Catastrophiques pour l’environnement, les mines d’or appartenaient à des temps révolus depuis que l’on avait fermé la dernière en France métropolitaine, en 2004. C’est du moins ce que l’on croyait. Mais divers responsables politiques de premier plan en ont décidé autrement : aujourd’hui, les mines d’or sont à deux doigts de rouvrir en France, et en particulier en Dordogne et en Haute-Vienne. Mais les habitants se battent pour préserver leur terre…
Coussac-Bonneval, Chateau-Chervix, la Meyze, la Roche-l’Abeille, Ladignac-le-Long, le Chalard, Meuzac, Saint-Priest-Ligoure et Saint-Yrieix-la-Perche en Haute-Vienne, Jumilhac-le-Grand en Dordogne. Ils sont jolis, ces noms-là. Ils fleurent le terroir, la campagne un peu surannée, le calme sans le luxe, la volupté sans bling-bling.
Calmes, ils pourraient bien ne pas le rester longtemps. Depuis un an, la société Cordier Mines y a obtenu un permis exclusif de recherches de mines d’or. Elle a encore quatre ans pour essayer de trouver des filons rentables sur un périmètre de 261 km². Une mine d’or, en France métropolitaine ?
La perspective peut sembler surréaliste, elle ne serait pourtant que la conséquence logique du permis demandé et obtenu par l’entreprise toulousaine. C’est la suite attendue, malgré les menaces effroyables qu’elle fait peser sur l’environnement. Et ce territoire n’est pas le seul à être menacé. Dans la Creuse, Auge, Bord-Saint-Georges, Chambon-sur-Voueize, Lépaud, Lussat, Sannat et Tardes, sont autant de communes sur lesquelles Cominor, une société canadienne, effectue elle aussi des recherches depuis 2013.
Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Nous avons besoin de 1 000 nouvelles souscriptions pour continuer à exister.
Découvrir nos offres d’abonnement