Le sentiment après un licenciement se rapprocherait du stress post-traumatique. C’est la thèse avancée par Luc Biecq dans son Guide d’autodéfense du licencié, paru en 2019. Il y aborde les questions du regard porté sur les chômeurs, et avancent quelques solutions pour que ceux-ci ne soient pas désemparés après s’être faits licencier.
« Aujourd’hui, quand on se fait licencier, on ne peut pas le raconter simplement autour de soi. C’est quelque chose qui provoque toujours un choc, on est regardé d’une drôle de façon », relève le journaliste Luc Biecq. Spécialisé sur les discriminations et la santé, il a rédigé Le Guide d’autodéfense du licencié. Il y ajoute qu’un licenciement est une source de stress si intense, qu’il se rapproche du stress post-traumatique.
Et ce, sans parler du regard de la société. Si le licenciement est un acte violent, souvent abrupt, celle-ci peut porter un jugement méprisant sur les 6 millions de chômeurs, soit 10% de la population française dont la « perte de repères identitaires » sont niées : se « challenger », être performant, rebondir… Luc Biecq conseille alors de se laisser le temps de guérir, ne pas se retrouver seul et éviter les réseaux sociaux.