Samedi 14 avril, Stop Mines 87 tenait une réunion publique aux abords du périmètre concerné par le permis de recherche de mines. L’occasion d’informer la population avant de tenir une assemblée générale, avec à l’ordre du jour les moyens à employer pour mieux se faire entendre.
C’est une salle des fêtes ordinaire, comme on en trouve un peu partout, au papier peint sans relief et aux chaises alignées paresseusement devant un bureau banal. Banal, ce qu’il se passe ce samedi 14 avril à La Meyze, à une trentaine de kilomètres au sud de Limoges, ne l’est pourtant pas : l’association Stop Mines 87 y tient successivement une réunion publique puis son assemblée générale.
Le premier temps est donc consacré à l’information d’une trentaine de personnes, qui pour la plupart vivent sur le territoire du permis de recherche minière dit de Bonneval : 261 km2 en plein cœur du Limousin, à cheval sur la Haute-Vienne, et la Dordogne. C’est ce périmètre qui est tracé, en rouge, sur la photo ci-jointe. Il touche dix communes et englobe entre autres trois concessions encore actives, celles qui figurent en hachuré sur la même photo.

Ces dernières méritent que l’on s’y attarde, et c’est notamment ce que fait Stop Mines 87 au début de sa réunion avec les riverains : elle explique ce passé minier, qui est loin d’être refermé. Ces trois concessions sont des vestiges des mines d’or qui ont, durant des dizaines d’années, été exploitées dans le Limousin, considéré alors comme le « Far West » européen.
Après une période d’exploitation à l’époque gauloise, les filons ont en effet été réexploités dans le courant du XIXe siècle jusqu’à la fin du XXe, la dernière mine du territoire, celle du Chalard, fermant en 2002. C’est celle qui, sur la photo, figure à gauche en hachuré.
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