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Mercredi 5 mai 2021
par Louise Saubade
Louise Saubade
Jeune journaliste plurimédia, je me passionne pour les nouvelles écritures numériques, en particulier la vidéo web et le podcast. Je m’intéresse de près aux sujets de société, culture, solidarité, initiatives et solutions, mais aussi aux questions de genre et à l’actualité internationale. Mais mon premier amour demeure et restera l’information de proximité.

« Le machisme tue tous les jours, le féminisme n’a jamais tué personne ». Cette célèbre citation de la journaliste et militante Benoîte Groult est brandie depuis des décennies par le discours féministe majoritaire. Mais est-il vrai que le féminisme n’a jamais tué personne ? Dans son premier essai « La terreur féministe : petit éloge du féminisme extrémiste », la militante franco-espagnole Irene (se prononce Iréné), 22 ans, a décidé de raconter une autre histoire du féminisme en retraçant les parcours singuliers de Valérie, Ita, Maria, Anna, et bien d’autres. Leur point commun : avoir fait usage de la violence pour lutter contre le patriarcat.

Photo de couverture : Jeanne Menjoulet

Irene est autrice et militante féministe. Elle nous amène à voir comment « face à un système qui maltraite et peut aller jusqu’à tuer les femmes, riposter avec violence est vital, légitime et nécessaire. Car oui, le féminisme a bel et bien commis des crimes, et c’est tout à son honneur. » Nous l’avons rencontré à l’occasion de sa venue à la Librairie du Muguet à Bordeaux.

Pourquoi écrire sur la place de la violence dans le féminisme ?

Au départ, j’ai commencé par m’intéresser au sujet de la violence dans les luttes. Alors qu’on parle souvent de la violence dans les milieux militants de gauche par exemple, je me suis rendue compte qu’il n’y avait même pas de débat en ce qui concerne le féminisme. C’est comme si, de fait, on considère que la violence ne peut pas être le fait de femmes.

J’ai eu envie de comprendre pourquoi la question de la violence dans le féminisme ne se posait même pas. Est-ce la réalité de dire qu’il n’y a jamais eu de violence dans le féminisme ? Est-ce que ça a toujours été le cas ? Est-ce légitime de le présenter comme le mouvement de lutte pacifique par excellence ?

La couverture de l'essai La Terreur Féministe
La couverture de l’essai — Photo : Éditions Divergences

À partir de ces interrogations et de mes recherches, j’ai commencé à en apprendre beaucoup plus sur le mouvement et découvert des figures féministes qui ont fait usage de la violence. Ce travail de recherche m’a pris environ deux ans. Et de là est né le livre.

Pourquoi ne peut-on associer les femmes à la violence ?

Je pense qu’il y a une raison essentielle : on a beau être féministe, on n’est pas pour autant dépourvu de constructions patriarcales et de comportements sexistes. Il faut savoir que le rôle traditionnellement attribué aux femmes par le patriarcat, c’est le silence, la passivité, la complaisance. Or, il s’avère que, même parmi les féministes, il est parfois difficile de se dire qu’on a le droit de mener un mouvement politique qui déplaise, voire qui fâche les hommes. On est en colère et on a le droit de l’être, parce qu’on lutte contre une oppression, parce qu’on veut leur retirer des privilèges. On est légitime à mener ce combat et on n’a pas besoin de rassurer les hommes.

En suivant ces rôles genrés, il était donc logique de faire du féminisme une lutte sans violence, une lutte pacifique par excellence. Alors que non, elle ne l’est pas forcément. Aussi, il ne faut pas oublier que la conception du féminisme dont on dispose aujourd’hui est celle d’un féminisme bourgeois et culturel. Un féminisme policé qui cherche à ne pas trop déranger. À l’inverse, la question de la violence est placée au centre du discours des féministes révolutionnaires. En fait, le discours féministe majoritaire est celui d’un féminisme institutionnel.

À l’inverse, pourquoi la violence est-elle perçue comme le fait des hommes ?

Si le féminisme existe, c’est d’abord pour contrer la violence des hommes. Les hommes usent de cette violence oppressive pour dominer les femmes, pour conquérir des territoires, pour gagner de l’argent. La violence n’est jamais bonne, mais malheureusement, pour contrer cette violence, il faut peut-être en user aussi.

Le sujet de la violence dans le féminisme est tabou.

Or, si on commence à dire aux femmes qu’il est légitime de vouloir se défendre physiquement et de casser la gueule aux violeurs, cela va déranger l’ordre public ; et mettre en danger le patriarcat et le système institutionnel en général. Néanmoins, ce n’est pas la même chose : la violence féministe n’est pas oppressive, elle est libératrice et défensive.

Dans ton essai, tu retraces le parcours d’une dizaine de femmes, réelles ou fictionnelles.
Comment les as-tu découvertes ? Pourquoi les avoir choisies ?

Le travail de recherche nécessaire à la réalisation de ce livre a été long et fastidieux. Le sujet de la violence dans le féminisme est tabou, si bien qu’il a été compliqué de trouver des sources. Les rares livres évoquant ce sujet traitent de la violence féminine dans le sens de violence criminelle et non politique. Il a donc fallu que je cherche des sources alternatives sur le thème général de la violence qui abordent la question des femmes, sans pour autant en faire l’objet central de la recherche.

J’ai finalement décidé de m’appuyer sur des articles de presse, ce que l’on appelle des « faits divers ». Il s’agit en général du même récit : une femme qui a tué son mari violent pour se sauver. J’ai comparé ces histoires et trouvé des similitudes afin de prouver qu’il ne s’agit pas de cas isolés. Elles ont en commun de prendre la forme d’une riposte contre une violence systémique et donc politique. Certaines ont été massivement relayées dans les médias, comme Maria del Carmen en Espagne ou Jacqueline Sauvage en France.

Pour la société, une femme qui veut se retrouver à la tête d’une multinationale vaut mieux qu’une femme qui veut détruire le capitalisme.

En posant là tous ces portraits et ces récits, j’ai eu envie de montrer qu’il y avait bien eu des femmes violentes, à des époques différentes, dans des pays différents, vivant des situations socio-économiques bien différentes. C’est comme ça que je les ai choisies : je voulais une pluralité de profils bien différents les uns des autres, pour que chaque femme incarne une idée en lien avec le thème de la violence.

Tu termines le chapitre qui raconte l’histoire d’Ita, ta grand-mère, en écrivant : « Effacer les histoires de ces femmes revient à les silencier une fois de plus. »
Pourquoi ignorons-nous encore aujourd’hui les histoires de ces femmes ?

Si on cherche à taire ces témoignages, à invisibiliser l’histoire de ces femmes, c’est pour maintenir l’idée répandue que le féminisme est forcément pacifique, que « le féminisme n’a jamais tué personne ». On a imposé aux femmes une sorte de valeur morale, qui serait associée intrinsèquement à la non-violence. Dire que le féminisme est le mouvement le plus pacifique de l’Histoire, c’est lui appliquer une sorte de supériorité morale par rapport aux autres mouvements de lutte, qui ne seraient pas aussi « purs ».

Cette logique induit un double problème. D’abord, il permet de maintenir le système en place. Quand on nous met cette idée dans la tête, on n’a pas forcément envie de regarder sous le tapis et de découvrir que non, il y a bien eu des meufs qui ont cassé la gueule à des mecs. Car admettre que le féminisme est et a déjà été violent, ça revient à détruire le mythe d’un féminisme pacifique par essence. Et puis, ça reviendrait à dire aux femmes qu’il existe des moyens utiles pour se défendre contre le patriarcat et qu’elles sont légitimes d’user de cette violence subversive.

Lorsqu’on est féministe et qu’on lutte contre le patriarcat, qu’est-ce que ça peut bien nous faire de ne pas être soutenues par le patriarche ?

L’autre problème, c’est que cette idée véhicule une forme de culpabilité supplémentaire chez la femme qui aurait fait usage de la violence pour se défendre et qui, de fait, va se considérer comme « mauvaise féministe ». Selon moi, cette invisibilisation est inutile et contre-productive, d’autant plus qu’elle est erronée, qu’elle efface des histoires de femmes et qu’elle crée une culpabilité supplémentaire.

Tu évoques « les nuances et la variété des féminismes ». Y vois-tu une pluralité de courants ou une dualité de pensées ?

Il existe une multiplicité de féminismes, qui peuvent parfois trouver des points de convergence et travailler de concert sur des enjeux communs. Mais ces divergences peuvent aussi être un frein. Bien sûr, on est toutes d’accord pour vouloir en finir avec les violences sexistes et sexuelles, avec les féminicides… La nuance se situe au niveau des moyens mis en œuvre. Certaines vont vouloir une approche plus répressive et punitive, qui passe notamment par un renforcement du système judiciaire et carcéral. Alors que d’autres vont adopter un positionnement anti-carcéral et chercher à résoudre le problème à la racine. On est d’accord sur la finalité, mais on n’est pas d’accord sur la manière de le faire.

Aussi, certaines féministes vont se retrouver dans un courant plus révolutionnaire, qui exige une égalité de genre, mais dans un système totalement différent, quand d’autres réclament cette même égalité dans notre société actuelle. Autrement dit, des féministes vont exiger l’égalité professionnelle par exemple, pour prétendre un jour devenir cheffe d’État, alors que d’autres vont souhaiter la dissolution et la refondation de l’État.

Si on n’est pas féministe extrémiste, si on ne veut pas détruire le patriarcat à la racine, qu’est-ce qu’on est alors ?

Forcément, un profil est plus convenable et défendable que l’autre. Pour la société, une femme qui veut se retrouver à la tête d’une multinationale vaut mieux qu’une femme qui veut détruire le capitalisme. Comme dans tout mouvement politique, il y a énormément de points de désaccord et c’est bien normal.

Tu signes à la fin de ton essai « Irene, féministe extrémiste ». Comment définis-tu le féminisme extrémiste ?

Pour moi, cette expression de « féministe extrémiste », à la base, c’est juste une blague, mais qui est partie un peu trop loin (rires). Tous les jours, on me demande ce que ça signifie ! Je suis partie du constat que dès qu’une femme l’ouvre, on a tendance à lui reprocher d’être « trop hystérique, trop extrémiste, trop violente ». C’est une situation qu’on a toute vécue. J’ai donc décidé de me réapproprier cette expression, car si j’utilise cet adjectif pour me définir, on ne pourra plus l’utiliser contre moi.

Les gens cherchent à t’offenser, ils attendent de toi que tu te sentes attaquée et que tu mettes trois heures à argumenter pour te défendre. Moi, clairement, j’ai autre chose à faire. Alors, si on me reproche d’être une féministe extrémiste, je réponds juste « Ok » et je continue mon travail sans perdre mon temps.

Après, je me dis aussi que, si on n’est pas féministe extrémiste, si on ne veut pas détruire le patriarcat à la racine, qu’est-ce qu’on est alors ? Si tu n’es pas féministe « à l’extrême », ça veut dire que tu ne veux pas l’égalité « extrême », donc que tu la veux à moitié, ça n’a pas de sens.

Tu écris : « La rhétorique antiféministe défend l’idée que le féminisme prend des formes trop agressives. »
Pourquoi cherche-t-on à décrédibiliser l’utilisation de la violence dans les mouvements de lutte féministe ?

Lorsqu’on est féministe et qu’on lutte contre le patriarcat, qu’est-ce que ça peut bien nous faire de ne pas être soutenues par le patriarche ? (rires) On met trop d’énergie à se demander si on est légitime. Mais en fait, je me dis que si je suis décrédibilisée, ça veut dire que je ne suis pas bien vue aux yeux de ceux dont je veux ôter les privilèges. Si je leur plais, c’est qu’il y a un souci !

Tu évoques à plusieurs reprises une révolution féministe. Quelle sera-t-elle ?

Je ne sais pas à quoi elle ressemblera. Il faut redéfinir ce qu’est une révolution. On a tendance à confondre révolution et insurrection, à penser que la révolution, c’est le moment où on brûle tout, alors qu’en fait il s’agit d’une insurrection violente. La révolution, c’est ce qui vient après, c’est la construction d’une société nouvelle.

C’est une justice bourgeoise, bien souvent raciste et patriarcale.

Pour moi, dans mon idéal, la révolution serait celle d’une société où on ne serait pas discriminé en fonction de notre genre, où il n’y aurait pas de clichés sexistes. Où il n’y aurait pas violence tout court, en fait : ni de violence patriarcale, ni de violence sexiste, ni de violence raciale, ni de violence économique… J’en ai assez d’entendre des gens prôner « la révolution féministe », alors que celle-ci se limite pour eux à l’égalité salariale dans un système capitaliste. Ce n’est pas une approche révolutionnaire, c’est seulement réformiste.

Dans la plupart des récits, on perçoit un abandon du système judiciaire, comme si la violence féministe était utilisée pour se faire justice soi-même.
Comment changer et rendre effectif ce système judiciaire ?

C’est une question très complexe à laquelle je ne saurais répondre. En revanche, ce dont je suis sûre, c’est que je ne crois pas du tout en notre système judiciaire actuel. C’est une justice bourgeoise, bien souvent raciste et patriarcale. Je ne crois pas en sa réforme, je crois tout simplement en sa dissolution et en sa refondation. Pour moi, la justice doit être réparatrice. Aujourd’hui, les victimes n’obtiennent quasiment jamais réparation. Pour que l’agresseur soit condamné, les femmes doivent traverser un véritable parcours de la combattante.

Finalement, quel est le but de ce livre ?

L’objectif principal de cet essai, c’est de poser le sujet sur la table. Le livre est très court et ce n’est pas un hasard. Le but, c’est de montrer qu’il y a un tout un sujet dont on ne parle jamais dans le féminisme et qui pourtant existe. Il y a plein de femmes qui ont eu recours à la violence dans le féminisme, il faut le raconter. Je dis souvent : « La terreur féministe volume II, ce ne sera pas moi qui l’écrirai ». Car cet essai, c’est une introduction. J’espère que d’autres personnes se saisiront du sujet, se l’approprieront et raconteront d’autres histoires de femmes.

Louise Saubade
Jeune journaliste plurimédia, je me passionne pour les nouvelles écritures numériques, en particulier la vidéo web et le podcast. Je m’intéresse de près aux sujets de société, culture, solidarité, initiatives et solutions, mais aussi aux questions de genre et à l’actualité internationale. Mais mon premier amour demeure et restera l’information de proximité.
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