En 2019 paraît le livre L’enfant dans la nature, co-écrit par Matthieu Chéreau et Moïna Fauchier-Delavigne. En plus d’aider à l’épanouissement et développement de l’enfant, l’école en forêt sensibilise à l’écologie et pourrait réduire les inégalités et les discriminations. Depuis quelques années, ces alternatives scolaires se développent. Le Bordelais Matthieu Chéreau nous parle des bienfaits d’une éducation dans un environnement naturel.
« Les enfants souffrent de plus en plus du fait de ne pas pouvoir courir, se mouvoir librement », regrette Matthieu Chéreau, co-auteur du livre L’enfant dans la nature avec Moïna Fauchier-Delavigne. L’école d’aujourd’hui, qui assigne trop vite une voie professionnelle aux jeunes, oublie leur épanouissement. Ainsi, pour que les enfants acquièrent des savoirs liés à la nature et se sentent bien, les écoles en forêt se développent depuis quelques années, comme La Chrysalide à Captieux. « On constate chez eux une vraie capacité à être autonomes », constate l’auteur dans son ouvrage.
En plus de permettre aux enfants de se développer physiquement et développer des liens sociaux, l’école en forêt les sensibilise à l’écologie : « La culture générale s’applique aussi à la nature », et cultive l’esprit. Malgré la volonté d’inclure la biodiversité dans les programmes scolaires, la mise en pratique reste peu développée. Suivre un enseignement en milieu naturel réduirait aussi les inégalités de classe que l’on constate dans l’école plus classique.