Entre falsifications, sous-traitance et risque d’erreur humaine, la centrale du Blayais vue de l’intérieur.
L’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) est chargée de contrôler les activités nucléaires civiles en France. Depuis 2006, celle qui a été baptisée par la presse « le gendarme du nucléaire » est la figure d’autorité ultime. Elle seule peut décider d’arrêter une centrale nucléaire si elle la juge dysfonctionnelle.
Me voici donc plongée dans les rapports de l’Autorité de sûreté du nucléaire. Je suppose qu’ils ont toutes les réponses à mes questions sur la sûreté du Blayais. Après avoir téléchargé des dizaines de PDF accessibles au public, je découvre que la vie d’une centrale est loin d’être un long fleuve tranquille. En 2015, il y a eu quarante-cinq incidents à la centrale du Blayais. Presque tous liés à des problèmes de confinement.
Après l’accident de Tchernobyl, « afin d’aider la population et les médias à comprendre immédiatement la gravité d’un incident ou d’un accident dans le domaine nucléaire », une échelle de gravité a été mise en place : l’échelle INES. Elle va du niveau 0 — simple écart —, au niveau 7 — l’accident grave — . En 2015, au Blayais, un évènement a été classé niveau 2 et quatre autres niveau 1, quand tous les autres restent sagement au niveau zéro.
L’ergonomie du site de l’ASN rend compliqué, voire impossible de retrouver ces déclarations d’évènements. Heureusement, la presse locale est là. Cette même année, la centrale connaît toute une série de travaux, notamment pour changer un de ses générateurs de vapeur. Et connaît donc quelques problèmes de confinement de la radioactivité.
En août 2015 un employé se retrouve avec « la goutte au menton ». Malgré sa combinaison il s’est retrouvé avec « une poussière » de substances radioactives sur le menton. Une dose de radioactivité supérieure à la limite tolérée sur la peau pour une année complète. C’est cette dose qui justifie son niveau 2 sur l’échelle INES. Plus de peur que de mal pour ce salarié qui a pu rentrer chez lui le soir même ; pendant un an, il ne pourra travailler qu’en zone non nucléaire, pour éviter de mettre sa santé en danger en cas de nouvelle contamination.
Dans son rapport annuel, même si la division de l’ASN Bordeaux juge la sûreté du Blayais « globalement satisfaisante » — comme tous les ans —, ils épinglent la centrale sur ces problèmes de confinement et de sécurité des travaux.
L’Asn trompée par Areva
Peut-on avoir confiance dans les rapports de l’ASN ? L’ASN elle-même peut-elle avoir confiance dans ses inspections ? Au printemps 2015, elle opère des contrôles sur un réacteur de l’EPR de Flamanville. Elle découvre alors toute une série d’anomalies qui l’amène à enquêter sur l’ensemble du parc nucléaire français. Et à découvrir toujours plus de problèmes.
De son propre aveu, l’ASN n’est pas apte à déceler ce genre de falsification.
Chaque pièce installée dans une centrale possède un dossier de conformité. Ce dossier réunit toutes les informations relatives à la conception, la construction et l’installation de cette pièce. C’est ce dossier qu’utilise l’ASN pour vérifier la conformité d’une pièce et valider sa mise en service. Comme à l’été 2015 au Blayais : l’installation du nouveau générateur de vapeur a pris du retard, faute de procès-verbaux conformes. Aucun lien ici avec des falsifications, les normes avaient simplement changé entre la rédaction des procès-verbaux et la réception de la pièce. Mais cela démontre l’importance de ces documents pour l’ASN dans leurs examens.
À Flamanville, ils ont découvert qu’en parallèle de ce dossier officiel existait un dossier officieux caché aux autorités compétentes. Dans ce dossier était consignée toute une série de manquement aux normes, comme des taux de carbone trop élevés ou des étapes de fabrication effectuées dans n’importe quel ordre. L’ASN a alors lancé une grande enquête sur l’ensemble du parc français. Et a découvert quatre-vingt-sept pièces non conformes, dont quinze installées à la centrale du Blayais. Les irrégularités touchent principalement des pièces des générateurs de vapeur, ce dispositif qui transforme l’eau sous pression en vapeur pour faire tourner la turbine qui produit l’électricité.
Une fraude sans précédent qui remet en cause toute l’organisation de l’ASN.
Après moult appels, mails et attente de réponse, je finis par avoir au téléphone Paul Bougon, le chef de la division de l’ASN Bordeaux. Calme, il a tenu à connaître les questions avant l’entretien. Lorsque la conversation s’éloigne des sujets qu’il a pu préparer, il botte en touche. Mais il est préparé à parler des falsifications d’Areva.
Il ne cache pas sa colère : « Ces irrégularités ne sont pas graves. C’est-à-dire qu’elles n’ont pas d’impact sur la sûreté. Que ce genre de pratiques ait pu exister, ça, c’est grave. C’est complètement inacceptable. »
De son propre aveu, l’ASN n’est pas apte à déceler ce genre de falsification. Ils sont à couteaux tirés avec Areva et pensent trouver encore d’autres pièces non conformes dans les mois qui suivent. Mais aucune des pièces installées au Blayais ne présente selon eux de danger pour la sûreté.
Paul Bougon met cependant en garde contre les conséquences multiples de ces falsifications. « L’ASN va devoir faire face à très court terme à un nombre important de dossiers, notamment en rapport avec la poursuite de l’exploitation des réacteurs au-delà des quarante ans. À partir de 2018, ce dossier va nécessiter une grosse implication des agents. Sans oublier la vérification de la mise en œuvre des modifications demandées aux exploitants suite à Fukushima et la mise en service du réacteur EPR à Flamanville. Et bien sûr les falsifications. L’ASN considère que ses effectifs ne lui permettront pas de traiter de manière satisfaisante l’ensemble de ces dossiers et qu’elle pourrait être amenée à en prioriser le traitement. »
Prioriser quoi ? Quels contrôles vont passer à la trappe, faute de temps et d’effectif ?
Peu rassurée, je décide de me tourner vers la CLIN, la Commission locale d’information sur le nucléaire. Depuis la loi sur la transparence du nucléaire de 2006, une Commission locale d’information doit exister à proximité de chaque centrale nucléaire. Elle est constituée par le président du département et rassemble des élus, des associatifs, des représentants du monde syndical ou économique et des experts. Ensemble, ils ont une mission d’information du public et de suivi de la centrale.
Pour l’instant, on considère qu’il n’y a pas lieu d’avoir d’expertise en plus de celle d’EDF et de l’ASN.
Parmi les représentants associatifs, Patrick Maupin représente Greenpeace à la Clin. Retraité aimable, il perd son sourire avenant lorsqu’on aborde le sujet du nucléaire. Et des pouvoirs de la Clin. Pour lui, la Clin ne prend pas assez au sérieux son travail de contrôle. À son grand désarroi, cette grande assemblée de surveillance départementale ne se réunit que deux fois par an.
« Ils ont confondu “au moins” deux fois par an et “uniquement” deux fois par an ».
Tout en sucrant son café, Patrick Maupin m’explique que leur dernière demande d’expertise date de 2012, avec une série de prélèvements écologiques. En ce qui concerne la sûreté même des installations, il faut remonter à 2003. La Clin avait alors suivi de près la visite décennale d’un des réacteurs. En revanche, pour celle de 2015, aucune démarche n’a été lancée.
Je contacte donc Xavier Paulmaz, le chargé de mission de la Clin, et le contact officiel de cette dernière. Lorsque je l’interroge par téléphone sur les missions de la Clin, il me parle plus volontiers de communication que de surveillance. Pour lui, les missions principales de la Clin consistent à informer le public sur la centrale, son actualité et sa sûreté. En utilisant comme source les mêmes rapports officiels que les miens, à savoir ceux de l’ASN et d’EDF. Ceux-là mêmes que je trouve fort peu détaillés, voire succincts.
« Il y a une véritable opacité sur les contrôles et les procédures à l’intérieur de la centrale. »
Xavier Paulmaz invoque un manque de temps d’une part, mais aussi de légitimité. « On n’est pas des experts du nucléaire. Pour lancer une expertise, il faut établir un cahier des charges précis puis trouver les bons experts impartiaux. On préfère avoir une démarche de compréhension, d’information du public. Pour l’instant, on considère qu’il n’y a pas lieu d’avoir d’expertise en plus de celle d’EDF et de l’ASN. »
Une politique qui déplaît quelque peu à Patrick Maupin, qui ne cache pas sa méfiance à l’égard de l’ASN ou d’EDF. Il sort de sa sacoche des lettres de Greenpeace sur les risques d’inondation à la centrale. Il me montre avec dépit une autre sur la zone d’évacuation des populations en cas d’accident grave. « Les réclamations restent lettre morte. Il y a une véritable opacité sur les contrôles et les procédures à l’intérieur de la centrale. »
À ce stade de l’enquête, alors qu’il est fait mention « d’opacité », il est important de signaler que le Blayais n’est pas d’une grande aide. Un premier contact a très tôt été établi avec la centrale, qui s’est dite incapable de répondre à des questions non ciblées. « La sûreté de la centrale » n’est donc pas une question assez précise. Les risques sont semble-t-il, si nombreux qu’il faut que je sache précisément quoi demander.
Un mois plus tard, forte de mes recherches, un nouvel appel est passé, questions précises en main. Parlons risques d’inondations. L’appel tourne court, le sujet n’est toujours pas assez bien anglé et précis selon ce contact. Le ton avenant et amical se fait plus dur à mesure que l’on me répète les sempiternelles phrases des documents officiels. « La centrale est sûre ». En raccrochant, j’ai l’impression d’être une enfant réprimandée.
Quelques mois plus tard, alors que mon travail touche à sa fin, et que je manque toujours cruellement de réponses précises, je passe un troisième et dernier appel. « Je sais que vous cherchez à contacter des employés. Que voulez-vous ? » Je commence à me dire que c’est la centrale qui empêche les employés de me rappeler. J’insiste encore pour avoir des réponses précises et détaillées sur la sûreté de la centrale, mais ma demande est rejetée. Ces informations ne peuvent être transmises, je dois me contenter du PDF en ligne sur le site d’EDF. Et j’ai également interdiction de nommer dans le présent article ce contact.
À la fin de cet appel, je ne me sens ni rassurée ni informée.
Le Blayais vu de l’intérieur
Une fois de retour chez moi, après mon rendez-vous avec Patrick Maupin, je me sens également relativement méfiante. Je me souviens alors de mon entretien avec Serge Czajkowski, le physicien nucléaire du CENBG. En bon scientifique, il avait confiance dans la technique. Mais se méfiait davantage du facteur humain.
C’est l’être humain qui fait tourner la machine. Si l’humain ne va pas bien, à un moment c’est la machine qui en pâtit.
Je retourne donc à mes PDF, à la recherche d’un regard vers l’intérieur de la centrale. Je trouve mon « bonheur » dans un rapport du CHSCT — Comité d’Hygiène, de Santé et des Conditions de Travail — de la centrale du Blayais.
La centrale du Blayais doit également faire face à ses propres enjeux internes et à sa sécurité quotidienne. Un accident n’a pas besoin d’une catastrophe climatique pour arriver. Un incendie peut se déclencher par exemple. Et si un incendie n’est jamais à prendre à la légère, il est encore plus dangereux dans une infrastructure aussi sensible. Pourtant, je découvre qu’il n’y a aucune équipe de pompier d’astreinte à l’entrée de la centrale.
En 2005 un incendie se déclare dans la centrale. Les pompiers mettent quarante minutes à arriver sur les lieux, laissant les employés tenter de maîtriser le feu au péril de leur sécurité. Depuis cet incident, vieux de dix ans, le CHSCT réclame sans succès que la centrale poste une équipe de pompiers permanente à l’entrée de la centrale. Une disposition qui leur semble évidente. Ils font également remarquer que si un plan d’action incendie est prévu dans la salle des machines, il n’y en a aucun dans les quatre unités de production du Blayais. Une unité de production correspondant donc à un réacteur nucléaire. Quatre exactement pour le Blayais.
Les dossiers officiels de l’ASN et du CHSCT offrent un florilège de petits détails « sans gravité ». Mais qui démontrent une gestion souvent absurde de la sécurité. Comme ce dispositif de secours rangé en sous-sol dont personne ne sait s’il fonctionne. Pour l’amener à l’unité de production, il faudrait donc utiliser l’ascenseur. Ascenseur qui est normalement inutilisable en cas de situation de crise. Sans oublier qu’il excède la charge maximale du dit ascenseur. Ou encore la clé du matériel antisismique rangée dans une armoire qui, elle, ne résisterait pas à un tremblement de terre.
Autant de détails qui ne nécessitent pas, selon l’ASN, de sanctions lourdes — comme une fermeture de la centrale —, mais qui interrogent sur la gestion quotidienne de la sûreté de la centrale par les autorités compétentes. Ce fameux facteur humain, dont me parlait avec une note de dépit Serge Czajkowski, est au cœur des enjeux de sûreté.
À force de feuilleter les rapports du CHSCT, je décide de contacter Stéphane Obé, employé à la centrale et représentant du CHSCT. Il est très satisfait de son emploi et considère la centrale du Blayais comme sûre. Mais il relève plusieurs manquements sur l’aspect humain. « C’est l’être humain qui fait tourner la machine. Si l’humain ne va pas bien, à un moment c’est la machine qui en pâtit. »
On peut toujours tout prévoir, tout sécuriser. Multiplier les dispositifs de secours des dispositifs de secours. Au final c’est toujours un humain qui prend les décisions et qui agit. Et selon le CHSCT, l’humain est typiquement ce qui est amené à lâcher en premier.
Les employés sont constamment sous pression. Depuis bien longtemps déjà, le Blayais ne comptabilise pas les heures de ses employés, en toute illégalité d’abord, puis en faisant passer les cadres au « forfait jour ». Ils multiplient ainsi les heures supplémentaires sans compter. « Les effectifs ne sont pas adaptés à la charge de travail qui augmente et les arrêts de tranche [arrêt d’un réacteur pour changer le combustible] qui doivent toujours être plus rapides. » On demande aux employés d’aller toujours plus vite, d’être toujours plus disponibles et de rentabiliser leur temps au maximum. Mais le nucléaire ne souffre pas les gens pressés.
Cette pression au travail apporte ainsi son lot de troubles psychosociaux. Depuis 2009, plusieurs expertises ont été lancées par le CHSCT pour déterminer la présence ou non de risques psychosociaux.
« À chaque fois l’organisation du travail, les effectifs, les rythmes de travail, les horaires, les conditions de réalisation du travail, les injonctions paradoxales entre travail prescrit et travail réel et les modes de management notamment dans l’accompagnement du changement ont été stigmatisés comme causes dans l’émergence de la souffrance collective exprimée par les différents collectifs. » Ces expertises mettent en avant notamment des troubles du sommeil et de la concentration.
« Ce sont des hommes et à force de tirer sur la corde, elle finira par lâcher.
Dans le rapport annuel 2012 du service santé au travail du Blayais, il est fait mention des rythmes de travail en ces termes : “le travail pendant les horaires d’astreinte et les horaires extensifs qui peuvent générer une dette de sommeil perturbant l’activité du cortex préfrontal qui intervient dans l’attention, le raisonnement et le contrôle de soi. La dette de sommeil est particulièrement déconseillée pour exécuter des tâches à forts enjeux de sûreté, de sécurité ou financiers.”
La CGT a fait en interne un sondage sur le sentiment de bien-être dans l’entreprise. À la question “Pensez-vous que votre travail, sa charge ou/et sa durée a, ou pourrait avoir une incidence sur votre santé physique et morale”, 58 % des employés interrogés ont répondu oui. Et 11 % ont affirmé que c’était déjà le cas.
“La centrale est sûre, affirme avec certitude Stéphane Obé. Et c’est grâce au travail de ses employés. Mais ce sont des hommes et à force de tirer sur la corde, elle finira par lâcher.”
Le danger de la sous-traitance
Depuis les années 1990, EDF a pris le parti de sous-traiter un maximum des opérations de maintenance d’une centrale. “Maintenir” une centrale se fait par exemple pendant les arrêts de tranche, autrement dit quand on met le réacteur à l’arrêt pour changer le combustible. L’occasion de faire des travaux de plomberies, de soudures ou encore des essais techniques. Un réacteur nucléaire est une pièce de mécanique comme une autre, qui nécessite de l’entretien et des réparations.
Dans les centrales nucléaires françaises, et le Blayais ne fait pas exception, 80 % des activités de maintenance sont sous-traitées. Ce ne sont pas des employés d’EDF et encore moins des employés de la centrale de Blaye qui opèrent cet entretien. Vous souvenez-vous de cet employé, mentionné plus tôt, qui avait été contaminé par une poussière radioactive ? Il est un salarié d’une entreprise de sous-traitance.
Un risque majeur pour la sûreté de la centrale, selon le CHSCT, qui met à mal toute la transparence…
La sous-traitance permet à EDF et Areva de faire marcher la concurrence et de baisser les coûts. Pour Stéphane Obé, représentant CGT et CHSCT au Blayais, cela présente surtout un grave risque pour la sûreté des installations. Il me parle également d’un rapport parlementaire post-Fukushima : sur ces 80 % de sous-traitance, 2 à 5 % sont directement sous la surveillance d’EDF.
Difficile de trouver ce rapport sans plus d’information, mais Monsieur Obé se tient à ma disposition pour m’aider. Pourtant, chaque fois que je tenterais de la rappeler par la suite, le répondeur sera mon interlocuteur. Après mon dernier appel à la centrale du Blayais, je ne peux m’empêcher de penser qu’il lui a été fortement déconseillé de me recontacter.
Mais la plupart du temps ce sont les entreprises de sous-traitance qui se surveillent elles-mêmes. Selon des règles strictes.
“En agissant ainsi, ils mettent à mal tout le dispositif, toute la boucle qualité.”
Au moindre écart, un employé peut être mis à pied, voire licencié. Comme cet employé de sous-traitance dont me parle Stéphane Obé. Il devait simplement changer un climatiseur. On lui affirme que le jus est coupé, il commence alors son travail. Raté, il subit une décharge. Il prend alors la décision de couper le jus lui-même et de finir ses réparations. Mais les règles sont claires : il doit déclarer cet incident à la médecine du travail. Il finira licencié, accusé de ne pas avoir suivi le protocole. Et les rapports de ce genre ne manquent pas.
Ils licencient pour ne pas faire baisser la charte de qualité de la sous-traitance d’EDF. Il est même arrivé que le surveillant nomme personnellement l’employé responsable d’une erreur dans son rapport. “En agissant ainsi, affirme Stéphane Obé, ils mettent à mal tout le dispositif, toute la boucle qualité.” Pour le CHSCT, ces méthodes impliquent la possibilité que les employés dissimulent des écarts par peur de perdre leur emploi. “Ou même un surveillant. S’il sait qu’à cause de son rapport, son collègue qu’il voit tous les jours va perdre son emploi, il peut être tenté de le passer sous silence.”
Un risque majeur pour la sûreté de la centrale, selon le CHSCT, qui met à mal toute la transparence…