Après trois ans d’existence, nous sommes partis à la conquête du support papier et de sa proximité avec un semestriel. Au fil des années, vous avez été de plus en plus nombreuses et nombreux à vouloir nous découvrir dans un format physique plutôt que numérique. Alors le voilà !
Parce que le courage est partout, nous sommes partis à la rencontre de celles et ceux qui en ont font preuve dans toute la Nouvelle-Aquitaine pour vous raconter de petites et de grandes histoires. Découvrez notre premier numéro : « l’époque n’est plus à l’optimisme, elle est au courage. »
Depuis octobre 2017, date de notre premier article mis en ligne, nous sommes portés par nos convictions, et en particulier par celle de l’universalité des récits locaux. Six millions de personnes vivent avec nous en Nouvelle-Aquitaine. Toutes et tous avec des histoires à raconter.
Plus qu’une envie, ce semestriel suit notre ligne directrice : aller plus loin dans ce qui nous définit, prendre le temps. Le temps du long format. Pour notre baptême du feu, nous avons choisi de parler du courage. Nous devons cette inspiration à Jean-Marc Gancille, un militant écologiste que nous avions interviewé l’an dernier : « L’époque n’est plus à l’optimisme, elle est au courage. »
Cette affirmation nous a interpellés. Elle résonne comme le point de départ des histoires et des chemins que vous allez découvrir dans les 152 pages de ce premier numéro.
Des footballeuses professionnelles, un ancien détenu, une femme SDF, des militants LGBT+, des exilés, des agricultrices… Qu’ils portent de grandes causes ou qu’ils luttent au quotidien pour leur survie, nous avons voulu vous raconter ces courageux et ces courageuses, qui souvent s’ignorent.
Abattre les barreaux
Gabi Mouesca a été membre d’une organisation armée basque. Après 17 ans d’emprisonnement, il a troqué son 7mm pour des armes juridiques. Le nouveau combat de sa vie ? Abolir la prison et instaurer des peines utiles et citoyennes pour les condamnés.
Féministes : le burn-out militant
Charlotte Monasterio, fondatrice du mouvement des collages féministes Bordeaux a été victime d’un véritable burn-out militant. Que ressent-on quand on est contraint de prendre du recul sur les actions qui nous portent au quotidien ? La militante nous partage son expérience et revient sur les charges du militantisme.
« La rue, c’est le qui-vive permanent »
À Bordeaux, plus de 2000 personnes n’ont eu nulle part où se confiner durant cette pandémie. Parmi elles, nous rencontrons Anne-Marie, qui nous partage son quotidien de femmes sans-abri et les stigmates que les années d’errance ont ancrés en elles.
Désobéissance fertile
En Corrèze, Jonathan et Caroline ont décidé de vivre au plus près de la nature avec leurs deux filles. Ils ont donc bâti un cabanon de terre dans les bois dans lequel ils vivent en totale autonomie, et ce malgré ce qu’en disent les lois.
Leurs histoires et toutes les autres sont à retrouver dans toutes les librairies et les points de vente culturels ou sur notre site, au prix de 17€.