Épisode
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Mardi 6 novembre 2018
par Gabriel TAÏEB
Gabriel TAÏEB
Jeune journaliste pigiste et rédacteur web, je travaille notamment pour Objectif Méditerranée, les Mots de Mai et le Journal du Dimanche. Avant cela, j'ai aussi pu collaborer avec Radio Campus Bordeaux et Bordeaux Gazette. Travaillant sur des sujets très divers, je m'intéresse particulièrement aux domaines de la santé, de l'autoritarisme et de la culture culinaire.

« Et toi, tu utilises quoi comme contraception ? ». Pour de nombreuses femmes, le choix de la méthode contraceptive peut devenir un vrai parcours du combattant, entre mal information et préjugés. Suite de notre série de témoignages.

« Je me suis beaucoup renseigné sur Internet. Et je ne sais pas si c’était une bonne chose. Le problème avec la contraception, c’est qu’une méthode peut être parfaite pour une moitié des gens, et un cauchemar pour l’autre moitié. »

Cette réflexion de Cécile résume bien les échanges que j’ai pu avoir sur la contraception, au cours de mes discussions sur la pratique gynécologique. En France, près de 4 femmes sur 10 utilisent la pilule contraceptive, mais celle-ci est de plus en plus délaissée selon le Baromètre santé 2016 sur la contraception de Santé publique France. Parmi les causes probables de ce désamour, le scandale autour des pilules de troisième et quatrième génération vient s’ajouter au regain d’intérêt pour le stérilet et à une remise en question des contraceptifs hormonaux.

J’ai choisi de contacter Cécile, une amie de plusieurs années, que j’ai toujours connue en pleine bataille avec sa contraception. Elle me reçoit dans son appartement et nous commençons à discuter. Dernièrement, elle a eu ses règles pendant un mois et demi en continu. Autant dire qu’elle se pose elle aussi des questions sur son corps ces derniers temps. « On m’a dit que c’était probablement dû au stress. »

La galère des ovaires

Comme pour beaucoup de femmes, le parcours gynécologique de Cécile a commencé peu de temps après ces premiers rapports, sous le conseil de sa mère. « Quand je devais avoir 15 ans, ma mère m’a foutu devant des capotes et m’a dit “Je les mets dans un tiroir et je ne regarderais jamais si elles y sont toujours. Mais si jamais tu en as besoin, tu les prends”. Et je pense que j’ai vu ma première gynéco à 15 ans et demi, 16 ans. » La jeune femme d’aujourd’hui 23 ans s’estime chanceuse d’avoir des parents avec qui elle peut aisément parler de sexualité. « Mes parents ont toujours préféré en discuter plutôt que faire l’autruche. Puis ma mère a eu le Les papillomavirus sont des virus communs pouvant toucher les zones intimes et la sphère ORL. Dans certains cas, le virus peut mener à une infection et des lésions précancéreuses., donc elle est un petit peu à cheval là-dessus aussi. »

Après s’être aperçue qu’elle est intolérante au latex, Cécile a souhaité s’orienter vers une autre contraception. « Ma gynéco ne m’a pas vraiment donné le choix dans tous les cas, elle m’a donné la pilule. C’était juste normal, tout le monde prenait la pilule. De toute façon je ne savais pas vraiment qu’il y avait autre chose. » La plupart des professionnels de la gynécologie s’accordent pour dire que la pilule contraceptive de seconde génération reste le moyen de contraception le plus adapté pour une majorité des jeunes femmes.

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Illustration : Manon Jousse

Plusieurs femmes rencontrées me racontent d’ailleurs que la pilule leur a d’abord été délivrée par le dermatologue. En effet, la pilule contraceptive aurait aussi des effets sur la production de sébum. Mais la Haute Autorité de Santé et le Fil Santé Jeune (un service financé par Santé publique France) tiennent à indiquer que la pilule n’est pas une solution miracle pour des applications dermatologiques, et qu’elle doit être prescrite dans un cadre bien particulier.

Finalement, la pilule ne convenait pas à Cécile. « Je n’arrivais pas à la prendre tous les jours, tout simplement. Tous les soirs, devoir prendre ma pilule à 21 h, ou à n’importe quelle heure, ça me fatiguait. Je l’oubliais un soir sur sept. Je me disais “ce n’est pas grave, je vais la prendre avec du retard, ou un autre soir.” En fait je n’arrivais pas à y penser, tout simplement. » Il y a environ un an, on parlait beaucoup de la charge mentale, vous vous souvenez ? En poursuivant mes recherches sur la contraception, je suis tombé sur le concept de charge mentale contraceptive. Pour beaucoup de femmes, les contraintes qu’impose une contraception (devoir penser à prendre sa pilule, prendre rendez-vous pour la faire renouveler, rechercher d’autres moyens contraceptifs, faire les démarches de remboursement…) peuvent être un fardeau au quotidien.

Cécile a donc cherché d’autres méthodes contraceptives. « J’ai voulu changer pour le patch. Ce n’est pas ma gynéco qui m’a proposé. C’est moi qui ai cherché sur le net s’il y avait autre chose. » Pour la jeune femme, il est souvent plus simple de chercher les informations en ligne. Selon elle, prendre un rendez-vous avec un spécialiste peut être trop long et les praticiens peuvent avoir un avis biaisé sur certaines méthodes. Si on inscrit « contraception » dans un moteur de recherche, nous sommes rapidement redirigés vers un site géré par Santé publique France, ChoisirSaContraception.fr. La plateforme recense notamment de nombreux moyens de contraception dans un tableau comparatif. Je suis surpris de constater que la méthode du retrait apparaît aussi dans la liste. Le site qualifie la méthode de « peu fiable », mais lui accorde néanmoins une « efficacité pratique de 78 % ». L’affirmation me paraît un peu douteuse quand on s’adresse à de jeunes personnes en quête d’une contraception efficace et sûre.

J’ai passé trois mois avec l’implant, et j’ai passé les trois mois les plus horribles de ma vie. J’avais tous les effets secondaires possibles.

Après de nombreuses recherches, mon amie a donc opté pour le patch. « Je devais avoir 18 ans. Les effets secondaires étaient horribles. La première fois que j’ai mis un patch, j’ai vomi pendant 4 jours littéralement. Après c’était des migraines et des vomissements en continu pendant 3 jours chaque fois que je le remettais. » Mauvaise pioche. Elle a donc décidé d’aller vers un implant contraceptif.

« J’avais 21 ans. Penser à la pilule ça me faisait chier. Je ne voulais plus retourner au patch. Des amies m’ont dit “Avec un implant, tu n’as pas tes règles dans plein de cas.” Et c’est tentant pour une meuf de ne pas avoir ses règles. “De deux, tu n’as plus à y penser”. Moi je m’en foutais d’avoir un truc dans le bras. » Mais encore une fois, mauvaise pioche pour la jeune femme.

« J’ai pris rendez-vous avec une gynéco de ma ville. Elle m’a donné une ordonnance et elle m’a posé l’implant la semaine d’après. Sans prise de sang, sans me demander quoi que ce soit sur les effets secondaires, sur ce que j’avais eu avant ou quoi, alors que je ne l’avais jamais rencontré. Elle m’a juste dit “oui, il n’y a pas de soucis, on peut mettre un implant”. Elle m’a prévu un patch anesthésiant, qui n’a pas marché. Qui marche très peu apparemment, de ce que j’ai su après. Après elle m’a foutu un implant dans le bras. Ce qui fait très très très mal et elle m’a dit “merci bye” en gros. J’ai passé trois mois avec l’implant, et j’ai passé les trois mois les plus horribles de ma vie. J’avais tous les effets secondaires possibles. J’ai aussi appris après qu’elle me l’avait mal posé. L’implant me touchait un muscle et me pinçait. »

Les problèmes normaux

Pour Cécile, il était compliqué de distinguer ce qui était de l’ordre du « normal » pour ce type de contraception, de ce qui constituait un vrai problème. « Quand tu changes de contraception, on te dit que c’est normal, que ça prend du temps. Et tu as toujours une amie pour qui c’est la contraception parfaite et qui te dit d’attendre. Mais au bout de trois mois, je n’en pouvais plus, c’était horrible. »

Après l’échec de ces différentes méthodes, Cécile s’est finalement dirigée vers le stérilet en cuivre. Elle a pris cette décision après avoir rencontré une gynécologue qui, pour la première fois, lui a expliqué en détail tous les moyens possibles. Pour la majorité des femmes que j’ai pu rencontrer dans le cadre de ma recherche, le rendez-vous avec un « meilleur praticien » était l’élément déclencheur d’une réflexion sur la pratique gynécologique. « Elle (la nouvelle gynécologue) m’a tout proposé. Elle m’a conseillé, et finalement j’ai voulu opter pour une solution sans hormone. Personne ne m’avait parlé des effets secondaires auparavant, de l’influence de la pilule sur ma libido, sur mon humeur… Je me renseignais avant d’aller voir un professionnel pour lui poser les bonnes questions. Là j’avais toutes les informations en main. Pareil, avec elle j’ai appris que l’examen vaginal n’était pas systématique. Pour moi c’était obligatoire. Comme la position standard avec l’étrier d’ailleurs. »

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Illustration : Manon Jousse

Lors de cet échange, je constatais que le « besoin de discuter » que j’avais ressenti au début de mon enquête provenait notamment d’un manque d’informations sur de nombreux sujets essentiels. Admettre qu’une méthode contraceptive est forcément douloureuse ou contraignante, c’est se fermer à d’autres possibilités. Ne pas s’intéresser à la prise en charge de ces méthodes, c’est clore le débat. Mais l’échange et la réflexion au quotidien peuvent permettre d’aller vers une pratique plus saine.

« Je mets un peu un point d’honneur à faire chier les gens avec mes règles. Je me souviens quand j’avais 16 ans, j’avais demandé un tampon à une pote. Et je n’ai pas murmuré. J’étais juste dans mon groupe d’amis, je me suis tourné vers elle et je lui ai dit “Au fait, t’as pas un tampon ?”. Et tout le monde a été super choqué. Ils m’ont dit “Cécile, on ne demande pas ça devant des gens”, parce qu’il y avait des mecs, tu vois. Et j’étais juste “mais mec, je demande un tampon, fin ». À force mes amis sont habitués. »

Depuis la pose de son stérilet, Cécile questionne aussi son expérience et essaye de voir la gynécologie sous un angle nouveau. ‘Pour moi c’était comme ‘aller chez le dentiste c’est chiant », aller chez la gynéco, c’est chiant. Ce n’est pas agréable, tu te sens jugée, on te fout un spéculum dans le vagin, mais c’est normal c’est un rendez-vous gynéco. Pour moi c’était logique. Ça allait avec. Et en fait non.

Ces conceptions de la pratique gynécologique, qui trouvent appui sur de nombreuses expériences réelles comme le montre le rapport du HCE, peuvent conduire à un véritable rejet chez certaines personnes, comme le montre Émilie. Elle a 22 ans, elle est étudiante, et n’est jamais allée chez un gynécologue.

Il y a plusieurs choses. J’ai peur du jugement sur ma sexualité, de devoir me justifier, des violences physiques… Ensuite j’ai quand même une certaine pudeur. Et être jugée sur mon corps, mais aussi sur mes actes, cela m’inquiète. C’est un peu le serpent qui se mord la queue, mais je ne suis jamais allée voir un gynéco, donc je sais que j’aurais un jugement par rapport à ça. Alors je retarde encore plus le moment…’ Pour elle, cette inquiétude vient beaucoup de son entourage, qui renforce d’autant plus cette impression de jugement. ‘En général, quand tu expliques à une femme pourquoi tu n’y es pas allé, elle finit par comprendre. Quand c’est un homme, tu continues à être jugée et j’ai l’impression de passer pour un nid à IST. Et comme je dépends de la mutuelle de mes parents, faut que j’aille faire la démarche de leur demander pour le remboursement, parce que je vais avancer la consultation. Donc je n’ai pas forcément les moyens ni l’énergie.

Si j’ai des questions précises, je vais sur des sites médicaux. Globalement ma culture sexuelle et gynéco s’est faite sur Internet.

Aujourd’hui, Émilie désire néanmoins avoir son premier rendez-vous gynécologique, mais là encore la tâche n’est pas aisée. Selon l’étudiante, il est très difficile aujourd’hui de trouver un rendez-vous, d’autant plus quand on cherche un spécialiste recommandé pour ses qualités. Alors elle cherche des avis sur les praticiens, sur des sites tels que Gyn&Co. Mais pour elle, au-delà de chercher un ‘bon praticien’, il faut avant tout revoir notre éducation sur la sexualité et la gynécologie.

Dans la famille c’est plus compliqué parce qu’il y a une différence générationnelle je trouve. On ne parle pas de sexualité, de gynécologie. C’est plus tabou. Dans la société en général, c’est assez tabou. Rien que les violences gynécologiques, c’est souvent minimisé. Mon éducation s’est fait beaucoup sur les forums féministes, ou via Twitter et certains blogs. Si j’ai des questions précises, je vais sur des sites médicaux. Globalement ma culture sexuelle et gynéco s’est faite sur Internet. Jusqu’au lycée je n’ai quasiment eu aucune éducation sexuelle. Tout ce que j’ai appris je l’ai appris par moi-même. En me renseignant, en m’informant. Alors que j’avais déjà une vie sexuelle. Il y a encore beaucoup à faire dans l’apprentissage.

Toutes ces questions en main, je décide d’aller voir une gynécologue pour confronter son avis de praticien aux témoignages que j’ai pu recueillir. Même si le dialogue n’est pas toujours aisé entre patient et spécialiste, il peut néanmoins permettre une meilleure compréhension de la pratique gynécologique et obstétrique.

Gabriel TAÏEB
Jeune journaliste pigiste et rédacteur web, je travaille notamment pour Objectif Méditerranée, les Mots de Mai et le Journal du Dimanche. Avant cela, j'ai aussi pu collaborer avec Radio Campus Bordeaux et Bordeaux Gazette. Travaillant sur des sujets très divers, je m'intéresse particulièrement aux domaines de la santé, de l'autoritarisme et de la culture culinaire.
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