Épisode
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Vendredi 12 mars 2021
par Laurent Perpigna Iban
Laurent Perpigna Iban
Il travaille principalement sur la question des nations sans états, des luttes d'émancipation des peuples aux processus politiques en cours, des minorités, et des réfugiés. Il est souvent sur la route du proche et du moyen Orient pour son site Folklore du quotidien.

Après la mort d’un jeune homme de 16 ans, tué par arme à feu dans le quartier des Aubiers à Bordeaux en janvier 2021, la pression médiatique s’est estompée. La superposition des problèmes qui frappent les quartiers populaires, elle, est toujours intacte. Afin de comprendre ce qui se joue dans les cités bordelaises, nous vous emmenons à la rencontre de cinq acteurs de terrain. Sous couvert d’anonymat, mais sans filtre, ils décryptent.

Le 2 janvier 2021, peu après 20 heures, une berline aux teintes sombres s’engouffre dans le quartier des Aubiers, à Bordeaux. Quelques secondes plus tard, les occupants du véhicule ouvrent le feu. Les balles sifflent, des hurlements retentissent. Quatre jeunes qui stationnaient en bas des tours sont blessés par arme à feu. Un cinquième, 16 ans à peine, décède peu après aux urgences.

L’affaire a un retentissement national. Partout, les mêmes questions tournent en boucle : une guerre des cités est-elle en cours ? Faut-il s’attendre à ce que les quartiers de Bordeaux flambent ? La situation est — elle hors de contrôle ?

Comme si soudainement les quartiers populaires de l’agglomération bordelaise se voyaient plongés au centre des préoccupations ; des problématiques abordées, comme il est de coutume, sous le seul prisme sécuritaire. Pourtant, depuis des semaines, depuis des mois, les cris d’alarme émanant de travailleurs sociaux et d’acteurs de terrain s’étaient multipliés, n’obtenant pour seul retour que l’écho de leurs propres voix sur les blocs de béton.

Un tag dans les quartiers nord de Bordeaux
« Que voulez-vous ? Les jeunes ont la rage des institutions » — Photo : Laurent Perpigna Iban

Bintou, Amélie, Mathieu, Laurent et Maelle sont éducateurs de rue, médiateurs, ou anciens travailleurs sociaux victimes de licenciement économique. Mais ils ne manquent pas de le signaler, au moment des présentations : tous et toutes habitent des quartiers populaires depuis toujours. Ils ont fait le choix d’y rester et, au travers de leurs missions ou de leurs engagements, de maintenir un lien fort avec la jeunesse du Grand Parc, des Aubiers, ou de Bacalan.

« Qu’est-ce qu’un éducateur de rue ? Nous travaillons avec un public compris entre 11 et 25 ans, avec une dérogation possible pour certains jusqu’à 30 ans. Nous sommes missionnés par le Conseil départemental », explique Mathieu. Laurent, son binôme, poursuit : « C’est de la libre adhésion, il n’y a pas de mandat administratif ou judiciaire. C’est au jeune de venir vers nous. Parfois seulement pour passer du temps, pour dialoguer avec un adulte référent, ou pour construire un projet professionnel ou culturel. » Une immersion personnelle et professionnelle qui leur confère une double légitimité quand il s’agit d’aborder les problèmes profonds qui rongent les quartiers populaires.

Le feu aux poudres

La fusillade qui a éclaté le 2 janvier au soir donne suite à une longue liste d’incidents graves, qui n’avaient jusqu’alors pas connu de dénouement si dramatique.

Alors, comment en arrive-t-on à ce que des jeunes, à peine sortis de l’enfance, se tirent dessus à l’arme semi-automatique ? L’omniprésence dans le paysage médiatique d’émissions spectaculaires sur les banlieues et la violence, les trafics, et la facilitation de l’accès aux armes à feu jouent selon beaucoup de travailleurs sociaux un bien macabre rôle ; tout comme la récurrence des affrontements avec les forces de l’ordre, chaque année plus violentes. « Depuis peu, certaines choses se sont banalisées, explique Mathieu. Il y a des jeunes en état limite, et d’autres qui vont se construire leur identité autour de ces personnes. Dans nos quartiers, nous n’avons rien qui nous permet de diagnostiquer un état limite ni aucune procédure afin d’orienter un jeune en proie à des souffrances. Quand j’entends qu’on peut en venir aux armes rapidement, on passe à un autre stade. Avant la raison empêchait ces jeunes d’en arriver là, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. »

Dans le quartier des Aubiers, un autel est installé à la mémoire du jeune Lionel
Dans le quartier des Aubiers, un autel est installé à la mémoire du jeune Lionel — Photo : Laurent Perpigna Iban

« Que voulez-vous ? Les jeunes ont la rage des institutions », constate Mathieu. Ce qui confère à ces acteurs de terrains — à la fois « grands frères et grandes sœurs » et lien privilégié avec les institutions — un rôle crucial.

Leur quartier, leur territoire

Alors que le drame du 2 janvier laisse planer l’ombre d’une « guerre des cités » — les tireurs venaient de celle de Chantecrit — sur la métropole, les éducateurs et médiateurs de rue insistent : pour ces jeunes, le quartier constitue une dimension essentielle de leur identité. « Quand tu te sens toi-même éteint dans ta dynamique personnelle, ce qui vient de donner de la puissance et un faire-valoir, tu l’utilises. C’est de ça qu’il est question : une dynamique d’échec incessante. L’échec de la prison, aussi, qui ne fait finalement que provoquer chez ceux qui y passent une montée en grade », explique Amélie.

Résultat, il y a peu d’endroits où ils se sentent autant chez eux que dans les halls d’immeuble et dans tous les lieux où ils traînent avec leurs pairs : « Ces points de rassemblement, c’est chez eux », tranche Laurent.

Chez eux. Il faut le répéter afin de comprendre ce qui se joue parfois en bas de ces tours, quand la police vient à « rôder » dans le quartier. Ce fut le cas de manière spectaculaire le 31 décembre 2020, où, après un accès de fièvre, les gendarmes mobiles intervinrent avec fracas, usant de pas moins de 350 cartouches de grenades lacrymogènes dans le seul quartier des Aubiers.

Des affrontements — devenus presque traditionnels à l’occasion de la Saint-Sylvestre — qui donnent suite à au moins 40 années d’une crise ininterrompue dans les banlieues françaises. Un malaise qui semble plus que jamais vivace, à Bordeaux aussi. « Ces jeunes dont on parle sortent peu de leurs quartiers », poursuit Bintou, médiatrice de rue. « Quand ils déambulent en groupe, rue Sainte-Catherine par exemple, ils sont regardés avec méfiance. Alors, leur cité, c’est leur territoire. Je serais tentée de dire que c’est la seule chose qu’ils ont connue. »

Le sentiment d’abandon, ils vivent avec, ils n’ont pas d’autre choix.

D’autant que ces quartiers sont très enclavés : la plupart possèdent ses propres commerces de proximité, centres commerciaux, médecins… « Tout a été fait pour que ces jeunes versent dans l’entre-soi. Comme si on voulait les maintenir ici, et qu’il faille cacher la misère », avance Mathieu.

Si l’agglomération bordelaise a la réputation d’être assez calme sur le plan sécuritaire, dans l’inconscient collectif, certains quartiers inspirent néanmoins la méfiance. Les Aubiers, Chantecrit, Saige, le Grand Parc, ou encore Bacalan sont de ceux-là. En 2018, le gouvernement français créait une nouvelle nomenclature afin de mettre en place un dispositif pour les lieux dits « sensibles » : les « quartiers de reconquête républicaine » (QRR). Parmi une liste d’une trentaine de quartiers, la zone de « Bordeaux maritime », qui s’étend des Aubiers au Bassin à flots en passant par Bacalan.

Amélie, elle aussi éducatrice de rue, enrage : « “Reconquête républicaine”, le choix des mots est lourd de sens. Si la “République” est un concept très abstrait pour les jeunes, l’introduction du terme “reconquête” introduit un rapport de force, au lieu d’un rapport de sens. Cela correspond à une attitude d’affrontement, dans laquelle finalement ils se complaisent. »

Déshérités

La lente destruction des moyens et des structures des quartiers bordelais lors de ces deux dernières décennies, Maelle l’a bien connue. « J’ai travaillé longtemps pour une association socioculturelle, avant d’être licenciée. Un licenciement économique. Beaucoup de choses que nous avions construites ont été mises à mal », constate-t-elle, amèrement.

Un sentiment de frustration encore plus vivace depuis la création du quartier Ginko (2014). En plus d’une gentrification galopante, de grands ensembles ont été construits sans que ceux déjà existants soient rénovés. Ce fut le cas de manière spectaculaire lorsque Ginko sortit de terre, et qu’à quelques centaines de mètres à peine, les Aubiers restaient eux désespérément dans la même précarité. Situation assez analogue du côté du Bassin à flot : « Le constat, c’est que l’aménagement du territoire a été raté, et que la mixité sociale y est absente… », tranche Maelle. Un constat d’autant plus rageant pour les jeunes des Aubiers que le gymnase construit en 2018 a été placé du côté du quartier Ginko : conséquence, les jeunes n’y vont pas, ou très peu.

Les tours des quartiers nord de Bordeaux
Les tours des quartiers nord de Bordeaux — Photo : Laurent Perpigna Iban

« Aux Aubiers, les travaux de ces dernières années ont non seulement été faits très vite, Euro de football oblige, mais en addition ils n’ont été mis en œuvre que sur le passage du tramway reliant le centre-ville et le nouveau stade. Les jeunes se sont rendu compte que ce n’était, finalement, pas pour eux. Le sentiment d’abandon, ils vivent avec, ils n’ont pas d’autre choix », assène Mathieu.

Si de nombreuses initiatives — notamment associatives — émergent des quartiers, les acteurs et les actrices de terrain l’assurent : celles qui prennent trop d’ampleur se voient souvent freinées en matière de subventions : « Lorsque nous essayons d’emmener des personnes à se fédérer, à construire par le biais de l’associatif et à faire des propositions, le travail est plus long et plus difficile. Cela ennuie manifestement les pouvoirs publics d’avoir à traiter avec des gens qui proposent. Ainsi, ils ne peuvent se contenter d’arroser avec des subventions », déplore Amélie.

Pour les jeunes, les freins semblent être partout, ou presque : ils ont par exemple bien du mal à investir la salle des fêtes du Grand Parc — inaugurée en 1968 et rouverte en 2018 après 26 années de fermeture. Si tout le monde s’accorde à vanter le dynamisme de l’équipe qui la gère, celle-ci n’est pas directement issue du quartier. Une difficulté doublée d’une faute morale, comme le souligne Amélie : « C’est une façon binaire et colonialiste d’envisager la culture : elle est apportée de l’extérieur, comme si elle était censée venir “domestiquer les sauvageons”. Sur le plan culturel, l’offre n’est clairement pas à la hauteur des enjeux. »

Pour autant, les habitants des quartiers doivent lutter contre un sentiment de dépossession, qui, en outre, les assigne à des préoccupations immédiates. « La question de la responsabilité doit être posée collectivement, reprend Amélie. Du côté de l’État, bien sûr, mais il ne faut pas exclure les habitants des quartiers de leurs responsabilités. Cela doit être un double mouvement. Car en réalité, nous faisons face à une internalisation de la discrimination. On pense pour eux et on raisonne pour eux. Résultat, ils ont tendance à s’en satisfaire. »

Une éducation en « sous-estimation »

C’est un poncif qui n’en est pas tout à fait un : dans les quartiers populaires, l’éducation est un enjeu encore plus précieux qu’ailleurs. Ce n’est pas pour rien si, depuis des années, des voix s’élèvent afin de dénoncer un système éducatif en dépréciation dans les banlieues françaises. « Nous sommes toujours dans la politique de la sous-estimation, explique Amélie. Par peur que les gamins ne s’adaptent pas. Le plafond de verre est, finalement, en lien avec la classe sociale. Il y a une sous-école, et nous sommes nombreux à le constater : il suffit de comparer les leçons d’enfants scolarisés en dehors avec celles des enfants que nous suivons ici. »

Le déterminisme social règne en maître, et en France, on ne sait pas faire autre chose. 

D’autant que c’est le système éducatif dans son ensemble qui suscite défiance et parfois rejet dans les quartiers populaires. « La génération de mes parents, qui ont 60 ans, croyait encore au concept de l’ascenseur social. Aujourd’hui, les parents des jeunes scolarisés n’y croient plus, et par voie de conséquence, pensent que l’école ne sert à rien. Un certain nombre d’enfants sont élevés dans cette idée-là. Alors qu’hier on prenait une beigne parce que l’on ne respectait pas le professeur, aujourd’hui c’est le professeur qui peut en prendre une parce que les parents, enfermés dans ce schéma, soutiennent inconditionnellement leur enfant », explique Laurent.

« Même moi, je ne mettrais pas mon gamin dans un établissement scolaire au Grand parc, concède Amélie. On est dans un système qui propose de la réussite scolaire aux enfants dont on veut qu’ils réussissent. Le déterminisme social règne en maître, et en France, on ne sait pas faire autre chose. »

L’intégration, une obsession française

De fait, ces jeunes se sentent en première ligne face aux débats qui secouent la société française depuis plusieurs années. Intégration, communautarisme, laïcité, aujourd’hui séparatisme, autant de concepts abstraits pour nombre d’entre eux, mais pas moins stigmatisants. Et, s’il ne faut pas minorer les ombres qui pèsent sur les banlieues françaises, la banalisation des discours méfiants — pour ne pas dire haineux — ne semble que renforcer le « repli communautaire » chez des jeunes privés de repères. « Beaucoup ont l’impression qu’on leur demande d’effacer leur culture. Quand on parle de laïcité et de communautarisme, c’est essentiellement la religion musulmane qui est visée. Religion qui est surreprésentée dans les quartiers, ce qui génère un important problème de fond », explique Mathieu.

Les jeunes des quartiers nord se sentent abandonnés
Les jeunes des quartiers nord se sentent abandonnés — Photo : Laurent Perpigna Iban

Le refuge religieux pour certains jeunes n’en reste pas moins une conséquence de la dépolitisation des jeunes générations. Un phénomène sociétal, qui ne concerne pas que les banlieues, mais qui y trouve une résonnance particulière. « Quand on ne donne pas d’eau à une terre, elle boit où elle peut, embraye Amélie. La perte de l’engagement politique, qui se faisait jadis via les syndicats dans les quartiers populaires, a de lourdes conséquences. Et la gangrène du salafisme dans nos quartiers est néanmoins indéniable, pour moi. D’où la nécessité aujourd’hui d’un véritable accompagnement religieux : plus il y aura de structures officielles, moins il y a de structures officieuses. Mais, au bout du compte, si l’intégration sociale était fonctionnelle, l’intégration religieuse ne poserait pas problème. »

Quelles perspectives ?

Pourtant, si le tableau semble d’un noir d’encre, quelques lueurs — et pas des moindres — viennent illuminer le gris des bâtiments. La solidarité presque innée qui anime ces jeunes en période de crise — cela s’est vu notamment pendant le premier confinement — redonne du baume au cœur des travailleurs sociaux. « Ils sont nombreux à se mobiliser au sein du foyer Adoma, auprès des précaires et les anciens, les Chibanis. C’est la même dynamique dans le squat pour les réfugiés qui a ouvert il y a peu : beaucoup de jeunes des quartiers sont venus aider spontanément. Tout le monde est prêt à faire quelque chose », constate Maelle.

Les quartiers nord de Bordeaux
Les quartiers nord de Bordeaux — Photo : Laurent Perpigna Iban

Comment enrayer cette spirale ? Les travailleurs sociaux sont unanimes. « Il manque du personnel et des structures à tous les niveaux, à tous les étages. Cela commence avec un accompagnement dès la petite enfance, jusqu’à un accompagnement des ainés, et des pères », s’inquiète Mélanie.

Alors que la France est secouée par une crise multidimensionnelle, que les thèmes chers à l’extrême droite ont été intériorisés et repris par une large partie de la classe politique, et que la paupérisation d’une partie de la société française se poursuit dangereusement, le devenir de ces jeunes des quartiers se convertit en un enjeu vital. Plus que jamais, l’urgence règne.

Laurent Perpigna Iban
Il travaille principalement sur la question des nations sans états, des luttes d'émancipation des peuples aux processus politiques en cours, des minorités, et des réfugiés. Il est souvent sur la route du proche et du moyen Orient pour son site Folklore du quotidien.
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