À Bordeaux, la Klaus compagnie inclut les personnes handicapées avec des danseurs et danseuses valides. Elle permet aux premiers de s’exprimer sur scène ou dans les cours de danse, et aux seconds de voir le handicap comme une force.
Image : Klaus Compagnie / Facebook
« Accompagnée par mes collègues, je suis heureuse. Oublier mon handicap, ça me réconforte et ça devient moins lourd pour moi », témoigne la danseuse Sandra da Silva. Depuis plus de vingt ans, la compagnie de danse Klaus Compagnie intègre danseuses et danseurs handicapés moteur, psychique ou mental. Elle crée des pièces de théâtre et danses pour ceux-ci et personnes valides, en plus de ses ateliers ouverts à tous. Et pour « sensibiliser un large public aux capacités créatrices des personnes handicapées », la compagnie de danse a créé le festival « Maximum », qui vient le festival h’art, en mixité.
« On ne va jamais faire la même chose, parce que comme ils ont tous des handicaps différents, des possibilités différentes, c’est vraiment un travail d’équipe. » La Klaus Compagnie se veut totalement inclusive : elle pense au fauteuil, qui lui permet de penser les créations et danser « en trinôme ». Et ce troisième outil, les valides apprennent à l’appréhender, le valoriser.