Ernest le squelette n’est pas Ernest Pagnon de Fontaubert. N’en déplaise aux légendes du hameau de Montcigoux. Mais qui est-il alors ? Comment un squelette humain a-t-il pu se retrouver enterré sous la tour du château ?
Vous l’avez compris, et sans doute admis maintenant : la version colportée depuis un siècle par le village ne peut pas être la bonne. Mon squelette n’est pas celui d’Ernest.
Mais si je ne m’appelle pas Ernest, alors qui suis-je ?
Comme je vous aime bien, je vais quand même vous donner quelques pistes. Il y en a quatre qui se dégagent timidement ; je dois bien vous avouer qu’elles reposent principalement sur des présomptions, bien plus que sur quelque chose de tangible.
Je pourrais être un inconnu, mort avant l’époque des Pagnon de Fontaubert et la construction de la maison. C’est le sentiment de Bernard Aumasson et de l’une des anthropologues de la gendarmerie. Je pourrais être aussi un maraudeur, surpris par Arthur, qui l’aurait tué. C’est l’hypothèse du maire, Gilbert Chabaud.
Pourquoi Ernestine était-elle retenue dans la tour de la demeure familiale ? Et par qui ?
À moins que je sois un terrassier qui a disparu à 15 ans, en 1865 à Saint-Pierre de Frugie : c’est une piste soulevée par Bernard Aumasson. Ou peut-être même suis-je Claudius Fournier, un ami lyonnais d’Ernestine qui est revenu avec elle en France et dont personne n’a retrouvé la trace.
Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Nous avons besoin de 1 000 nouvelles souscriptions pour continuer à exister.
Découvrir nos offres d’abonnement