Épisode 13
10 minutes de lecture
Vendredi 28 juin 2019
par Maylis Détrie
Maylis Détrie
Journaliste radio de formation et de passion, Maylis Détrie aborde la presse écrite avec une approche documentaire. Elle a notamment travaillé pour Radio Nova et écrit sur l'urbanisme, le social et l'environnement pour Rue89 Bordeaux.

Historiquement c’est plutôt la scène rock qui fait la réputation de la capitale girondine. Mais depuis quelques années, peut-être cinq selon certains de nos interlocuteurs, la musique électronique prend pourtant une place de plus en plus importante dans le paysage culturel sous toutes les formes possibles : création massive de collectifs de djs, multiplication des soirées, intérêt grandissant du public et ouverture d’esprit de la mairie vis-à-vis du genre. Comment la scène électro s’est-elle imposée progressivement dans la culture musicale des bordelais ? Va-t-elle pour autant dans le sens des artistes pour rayonner à l’échelle nationale ? Eléments de réponse avec différents acteurs du milieu.

Photo de couverture : LeVerger Grand Format #1 le 15 juin dernier aux Vivres de l’Art — Photo : Janeb

« Avant Bordeaux c’était plutôt réduit aux clubs. C’est le format collectif et associatif qui s’est énormément développé avec des horaires décalés comme le 18 h-Minuit ou le 20 h-2 h. L’expansion vient surtout des nouveaux formats qui naissent, comme par exemple le nôtre. » explique Gaston Nony, chargé de communication du rendez-vous estival Bordeaux Open Air. En effet le petit collectif, qui a débuté ses évènements de jour et en extérieur en 2016, a bien grandi puisque ses taux de fréquentation sont montés en flèche : la première édition avait réuni 16 000 participants sur 4 dates alors qu’en 2018, ils sont arrivés au même chiffre en un seul et même dimanche après-midi d’août au Jardin Public. Comment expliquer un tel succès ?

Selon Gaston c’est sans aucun doute « le fait de pouvoir profiter d’un moment convivial, éclectique sur un dimanche après-midi. Découvrir de nouvelles sonorités de façon gratuite. Et la gratuité est un immense facteur de réussite puisqu’il attire le chaland à des heures décalées et lui propose un moment de vie sociale festif et attractif. »

Un DJ qui mixe devant une foule de personnes.
La musique sort du club au Verger Grand Format – Photo : tlpt

Sortir du club est donc devenu un élément primordial de réussite, mais pour cela il faut outrepasser les difficultés à trouver des lieux autorisés et obtenir le Graal : l’accord de la municipalité. Avec des dossiers sérieux et bien montés, un accord sur des horaires cadrés et respectés, beaucoup y arrivent et font donc bouger le cadre : Square Dom Bedos, quais de Garonne, Cour Mably, Vivres de l’art, Union Saint-Bruno, espace Saint-Pierre, musées et parfois même bateaux amarrés, les collectifs redoublent d’effort toute l’année pour trouver des lieux à même de recevoir de la musique et du public. C’est le cas du collectif tplt fondé en 2012 et de son co-fondateur Thibaud Perceval : en 2014, il installe Le Verger, un rendez-vous régulier aux Vivres de l’Art (lieu artistique polymorphe à géométrie variable) avec des djs qui se succèdent du début d’après-midi jusqu’au milieu de soirée.

Une formule qui a vite trouvé son public puisque 5 ans plus tard, l’évènement a toujours lieu avec autant de succès : « La musique électronique s’est imposée sur la scène bordelaise comme le rock s’était imposé à l’époque de nos parents dans les années 80. La ville a mis du temps à l’accepter, mais maintenant elle subventionne même les collectifs. Bordeaux a longtemps été surnommée “La Belle endormie” parce que la préfecture refusait beaucoup d’évènements, fermait beaucoup de lieux. Les gens se retrouvaient à faire la fête chez eux ou dans des lieux insolites et la municipalité n’avait plus la main mise sur le tapage nocturne. »

Gratuité

Dans le collectif tplt, 5 djs, un scénographe et un manager ont décidé d’avancer ensemble pour développer leur musique au travers d’évènements : cette stratégie est devenue légion à tel point qu’elle est presque plus courante que le système classique producteur/artiste/tourneur/distributeur. La génération Y et Z prend les choses en main. Elle organise, produit et fait elle-même sa promotion via les réseaux sociaux, témoin d’une époque où la production musicale est devenue un produit global : Super Daronne, À l’eau, l’Orangeade, Electrocorp, Demain Kollectiv (et bien d’autres) organisent des soirées, sont djs pour la plupart, installent une ambiance avec le décor, la restauration et la boisson.

Un évènement électro qui attire beaucoup de monde.
Les évènements gratuits attirent foule — Le Verger, Photo : Janeb

Et pour la majorité, ils organisent des évènements gratuits. Un critère que le public voit comme une aubaine, mais qui ne fait pas l’unanimité parmi les organisateurs. Tplt organisait pour la première fois depuis la création du collectif un Verger Grand Format à entrée libre le 15 juin dernier : « À force de faire de la gratuité, les gens ne veulent plus payer. En période estivale, on a fini par être obligés de s’aligner sur les autres et de se rattraper sur le bar. On veut garder une programmation de qualité donc on ne baisse pas le budget de l’artistique. C’est une grosse problématique qui est en train d’affaiblir le milieu des promoteurs. Il faudrait que les entrées soient plus souvent payantes parce que ça justifie d’avoir des artistes qui ont une renommée. »

Une opinion partagée par Rémi Rasquin, fondateur de la webradio locale Ola Radio dédiée aux musiques électroniques : « Le public se fiche un peu des line up. Il vient pour la célébrité du collectif et du lieu, il y va sans savoir qui va jouer. Ça peut être vu comme de la curiosité ou bien du désintérêt. La gratuité ne valorise pas les artistes et cela n’engage pas la venue à un évènement. Pour moi il vaudrait mieux faire payer l’entrée et vendre la bière moins chère. »

Co-fondateur de l’association Microkosm, il a lancé Ola Radio en janvier 2019 avec Alice La terreur pour mettre sa musique favorite au cœur de l’antenne : « Depuis 2013 environ et la création de nombreux collectifs, un milieu local s’est créé, il y a eu une prise de conscience et un travail mis en commun. La demande d’une radio comme la nôtre était là, mais aucune offre n’existait, alors avec Alice on s’est lancés en partant de zéro niveau connaissances techniques. On a demandé pleins de conseils, regardé des tutos et on a trouvé ce lieu qui pouvait nous accueillir : le Café Mancuso. Aujourd’hui on a 45 djs ou collectifs différents qui viennent mixer à l’antenne. »

Vaste et libre

Mais la musique électronique reste une appellation qui contient en elle une multitude de facettes mouvantes à commencer par son infinité de styles : House, Trance, Minimale, Hardcore, Techno… on pourrait en citer une cinquantaine de plus pour décrire toute la palette du genre. Une pluralité qui rend le sujet vaste et peut-être même indélimitable : Courant juin, Flavien Berger trônait en tête d’affiche du festival Vie Sauvage avec son électro pop envoûtante alors qu’Olivier Huntemann enflammait le So Good Festival avec sa puissante techno de dancefloor.

Les trois cofondateurs de la webradio électro locale, Ola Radio.
Ola Radio, spécialisée en musiques électroniques, a commencé à diffuser en janvier 2019. 

Et comme chaque métropole qui tente de lisser les lignes, Bordeaux a aussi son paysage alternatif, celui d’une musique électronique jouée dans des clubs comme l’Entrepôt, le BT 59 ou le Hangar FL, mais aussi en free party, un terme emprunté aux années 80, mais qui a toujours son sens aujourd’hui. À Bordeaux, il y a plusieurs sounds systems connus des teufeurs : Patrouille 22, les Teknovores, Arumbayas, Les fugitives ou encore Arakneed et Volition. Des collectifs qui ont des de simples groupes fermés sur les réseaux sociaux ou parfois même rien afin de rester discrets.

Alex Garcia, compositeur et live performer est de ceux-là, il joue avec ses machines aussi bien en club dans toute la France qu’avec Patrouille 22 en free party : « Avec P22 on investit des lieux atypiques : des hangars, des grottes ou des centres de vacances abandonnés. Organiser une free party est devenu moins simple, car la police a un moyen de surveillance accessible avec les réseaux sociaux. Les lieux aussi sont plus difficiles à trouver, ils sont réhabilités plus rapidement. Malgré tout, il y a encore une a deux free partys par mois organisée par les crews bordelais. Avec P22, on garde un système à l’ancienne, pas de page Facebook et une infoline le jour même pour connaître le lieu précis. »

La free party d’ailleurs ne se prive pas de scénographie à l’image de l’araignée géante articulée des Arakneed qui s’était déplacée au Millesime Festival de La Réole en 2018 pour fêter les 20 ans d’existence du sound system. Quasiment chaque free party est aujourd’hui enrichie d’écrans avec projection vidéo ou mapping sur des surfaces en relief. Full Screen Mode est de ces « mappeurs » qui préparent des images pour les projeter en synchronisation avec la musique.

Un métier repris sur le tard, en 2017, avec lequel il connaît un succès fulgurant puisqu’il fait aujourd’hui en plus de son travail « de semaine », une quarantaine de dates par an dans des formats très différents : « Je me suis retrouvé à faire le mapping pour Manu le Malin au Millesime festival ou celui de Boris Brejcha à l’Entrepôt. Je suis aussi allé faire les 10 ans des Teknovores en pleine nature ou les teufs avec P22. Aujourd’hui, les logiciels sont plus accessibles et on peut avoir un rendu propre. Avant le mapping ce n’était que pour les gros évènements, maintenant il y en a quasiment tout le temps. C’est aussi grâce au fait que la musique électronique a beaucoup plus sa place en festival, elle est rentrée dans les mœurs. »

Un concert électro avec jeux de lumière (mapping) sur la scène.
Le mapping ou l’art de projeter des images sur des surfaces en relief. — Photo : Roots Vibes

Timide production

Si les évènements ne manquent pas et que les lieux se multiplient, qu’en est-il de l’essor des artistes, de ceux qui produisent du son électro et des labels qui décident de les éditer ?

Alex Garcia a été pris en charge pour la sortie de ses deux EP par le label bordelais Soundrising, quasiment seul localement sur son créneau de la bass music : « La rencontre avec Soundrising m’a permis d’être diffusé sur tous les réseaux et de me faire connaître. Composer un live avec toutes mes machines me demande beaucoup de travail et de discipline. Je connais beaucoup de gens qui ont commencé, ont fait ça deux trois ans et puis se sont arrêtés. Aujourd’hui il faut être un acharné pour être produit et distribué et pour jouer en live. C’est dommage que l’on ne soit pas plus nombreux à Bordeaux. Il y a de la place pour tout le monde. »

Le DJ de musique électro Alex Garcia qui se produit en live, et touche à divers boutons.
Alex Garcia joue en live avec toutes ses machines. 

L’autre label bordelais qui produit de la musique électronique, Délicieuse Musique, n’a choisi d’éditer pour l’instant que deux artistes bordelais. Pourquoi si peu de locaux pour un label installé à Bordeaux ? « Il y a des artistes de talent à Bordeaux, mais on a une direction artistique précise et finalement peu de gens font une musique qui correspond à nos univers. » explique Gautier de Bosredon, co-fondateur du label. « On a essayé d’enclencher des choses qui n’ont parfois pas abouties. À Bordeaux il manque un pôle créatif comme il peut y avoir à Lyon avec Folamour ou DKO a Paris. Vous allez rire, mais pour moi le climat a une forte influence sur la créativité. Avec le soleil les gens n’ont pas forcément envie de s’enfermer pendant des heures en studio. »

Pourtant, certains collectifs bordelais organisateurs de festivités ont aussi en leur sein des compositeurs et pourrait développer leur volet production et édition : « Ce n’est pas l’envie qui nous manque » confesse Thibault Perceval : « On a vraiment envie de monter le label tplt pour produire Superlate et Insulaire, mais il faut développer une ligne artistique satisfaisante. Pour l’instant on publie des podcasts avec leurs mix en attendant d’être prêts. »

La production de musique électronique bordelaise reste donc fragile face à une économie parfois dure à appréhender comme le regrette Rémi Rasquin : « Les salles ne mettent pas forcément le budget pour accueillir les artistes locaux qui ne se sentent pas valorisés. Ils partent jouer ailleurs et signer sur des labels étrangers. On a le même problème avec Ola Radio, on propose des prestations en direct, les acteurs culturels sont enthousiastes, mais ils nous proposent souvent de le faire bénévolement. Notre travail devrait rentrer dans leur budget global. »

Des artistes qui ont émergé de la scène bordelaise, il en existe quelques-uns comme Djedjotronic ou Real J qui a été repéré par des labels étrangers : en 2016, il signe sous le nom de Real D la sortie de mon premier morceau « Rhodes That » avec le label danois Waxtefacts. Une sortie déterminante pour sa carrière : « le morceau a plutôt bien marché, surtout au Royaume-Uni où j’ai souvent joué par la suite. Ça m’a ouvert les portes du milieu dans lequel je me suis engouffré. Après, j’ai dû changer de nom, Real D est donc devenu Real J. malgré tout, le label anglais Wolf Music Recordings m’a fait confiance. J’ai donc sorti chez eux mon 2e EP en 2017. J’ai essayé d’en vivre, c’est forcément plus difficile qu’il n’y parait, je suis obligé de travailler à côté pour vivre correctement. »

Le producteur de musique électro bordelais Real J devant un synthé.
Real J est un des producteurs de musique bordelais à avoir émergé de la scène locale ici en studio.

Un parcours qui lui permet d’avoir un certain recul sur le fonctionnement du milieu local dont quelques regrets : « Je ne prêche pas forcément pour ma paroisse étant donné que j’ai la chance d’avoir un peu de visibilité, néanmoins je suis sidéré de voir que le peu de producteurs habitants à Bordeaux sont complètement sous représentés. Nous avons de la chance d’avoir des artistes de talent qui se donnent du mal à créer des œuvres, mais qui n’ont aucun soutien de la part des acteurs bordelais. Il faut aussi avoir du mental pour se mettre à nu lorsque l’on dévoile un projet au public. J’aimerais voir la ville les encourager et les pousser à aller plus loin, ce qui n’est malheureusement pas le cas… »

Quid de l’avenir ?

Pour Gaston Nony l’avenir bordelais semble se présenter sous de bons auspices : « je le vois plutôt radieux, ça va continuer à grandir et à travailler ensemble. » confie-t-il. Thibault Perceval pousse la réflexion en ce sens : « Je voudrais plus de solidarité entre les collectifs. En 2016, nous avons créé un groupe Facebook des promoteurs bordelais avec un agenda commun parce qu’on se retrouvait certains week-ends avec cinq évènements et celui d’après plus rien. Mais il y a encore à faire. Avec une quinzaine de collectifs on est en train de monter la FIMEB, la “Fédération Interassociative des Musiques Electroniques à Bordeaux” pour organiser un énorme évènement tous ensemble qui devrait avoir lieu les 21-22 septembre 2019 à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Et ça, ça va dans le bon sens ! »

Quant au succès retentissant du genre, Gautier de Bosredon avance un pronostic non négligeable : « Aujourd’hui il y a un circuit et un public pour la musique électronique, mais en prenant un peu de recul je ne suis pas certain que ça va se perpétuer avec les jeunes générations. On est plus en 2015 ou 2016, l’excitation autour de ces esthétiques est moins puissante qu’auparavant. Quand je passe devant les lycées, c’est du hip-hop que j’entends. La musique électronique a tellement pénétré la pop music, le rock, le rap, qu’elle a opéré une fusion des genres qui va nous obliger à penser de nouvelles formes qui s’éloigneront de l’originale. »

Maylis Détrie
Journaliste radio de formation et de passion, Maylis Détrie aborde la presse écrite avec une approche documentaire. Elle a notamment travaillé pour Radio Nova et écrit sur l'urbanisme, le social et l'environnement pour Rue89 Bordeaux.
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