées. C’est cette horizontalité qui nous rend plus forts », conclut Robin, le co-président.

*Tous les prénoms ont été modifiés.

Pour aller plus loin 

😤 Les personnes trans sont-elles folles ? Et si la vraie question était ailleurs ? Le youtubeur Alistair invite à repenser la notion de folie : est-elle un état ou une étiquette imposée aux plus marginalisés ? Et si la libération queer était liée à la lutte antipsychiatrique ? 

📜 Dans la peau d’une femme transgenre en 1983. Ce documentaire tiré des archives de l’INA nous invite à découvrir le récit intime de Marie-Ange. Avec sincérité, elle y dévoile son cheminement mais aussi les difficultés de son quotidien face à une société hostile. 

🏥 Sous le joug médical : l’invention d’un symptôme. Les intéressé·e·s décryptent pour La Série documentaire la façon dont la médecine et la psychiatrie se sont emparées de la transidentité. Un podcast qui entrecroise histoire et témoignage.  

🌈 Ni homme ni femme, mais non binaire. Sven, vidéaste de 29 ans et membre de l’association Trans 3.0, a partagé pour Far Ouest son parcours vers la non-binarité. Iel y raconte comment, il y a deux ans, iel a compris ne pas se reconnaître dans les catégories homme ou femme.

– Cette newsletter a été écrite par Kinda Luwawa et éditorialisée par Clémence Postis.

Retrouvez cet article dans le feuilleton :

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