En Grandeur Nature la nuit du samedi est celle de toutes les aventures. Les intrigues se résolvent et les joueurs donnent tout dans cette dernière ligne droite. À quelques pas de la forêt, le Dieu Cernunnos rôde. Guet-apens, rituels magiques et sacrifice humain : il est temps de clore l’aventure Celtika !
J’ai froid, j’ai peur, j’ai les fesses mouillées.
« Sortez vos pierres, on va faire un sortilège de protection. »
En Cercle avec les autres prêtresses, nous jetons dans l’herbe nos pierres de magie. Blanches, elles se découpent dans la nuit noire alors que les cris de la bataille qui fait rage dans le village résonnent.
Même si le mariage a été annulé pour cause d’ensorcèlement, la soirée se passait plutôt bien. L’ambiance autour des tables de banquet avait perdu quelques degrés, le roi des Lémovices m’a surpris en train d’uriner derrière sa tente (j’avais la flemme de redescendre la colline pour aller aux toilettes), mais tout allait plutôt bien.
Jusqu’à ce qu’une troupe de druides guerriers débarque à Médiolano en réclamant la tête des prêtresses. Par chance, je les ai entendus arriver, et nous avons ainsi pu fuir en catastrophe. Mais maintenant j’ai vraiment peur.

La nuit est noire comme de l’encre, impénétrable. Les bruits de combat se sont calmés, nous n’entendons plus que le son de la rivière et des boucs parqués quelques mètres plus loin. Avec nous, Dovecos l’herboriste et Cunobaitos le guerrier loup. Si personne n’a bien compris pourquoi l’herboriste nous a suivis, Cunobaitos est notre protecteur attitré. Le seul capable de nous défendre.
« J’ai deux points d’armure. Je peux prendre deux coups avant d’être hors combat, on est tranquille ! »
On va mourir.
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