« Aidez-moi. J’ai peur… » Nous sommes quatre, enfermés dans une chambre d’enfant. Entre les poupées et les cubes en bois, une voix aigrelette résonne. « Becky ! Arrête de me tirer les cheveux ! ». Louise ne veut plus dormir dans sa chambre. Que s’est-il passé ? Nous avons une heure, et pas une minute de plus pour le découvrir.
Un samedi après-midi de juin, nous avons décidé de nous enfermer dans une des « escapes room » du Casse-tête bordelais. Les « escape games », animées par des « game masters », sont directement inspirées des Point and Click. Vous n’y comprenez rien ? Pas de panique, je vous embarque à la découverte d’un de mes jeux d’adulte favoris.
Made in Japan
L’univers du jeu vidéo est vaste, avec une multitude de genres. Parmi eux, le fameux Point and Click, un jeu d’aventure avec un poil d’enquête. Le joueur utilise sa souris pour explorer les écrans, récupérer des objets et les associer entre eux pour résoudre des énigmes. D’où l’appellation « Pointer et cliquer ». Monkey Island, Day of The tentacle ou encore Loom, développés par Lucas Arts sont parmi les plus cultes du genre. Les jeux du studio TellTale (Walking Dead, Wolf Among Us…) ou encore l’excellent Life is Strange sont des itérations plus modernes du Point and Click.
Les escape games sont des Point and Click grandeur nature. Des équipes de 3 à 5 joueurs sont enfermées pendant une heure. Pour sortir, elles doivent résoudre une série d’énigmes plus ou moins retorses. Le premier escape game ouvre ses portes au Japon au début des années 2010. Le concept ne tarde pas à inonder l’Europe. Paris aura droit à sa première salle française en 2013. Cinq ans plus tard, plus de 800 salles ont ouvert leurs portes en France.
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