Épisode 6
11 minutes de lecture
Jeudi 30 avril 2020
par Laurent Perpigna Iban
Laurent Perpigna Iban
Il travaille principalement sur la question des nations sans états, des luttes d'émancipation des peuples aux processus politiques en cours, des minorités, et des réfugiés. Il est souvent sur la route du proche et du moyen Orient pour son site Folklore du quotidien.

4e volet de notre série contagions chroniques. Nous sommes le 13 avril 2020. Rosa la pharmacienne, Manon la médecin urgentiste, Virginie la gérante d’un bar, Bastien, professeur des écoles — ainsi que les autres personnages de notre feuilleton — sont devant leur poste de télévision. Tou·te·s attendent avec impatience l’allocution présidentielle qui doit débuter d’un instant à l’autre. L’enjeu pour ces hommes et ces femmes ? Obtenir, enfin, des réponses à leurs questions.

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Cette journée du 13 avril a été infiniment longue. Il est 20 h. Près de 36 millions de personnes — c’est un nouveau record — trépignent, suspendues aux lèvres du Président de la République. Alors que la France navigue à vue depuis désormais un mois, chacun attend de puiser dans le discours présidentiel des informations, de l’espoir, un horizon auxquels se raccrocher.

Le ton de l’allocution est bien différent des dernières : alors que la fatigue, l’anxiété et parfois la colère rongent les foyers, Emmanuel Macron semble s’engager dans une opération de communication, versant tour à tour dans l’émotion, l’empathie, mais également la gratitude vis-à-vis des Français qui ont fait que « l’épidémie commence à marquer le pas ». « Les résultats sont là. Plusieurs régions ont pu être épargnées, depuis quelques jours les entrées en réanimation diminuent, l’espoir renait. (…) L’espoir renait, oui, mais rien n’est acquis. Le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu’au lundi 11 mai. »

La date est lâchée. Elle a l’effet d’un coup de tonnerre, provoquant chez nombre d’entre nous des sentiments contradictoires : ce 11 mai est un cap vital pour garder l’espoir, bien que le chemin qui y mène semble définitivement interminable.

Une feuille de papier sur le store baissé d'un magasin indique : "Restez chez vous ! Et nous, on revient dès que possible."
Dès que possible : le 11 mai ? — Photo : Laurent Perpigna Iban

Les éléments de langage de ce discours présidentiel de près de 30 minutes en disent long sur les turbulences qui secouent l’exécutif français, plongé au cœur d’une crise qu’il ne semble pas ou peu maitriser. Politiquement, l’annonce de ce déconfinement progressif à venir vient à point nommé, redonnant au Président un semblant de contrôle sur une situation jusqu’alors bien volatile.

Espoirs et peurs

L’exercice le plus insolite que nous ayons eu à mener depuis des décennies n’en est donc qu’à mi-parcours. Rosa, depuis sa pharmacie, l’avoue sans détour. Elle est abattue : « J’ai envie de pleurer, je ne m’attendais pas à ce que nous devions rester confinés un mois de plus. Même si je n’étais pas bien optimiste quant à un hypothétique déconfinement, cette annonce a l’effet d’un coup de massue », explique-t-elle.

Au CHU de Bordeaux, Manon, notre médecin-urgentiste s’estime rassurée : « Je suis un peu soulagée que le confinement se prolonge, je l’avoue. Mais, pour la suite, je ne sais pas trop quoi en penser. »

Dans son esprit, comme dans celui de l’ensemble du personnel soignant, l’épouvantail d’une « deuxième vague » est omniprésent, alors même qu’ils ont réussi à contenir la première de justesse : « Aujourd’hui, je ressens plus de peur que d’enthousiasme. Même si je suis anxieuse, je sais qu’il nous faudra aller de l’avant, c’est une question de survie pour beaucoup de Français, en particulier pour ceux qui travaillent dans de petites entreprises et de petits commerces », explique-t-elle.

Le discours d’Emmanuel Macron avait pour vocation de répondre aux interrogations des Français et des Françaises. Mais, même face aux perspectives, les inégalités perdurent. Tout particulièrement pour celles et ceux dont les portes des commerces sont toujours désespérément closes, et qui n’ont toujours aucun horizon. C’est le cas de Virginie, tenancière du 33 290 à Blanquefort, qui se montre assez fataliste : « Pour les bars et les restaurants, je ne m’attendais pas à ce que la situation s’améliore au terme de cette allocution. Honnêtement, je n’attendais pas grand-chose de ce discours, tellement je trouve le gouvernement incohérent depuis le début de la crise. J’ai quand même été surprise qu’il avance une date de sortie progressive de confinement », réagit-elle.

Deux personnes portant des masques au rayon "fruits et légumes".
Si nous pouvons acheter des fruits et légumes, nous ne sommes pas prêts de voir le bar de Virginie — Photo : Laurent Perpigna Iban.

Virginie s’accommode de la situation tant bien que mal, et essaie de faire bonne figure : « Moralement, il y a des hauts et des bas ! J’ai l’impression d’être bipolaire, parfois ! C’est compliqué de se projeter et de tenter de gérer un budget quand on n’a absolument aucune idée d’une éventuelle date de reprise. »

Marc, ouvrier dans le BTP, avoue « se sentir mieux » que ces dernières semaines : « Le moral va mieux, les angoisses qui me saisissaient lors de ma reprise se sont atténuées. Cette annonce du 11 mai est un soulagement pour moi. Avoir enfin une date, une échéance, un but, ça fait du bien… Même si, concrètement, nous n’avons aucune idée de ce qui nous attend après le 11 mai. »

La situation familiale du jeune homme n’est pourtant pas simple : sa femme, qui a ouvert un restaurant familial il y a 3 mois, se trouve dans la même situation que Virginie : « Elle est très tendue en ce moment, finalement plus pour la perte du chiffre d’affaires que par le virus en lui-même. Nous sommes tous les deux amplement conscients du risque sanitaire pour la population, pour nos familles et nos amis, mais malheureusement quand on est chef d’entreprise, on finit par réfléchir différemment », poursuit-il.

« Je me fixe juillet pour ne pas être déçue, mais je me dis que nous rouvrirons certainement avant », reprend Virginie. « Ils ne pourront pas laisser les restaurants et les bars fermés aussi longtemps, cela causerait trop de fermetures, de chômage… » analyse-t-elle, pragmatique.

Un médecin régulateur à la plateforme d’appel du CHU, devant un écran.
Un médecin régulateur à la plateforme d’appel du CHU — Photo : Laurent Perpigna Iban

Du côté de celles et ceux qui se démènent jour et nuit auprès des plus vulnérables, on veut y voir un signe d’espoir. Elles le savent : avec une reprise même partielle de l’activité économique, une partie des familles actuellement dépendantes alimentairement pourront probablement de nouveau subvenir à leurs besoins. « C’est quand même un soulagement, même si on a peur de ne pas être déconfinés bien longtemps. C’est mon ressenti », rapporte Shirley, active au sein de l’association les Enfants de Coluche. La jeune femme est néanmoins réaliste : « La vie, même sans le covid, n’est pas toute rose. Notre travail ne s’arrêtera ni après le déconfinement, ni une fois cette crise sanitaire passée. »

Bastien, 30 ans, est professeur des écoles à Bordeaux. Voilà plus d’un mois qu’il n’est pas retourné dans son établissement. Alors, la perspective d’une réouverture des salles de classe provoque chez lui comme chez l’ensemble du corps enseignant, de nombreuses interrogations : « Annoncer le 11 mai, c’est bien, parce que cela donne un objectif, mais dans une crise où on avance à vue… Comme tout le monde, j’ai envie de ressortir et de voir mes amis, mais si c’est pour passer l’été confiné parce qu’il y a un nouveau pic épidémique, je ne sais pas. J’attends de voir », réagit-il.

Le mois le plus long

Accoucher en période de confinement. L’exercice n’a rien d’évident, mais Leila s’y préparait depuis plusieurs semaines. Depuis l’épisode 2 de notre série, pour être précis. Alors, au lendemain de la naissance de sa fille, la jeune femme n’est pas assommée par les passages à la maternité. Les photographes ont déserté les lieux, les visites pour la famille sont interdites. « Il n’y avait que mon mari pour l’accouchement, et pendant les quatre jours qui ont suivi, je n’ai vu personne », rapporte-t-elle, désabusée.

À son retour au foyer, la famille reste seule. L’annonce du possible retour à l’école le 11 mai pour les deux autres enfants du couple leur semble surréaliste. « Les enfants devraient retourner à l’école avant même que nos familles n’aient pu rendre visite à notre bébé ? J’ai du mal à me faire à cette idée. Déjà que mon mari reprend le travail ces jours-ci… »

Des policiers procèdent à des contrôles. Des voitures sont garées sur le côté.
La police veille aux grains confinés — Photo : Laurent Perpigna Iban

Le début du mois de Ramadan rajoute à l’amertume de cette famille pratiquante, qui se voit coupée de tous les liens familiaux qui animent cette période à l’accoutumée. « J’ai envie de craquer et d’aller voir ma mère, mes sœurs… En plus, tout le monde est à 5 minutes de chez moi. Déjà un mois, et personne n’a vu la petite. J’hésite de plus en plus à transgresser la règle », rapporte-t-elle.

Des doutes renforcés les chiffres communiqués sur le nombre de cas de coronavirus décelés, en nette régression en Nouvelle-Aquitaine. Au CHU, face à cette réalité, le personnel est en perpétuelle adaptation : « Le dispositif mis en place pour accueillir les patients est progressivement réduit afin que l’activité normale reprenne, que l’hôpital se réorganise. Aux urgences, nous revoyons venir les patients lambdas, et même parfois le manque de respect envers les soignants », explique Manon.

La jeune femme ne cache pas ses craintes de voir le soutien affiché par les Français depuis le début de cette crise — qui les ont érigés en héros du quotidien — fondre comme neige au soleil.

Dans les hôpitaux comme dans les pharmacies qui jouent un rôle crucial dans cet épisode, les nerfs sont mis à rude épreuve. Rosa, depuis son officine, le sent : le gros de ses clients est de moins en moins angoissé. « Ils ont mis des stratégies en marche pour fabriquer ou faire fabriquer des masques, ce qui, j’ai l’impression, leur donne de la force face à ce virus. Ils n’ont plus l’impression d’être juste des proies. »

Face à la pénurie, et en l’absence de consignes claires, les Français se sont organisés. La fabrique artisanale de masques tourne à plein régime. Avec ses collègues, Rosa relaie les numéros de téléphone de couturières, parfois passent des commandes généreusement pour les personnes fragiles ou esseulées. Un relai précieux en plus d’un lien social vital pour beaucoup de personnes que le confinement a isolé : « Nous commençons à voir des personnes dites à risques, qui ne sont pas sorties depuis le début du confinement. Nous les reconnaissons. Elles tremblent au comptoir, ne trouvent pas leurs mots, ont peur de ne pas aller assez vite ou d’oublier des choses et de devoir revenir… » rapporte la pharmacienne.

Une personne masquée tenant un masque dans ses mains.
Face aux soignant·e·s et pharmacien·ne·s l’attitude commence à changer — Photo : Laurent Perpigna Iban.

Pour ces personnes seules, cette prolongation d’un mois semble interminable, comme pour les démunis. Shirley et les bénévoles des Enfants de Coluche continuent leurs distributions auprès de ces derniers. « On essaie de passer au maximum tous les dix jours dans la vingtaine de camps que nous arpentons, plus les squats que nous livrons d’habitude. Nous savons, par Médecins du Monde, que nos visites sont attendues. De notre côté, nous sommes un peu plus détendus, on a acquis une méthodologie dans nos actions », rapporte-t-elle.

Le respect des gestes barrière est néanmoins toujours aussi difficile. La métropole, qui semble avoir pris cette question en considération, a orienté les associations vers les Street Medics. Finis les points de compression et les soins d’urgence au cœur des manifestations, ces soigneurs volontaires sont désormais — au moins temporairement — sur un autre front, mettant en place les gestes barrières entre les bénévoles et leur public.

Si Bordeaux ne ressemble déjà plus à la ville fantôme des premiers jours du confinement, certains marqueurs sont préoccupants. Amaia, qui poursuit son confinement dans son appartement du centre-ville, constate lors de ses rares sorties en centre-ville, une recrudescence du harcèlement de rue : « Cela a pris une dimension particulière. Ce n’est pas tant la fréquence des remarques qui change, mais le mode : plus sale, plus agressif, plus insistant, plus flippant… » constate-t-elle.

Une personne marche dans la rue vide, les yeux rivés sur son téléphone. Derrière, un taf sur le mur dit "crise de la quarantaine".
Le confinement accentue le harcèlement de rue — Photo : Laurent Perpigna Iban

Elle l’assure : certaines de ses amies vivant en centre-ville ont fait le même constat. « Certaines qui ont toujours eu l’habitude de sortir sans crainte le soir ne le font plus sans se faire accompagner. Elles se sont, pour la plupart, déjà fait suivre au moins une fois depuis le début du confinement. On se fait même klaxonner en voiture en allant faire nos courses ! Il est clair que l’exacerbation des comportements harcelants dans la rue est liée au confinement. Soit parce que ces hommes s’ennuient, soit parce que le nombre de femmes dans la rue a drastiquement diminué », avance-t-elle.

Préparer le 11 mai

Nous sommes le 28 avril. Le Premier ministre Édouard Philippe annonce à l’Assemblée nationale le plan de déconfinement. Un peu partout, l’heure est à la réorganisation : dans les administrations, dans les transports, mais aussi et surtout dans l’Éducation nationale : « On va devoir repenser totalement notre façon d’enseigner. En maternelle, par exemple, les contacts physiques sont inévitables. Il va falloir adapter nos activités, mais il est évident que cela ne sera pas l’école telle que nous la connaissions », explique Bastien.

Néanmoins, pour lui, l’incompréhension est réelle : « L’enjeu économique a pris le pas sur l’enjeu éducatif dans cette décision, c’est clair. Quand on rajoute à cela les multiples discours sur les conditions de rentrée, il est bien difficile de se projeter. » Le jeune homme en est conscient : un arrêt total de l’école jusqu’à septembre aurait des conséquences dramatiques pour les élèves de familles en situation de précarité ou en décrochage. « Mais la situation n’est pas claire pour autant. Nous attendons des instructions de l’académie qui devraient arriver cette semaine. Nous allons nous concerter avec les collègues en fonction de cela et nous organiser. Mais la question des 10 élèves par classe est celle qui suscite le plus d’interrogations », poursuit-il.

Deux médecins ou infirmiers dans le poste médical avancé, monté spécialement pour le Covid.
« Nous n’allons pas démonter notre organisation et maintenir notre poste médical avancé. Nous allons le garder tout l’été. » – Photo : Laurent Perpigna Iban

Marc, lui, mesure l’enjeu : après le 11 mai, il n’ira voir que sa famille et ses plus proches amis, tout en limitant au maximum ses déplacements et ses sorties. « Mais est-ce que tout le monde va réagir ainsi ? Est-ce que les gens se montreront raisonnables et responsables ? … J’en suis moins sûr. D’autant que nous devrons aller travailler, sans pour autant pouvoir sortir pour évader notre esprit ou recharger nos batteries », constate-t-il.

En première ligne, à l’hôpital du CHU, on ne crie pas victoire. Tant s’en faut, bien que le Docteur Revel, chef du pôle urgences adulte du CHU, rapporte une réduction drastique du nombre de personnes passant par le circuit covid-19 : « Nous avions entre 35 et 40 passages journaliers dans ce circuit, nous sommes désormais tombés à une quinzaine. On adapte les moyens aux passages, nous sommes dans un équilibre complexe et non programmé. »

Le CHU se réoriente petit à petit vers une activité de base qui s’était réduite de moitié selon le docteur. « Depuis quelques jours, nous sommes en augmentation, avec beaucoup de conséquences du confinement, malheureusement : dépression, agressions, addictions, alcoolisation, usage de drogue, tentatives de suicide, violences conjugales… », reprend-il.

Je me prépare psychologiquement en me disant que ça va être catastrophique…

Alors, si chacun spécule sur sa journée du 11 mai et sur « la vie d’après », pour les personnes qui travaillent dans le domaine de la santé, le réalisme prime. Tous sont unanimes. La partie est loin d’être finie : « Je me dis que nous ne sommes pas prêts de venir à bout de ce virus. Car tout le monde parle d’un traitement ou d’un vaccin, comme si ce n’était qu’une question de temps, mais il semblerait que personne n’envisage que, comme pour d’autres maladies, nous n’en trouvions pas. Des fois, j’ai le sentiment désagréable que nous n’avons pas idée de ce qui attend », commente Rosa.

« Ce 11 mai ? Nous sommes très inquiets » poursuit le Docteur Revel. « Du fait du déconfinement, nous risquons d’avoir à la fois une augmentation de l’activité de la traumatologie, des accidents liés aux évènements festifs, en plus du virus qui continuera de circuler. »

Le Docteur et ses équipes restent entièrement mobilisés : « Nous n’allons pas démonter notre organisation et maintenir notre poste médical avancé. Nous allons le garder tout l’été. Ce déconfinement progressif ne signifie pas pour nous la fin de l’aventure. Nous avons conscience que nous en avons au moins jusqu’à septembre. L’été risque d’être très compliqué. »

L’attractivité de la région cumulée avec la restriction peut-être totale de séjours à l’étranger pourrait bien avoir des conséquences inattendues dans la région.

Manon, le 11 mai prochain, ne sera pas de garde. « Mais dans notre équipe, nous appréhendons énormément ce jour et les jours suivants. Les gens risquent de se lâcher. Je me prépare psychologiquement en me disant que ça va être catastrophique… »

Nous sommes le 30 avril. Si le 11 mai va marquer un tournant important dans cette crise sanitaire, il n’est en rien synonyme de retour à la normale. Certains championnats sportifs sont déclarés terminés, les grands évènements estivaux — comme le Reggae Sun Ska — sont d’ores et déjà annulés. En attendant, le compte à rebours est lancé.

Laurent Perpigna Iban
Il travaille principalement sur la question des nations sans états, des luttes d'émancipation des peuples aux processus politiques en cours, des minorités, et des réfugiés. Il est souvent sur la route du proche et du moyen Orient pour son site Folklore du quotidien.
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