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Mercredi 26 septembre 2018
par Anaelle Sorignet
Anaelle Sorignet
Passionnée de développement durable, Anaelle a travaillé comme consultante avant de se lancer à son compte comme journaliste et rédactrice spécialisée. Elle a écrit pour Rue89 Bordeaux, We Demain, Bio à la Une, et publie régulièrement des articles sur son blog La Révolution des Tortues, dédié à l’écologie et à la consommation responsable.

En moyenne, un Français change de téléphone tous les deux ans… Un rythme effréné, qui représente une énorme pression sur nos ressources naturelles. Et ce d’autant plus que la plupart de nos téléphones ne sont pas recyclés. D’ailleurs, comment ça se recycle, un smartphone ?

Incapable de réparer mon téléphone, j’en ai acheté un reconditionné. Je ne suis pas fière fière de moi, mais je peux encore regagner des points de karma en recyclant l’ancien. Problème : où l’amener, à qui le confier ? Et au fait, que va-t-il lui arriver une fois qu’il m’aura quitté ? Tellement de questions, et si peu de réponses de Google. Je suis donc allée enquêter au paradis des smartphones.

La laborieuse collecte des téléphones usagés

Les téléphones portables appartiennent à la vaste catégorie des « déchets d’équipements électriques et électroniques » (DEEE) qui regroupe aussi les appareils électroménagers, les équipements informatiques… Considérés comme dangereux à cause des métaux qu’ils contiennent, ils sont collectés via les déchèteries et points d’apport volontaire, puis triés pour être reconditionnés ou recyclés.

tas à recycler
Allez ! On a tout ça à recycler — Photo : Anaelle Sorignet

Une directive européenne de 2002 impose aux États membres des objectifs de collecte et de valorisation des DEEE. En France, ceci a entraîné la mise en place d’une filière de gestion de ces déchets, basée sur le principe du pollueur-payeur : les producteurs qui mettent en vente des équipements sont responsables de la fin de vie de ceux-ci. Ils doivent fournir à leurs clients des solutions de reprise et veiller au bon recyclage des déchets.

« En France, les DEEE sont une filière REP — responsabilité élargie du producteur — qui fait l’objet d’une construction très précise et réglementée. On ne la construit pas pour le plaisir ! » explique Michèle Debayle, Directrice Régionale déléguée de l’ADEME Nouvelle-Aquitaine.

Concrètement, les producteurs doivent adhérer à un éco-organisme agréé par l’État, auquel ils versent une écocontribution pour chaque produit mis sur le marché. Cette contribution est calculée pour couvrir le coût de la collecte et du recyclage. Pour les DEEE des ménages, la France en compte actuellement deux éco-organismes : Eco-Systèmes (filiale d’ESR) et Ecologic, qui pilotent les filières de gestion des déchets et jouent le rôle de chefs d’orchestre, en contractualisant avec les bons opérateurs pour la collecte, le tri, le démantèlement et la valorisation des DEEE.

Or, justement, comment collectent-ils nos smartphones ? Spontanément, je n’ai aucune idée d’où amener le mien. Les solutions sont pourtant nombreuses : déchèteries, bornes en magasins… En effet, depuis la directive de juillet 2012, les opérateurs mobiles et plus généralement les distributeurs d’équipements électriques et électroniques ont l’obligation de reprendre mon ancien téléphone, sans obligation d’achat.

Au final, notre comportement avec un smartphone en fin de vie est très différent d’avec un frigidaire, par exemple.

S’il est si facile de savoir où les déposer, comment se fait-il que sur les 25 millions de téléphones mis chaque année sur le marché en France, à peine 15 % d’entre eux soient recyclés ? Où sont les autres ? Un rapport sénatorial de 2016 estime que près de 100 millions de téléphones sont gardés dans des tiroirs « en cas de besoin ».

Quentin Bellet, chargé de communication chez Ecologic, avance deux éléments d’explication : d’une part, l’inévitable décalage entre achat et fin de vie des produits — qui explique pourquoi on collecte aujourd’hui beaucoup de télévisions à écran cathodique bien qu’elles ne soient plus commercialisées — et d’autre part, la particularité de l’objet smartphone, stocké dans un tiroir à cause de sa valeur sentimentale forte et de craintes quant à la confidentialité de nos données. « Au final, notre comportement avec un smartphone en fin de vie est très différent d’avec un frigidaire, par exemple. » En effet, j’aurais plus de mal à stocker mon frigo dans un tiroir.

Les smartphones, une « mine » de matériaux à recycler

« On récupère encore assez peu de smartphones, ou vraiment des produits très abîmés », constate Quentin Bellet. Or, ce faible volume collecté pose problème, car outre des plastiques et du verre recyclables, un smartphone contient surtout de 30 à 40 métaux différents, dont des métaux précieux, des terres rares… Ceux-ci pourraient servir à la fabrication de nouveaux objets, si seulement on pouvait les récupérer. Impossible, si nos téléphones restent dans nos tiroirs.

Bonne élève, j’ai amené mon smartphone cassé dans la boutique d’un opérateur mobile pour qu’il soit recyclé. Que va-t-il devenir ensuite ? Il sera certainement testé, et comme il fonctionne encore, réinitialisé, paré d’une coque et d’un écran neufs, avant d’être revendu comme téléphone reconditionné.

Mais imaginons qu’il soit complètement foutu, parfaitement inutilisable. Dans ce cas, il est d’abord désossé : les plus gros composants comme la coque, l’écran, la batterie, etc. sont séparés du reste. Tout ce qui peut resservir est récupéré : ainsi, si la dalle de l’écran fonctionne encore malgré le verre fissuré, elle est dotée d’une vitre neuve pour resservir sur un autre téléphone.

Un smartphone démonté
Démonté, décomposé… La seconde vie d’un smartphone est chargée — Photo : Anaelle Sorignet

Qu’advient-il ensuite ? « Le smartphone part en usine de traitement avec les autres petits appareils ménagers, où il est broyé. Les composants sont séparés avec différents procédés électromécaniques : un électro-aimant récupère les métaux ferreux, les plastiques sont triés par flottation, puis les cartes partent en affinage pour récupérer les métaux précieux », détaille Quentin Bellet d’Ecologic. Dans certaines usines, un trieur optique récupère les cartes mères facilement repérables grâce à leur couleur verte, dans d’autres l’aluminium et le cuivre sont distingués par un séparateur densimétrique…

On peut aussi récupérer les métaux dans des usines de pointe, spécialisées dans la métallurgie, soit par des procédés pyrométallurgiques (extraction par fusion des métaux) ou hydrométallurgiques (dissolution et récupération des métaux dans des solutions acides ou basiques…)

Mais n’est-ce pas dangereux d’utiliser toutes ces substances chimiques ? « Ce n’est pas une activité très propre, mais elle n’est pas plus sale que le processus de fabrication lui-même… » commente Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste des questions énergétiques et auteur de plusieurs ouvrages dont L’âge des low tech.

En effet, comme le rappelle cette infographie de l’ADEME, « L’extraction minière est responsable de la destruction d’écosystèmes et provoque de multiples pollutions, de l’eau, de l’air, des sols, en raison des procédés chimiques utilisés. » Parmi les dernières innovations en date dans le secteur du recyclage des DEEE, citons l’utilisation de l’eau supercritique : elle atteint cet état lorsqu’elle est portée à une pression et une température très élevées, ce qui la rend capable de libérer les métaux sans émettre le moindre polluant. Beaucoup plus propre, mais néanmoins énergivore.

Récupérer les métaux, une opération complexe

Bref, si l’on sait recycler un smartphone, dans les faits, ça reste compliqué. Et ce pour de nombreuses raisons, à commencer par la complexité de la chaîne : « Le recyclage des DEEE est une filière très sectionnée, explique Michèle Debayle de l’ADEME. Les éco-organismes ont des objectifs de collecte et de recyclage : l’organisation de la filière leur appartient. » À Éco-systèmes et Ecologic, donc, de coordonner la multitude d’acteurs de la filière.

Ceux qui collectent, transportent et démantèlent sont généralement des acteurs de proximité — et ils sont nombreux en Nouvelle-Aquitaine. Ensuite, la filière se nationalise voire s’internationalise : en visitant l’entreprise de recyclage EcoMicro à Saint-Loubès (Gironde), j’ai pu observer que de nombreuses fractions issues du tri et du démantèlement (cartes mères, batteries, piles, etc.) partaient vers d’autres opérateurs pour un nouveau tri, ou pour ce qu’on appelle l’affinage. Mais pourquoi les envoyer à l’étranger ? Quentin Bellet me répond : « En France, on n’a pas encore toutes les technologies pour récupérer les métaux présents dans les cartes électroniques, par exemple. Ça nécessiterait un effort de massification du gisement considérable. Pour l’heure, il y a surtout un gros centre en Belgique, et un autre en Suède, qui absorbent facilement le gisement à disposition. »

« Les métaux rares ne sont jamais utilisés purs, ils sont mélangés pour être plus efficients ; leurs propriétés sont ainsi décuplées » explique Guillaume Pitron, journaliste et auteur de l’enquête La Guerre des métaux rares.

Le lithium issu du recyclage coûte par exemple plus cher que celui tout juste extrait des mines d’Amérique latine.

Pour Philippe Bihouix, ce recyclage a donc deux limites principales : l’usage dispersif des métaux (de toutes petites quantités disséminées partout) et la complexité de l’utilisation de ces matières. « Même quand le tri est bien fait, il y a des choses qui se mélangent. Les métaux secondaires issus du recyclage sont moins “purs”, et beaucoup d’entre eux ne seront pas récupérés. Le tantale utilisé dans microcondensateurs s’oxyde très vite, il est très difficile à récupérer et donc pas recyclé à cause de ça. »

Ceci conduit à des limites techniques — et donc économiques — au recyclage des smartphones, souligne l’ingénieur : « Sur les objets numériques, ces deux limites principales explosent : on a beaucoup de composants — un téléphone portable contient 30 à 40 métaux différents — et ceux-ci sont de plus en plus petits, et contiennent des quantités de plus en plus faibles, souvent quelques milligrammes ou moins. » Ainsi, le lithium issu du recyclage coûte par exemple plus cher que celui tout juste extrait des mines d’Amérique latine.

Un autre élément m’interpelle : entre la consommation d’énergie et les émissions de CO2 générées pour récupérer les métaux, ainsi que les grandes distances parcourues par nos DEEE pour être recyclées dans les différentes usines capables de les traiter, est-on bien sûr que le recyclage est une opération écologique ? L’impact environnemental et la pollution générée ne me paraissent pas vraiment anecdotiques.

Guillaume Pitron me répond : « Il y a certes de la consommation énergétique pour recycler, mais ça reste moins important que pour une extraction à partir des mines. La plupart des métaux présents dans la roche le sont sous une forme oxydée, il faut donc injecter de l’énergie chimique pour passer de l’oxyde au métal et l’extraire. Par exemple, recycler l’aluminium nécessite six à huit fois moins d’énergie que de l’extraire. » Pas anodin, mais tout de même préférable.

Le recyclage, un secteur peu (pas encore ?) concurrentiel

Dans les faits, le recyclage est difficile à mettre en œuvre. « Même quand c’est recyclable, on ne veut pas le faire pour des raisons technico-économiques. Aujourd’hui, la filière du recyclage n’est pas rentable par rapport à l’industrie minière. C’est moins cher d’aller chercher un métal pur dans une mine en Chine ou ailleurs », déplore Guillaume Pitron. Résultat, le taux de recyclage des métaux emblématiques des nouvelles technologies (comme le tantale, l’indium, le gallium, les terres rares…) est inférieur à 1 %, en France comme dans le reste du monde.

Intense en main d’œuvre, le secteur est donc créateur d’emplois. « En Chine, dans les ateliers de recyclage, il y a des employés avec des pinces à épiler qui mettent les microcondensateurs dans la boîte dédiée… C’est impossible de faire ça en Europe, ça ferait exploser le coût du recyclage », constate Philippe Bihouix.

EcoMicro collecte et recycle des DEE à Saint-Loubès
EcoMicro collecte et recycle des DEE à Saint-Loubès — Photo : Anaelle Sorignet

Pourtant, l’ingénieur et le journaliste me partagent cette surprenante information : dans un smartphone, on trouve en moyenne 2 € de matières premières. Oui, 2 € ! Et dire qu’on les paie si cher… « Quand bien même le prix des matières doublerait, ça n’impacterait pas vraiment le prix des téléphones », assène Guillaume Pitron.

Alors, où est le problème ? C’est plus du côté des recycleurs que le manque de compétitivité de la filière par rapport à l’industrie minière pose problème, car ceux-ci ne sont jamais certains de pouvoir valoriser les matières recyclées. Avec la fluctuation du prix des matières premières, la compétitivité du recyclage joue au yo-yo : en témoignage la fermeture fin 2016 de l’usine Solvay de recyclage des terres rares, dues à une forte baisse des prix de celles-ci.

Côté solutions, Guillaume Pitron comme Philippe Bihouix évoquent le levier fiscal pour stabiliser le prix des matières premières.

Comment mieux collecter les DEEE ?

Si on peut beaucoup mieux faire en matière de recyclage, Quentin Bellet rappelle que la filière n’a que douze ans : « Avant on ne recyclait pas les DEEE, tout partait en enfouissement. » Oui, on avance… Mais avec l’urgence écologique que représentent le changement climatique, l’épuisement de nos ressources, la pollution des milieux… Comment avancer plus vite ? Collectes évènementielles en centre-ville, campagnes de publicité : les actions de sensibilisation se multiplient, tout en restant gentillettes.

Guillaume Pitron s’interroge : « Comment est-ce que le public prend conscience de tout ça ? Quand on dit que les matières premières représentent 2 € dans un smartphone, les gens tombent des nues. » Il suggère la mise en place d’une inscription obligatoire sur les produits, un « bilan matière » sur le modèle du bilan carbone de l’ADEME : « Un téléphone portable, ça pèse en moyenne 120 g, mais il faut 70 kg de matière pour le produire, entre les roches, les métaux, les rebuts… Soit un ratio de 1 à 600. C’est comme si pour produire une Clio, il fallait 20 camions de 30 tonnes. » En effet, l’image est parlante.

« Il faudrait aussi densifier le réseau de points d’apport, pour capter les gisements qui échappent à la filière, mais sans faire augmenter le coût du recyclage, pour rester dans un équilibre économique », suggère Quentin Bellet. En effet, les matières premières recyclées peinent à trouver des débouchés, celles issues de la mine étant souvent moins chères.

Avant d’arriver à la poubelle ou au recyclage, il y a plein de manières de rallonger la durée de vie des objets. Et on pourrait y ajouter des concepts de sobriété, c’est-à-dire de moins consommer.

« On travaille aussi sur comment sécuriser les points d’apport : à une époque, il y avait des problèmes de pillage dans les déchèteries, car les métaux ont une certaine valeur… » Des petits trafics évoqués par Quentin Bellet et aussi de gros : impossible de ne pas évoquer ces montagnes de DEEE envoyés illégalement en Asie ou en Afrique de l’Ouest. Même si la convention de Bâle interdit l’exportation de déchets dangereux, la plupart de nos équipements finissent dans des décharges sauvages au Ghana ou en Chine, où ils sont désossés par des enfants sans aucune précaution. En Europe, des acteurs privés rachètent des stocks d’ordinateurs ou de téléphones, qu’ils envoient à l’étranger en les faisant passer pour du matériel de réemploi ou humanitaire.

« Recycler sa télévision, ça demande un effort désintéressé et citoyen. Si les gens n’ont plus confiance dans la filière, ils ne feront plus ce geste. D’où l’importance de sécuriser les points d’apport », insiste Quentin Bellet, qui ajoute : « Si vous déposez vos déchets en centre de tri, ça reste dans la filière, pas d’inquiétudes ! »

De toute évidence, il y a un énorme travail de sensibilisation et de pédagogie à mener sur la nécessité de bien recycler ses équipements… Et le reste. « J’ai tendance à résumer l’économie circulaire au recyclage, admet Philippe Bihouix, mais il n’y a pas que ça. Il y a d’abord toute une logique de réparation et de réutilisation. Avant d’arriver à la poubelle ou au recyclage, il y a plein de manières de rallonger la durée de vie des objets. Et on pourrait y ajouter des concepts de sobriété, c’est-à-dire de moins consommer. »

D’ailleurs, le Code de l’Environnement hiérarchise les modes de traitement : d’abord la réparation, ensuite le réemploi, et enfin le recyclage. Mais l’avènement d’une économie circulaire, ce sera l’objet du dernier épisode de ce feuilleton

Anaelle Sorignet
Passionnée de développement durable, Anaelle a travaillé comme consultante avant de se lancer à son compte comme journaliste et rédactrice spécialisée. Elle a écrit pour Rue89 Bordeaux, We Demain, Bio à la Une, et publie régulièrement des articles sur son blog La Révolution des Tortues, dédié à l’écologie et à la consommation responsable.
Retrouvez cet article dans le feuilleton :

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