À l’été 2018, la plage d’Aytré, en Charente-Maritime, sera interdite de baignade. L’an dernier déjà, plusieurs stations balnéaires du département ont dû fermer temporairement leur accès au public. En cause : une mauvaise qualité des eaux littorales, dans lesquelles nous nous baignons.
La Charente-Maritime, dernière étape de mon road trip. Le printemps s’est installé et, sur la plage de La Tremblade, les beaux jours attirent déjà des dizaines de touristes. La température de l’eau n’excède pas les 14 degrés en ce mois d’avril. Je prends mon courage à deux mains et me jette à l’eau, parmi les quelques courageux qui ont osé braver la fraîcheur de l’Atlantique. Quelques brasses, je plonge sous les vagues et savoure le goût de sel dans ma bouche. Des gestes anodins, des baignades insouciantes. Inconscientes ?
L’été approche et, au sud de La Rochelle, la plage d’Aytré restera probablement vide. Un arrêté préfectoral pris en avril dernier, à la demande de l’Agence Régionale de Santé (ARS), interdit la baignade sur la zone. Depuis cinq ans, les mauvais résultats d’analyses bactériologiques entraînaient des fermetures temporaires de la zone de baignade. Jusqu’au point de non-retour.
Dans le département, la plage d’Aytré n’est pas la seule à connaître des épisodes de pollution de ses eaux. En 2017, les communes de Royan, Saint-Georges-de-Didonne et Vaux-Sur-Mer ont également dû prendre des arrêtés municipaux interdisant la baignade sur leurs plages.

La même année, le Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional) de la région Nouvelle-Aquitaine a publié un rapport sur la qualité des eaux littorales pointant une absence de suivi biologique de nos eaux et des risques liés à la présence d’éléments chimiques. Un an après la publication du rapport, où en est-on ?
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