Grincements mystérieux, claquements de porte inexpliqués… Pour certains, rien de suspect. Pour d’autres, il peut s’agir d’un indice qui trahirait la présence de fantômes. Dans la région bordelaise, certains ont décidé de partir à la chasse aux fantômes. Esprit, es-tu là ?
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Découvrir nos offres d’abonnementPhoto de couverture : Patrick Tomasso
Laetitia Duvignere-Billon a une occupation peu ordinaire. Quand elle ne travaille pas en tant que responsable facturation pour un grossiste près de Bordeaux, elle chasse des fantômes dans les lieux hantés. « Par moments, c’est dégueulasse ! Une fois, j’entends quelqu’un qui me dit “Psst” derrière moi. Je me retourne et je vois un gamin avec la moitié du crâne enfoncé ! Il avait un arc à la main et la tête sur le côté. C’était affreux. » Pour simplifier, l’exorciste compare son « don » à celui de la voyante du film Ghost : « Je vois les fantômes et je les entends », résume Laetitia.
Chaque semaine, des personnes se présentant comme des victimes de fantômes font appel à elle, contre rémunération. La chasseuse de fantôme assure que ses prix « sont très bas » et que c’est d’ailleurs un motif de dispute avec son mari, qui estime qu’elle pourrait en demander plus. Au bout du fil, les témoignages se ressemblent. « C’est toujours le même script. Les gens entendent des bruits étranges dans leur maison, ils ont l’impression que des objets sont déplacés, ils se disputent de plus en plus régulièrement et finissent par s’isoler. » Autant de signes qui, pour Laetitia, ne trompent pas : des fantômes hantent les lieux.
Pourquoi ? Ces morts seraient coincés entre le monde physique et l’au-delà, et ils ne seraient pas bloqués pour rien. Elle évoque deux raisons principales. L’une lugubre, les morts cherchent à se venger, l’autre frustrante, les morts n’auraient pas eu le temps de dire ou de faire quelque chose. C’est là qu’elle intervient, en prenant quelques précautions préalables. « Avant de venir exorciser et purifier, je fais des recherches pour en savoir davantage sur l’histoire de la maison ou du quartier. Je n’interviens jamais sans connaître le lieu, c’est important pour comprendre l’histoire du fantôme. »
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