Né en 1945 d’un père polonais et d’une mère roumaine, tous deux juifs et communistes, André Rosevègue tente depuis quelques années de reconstituer le puzzle du passé familial. Il conserve précieusement des documents jaunis par le temps dans une pochette où, en vrac, se trouvent des états-civils d’après-guerre, des documents du Parti Communiste Français (PCF), mais aussi des odes à la résistance : « Paysans français, face aux traîtres de Vichy, battez-vous pour vos 500 grammes de pain ! ». Des drames vécus par sa famille, il semble tirer une énergie inaltérable et milite aujourd’hui au sein de plusieurs organisations. André l’avoue : s’il a longtemps préféré parler d’une « origine familiale juive », il est néanmoins devenu ces dernières années une « voix juive pour la paix », presque par nécessité. Rencontre.
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